Greg Palast

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Gregory Palast (né 1952[1]) est un auteur classé parmi les meilleures ventes du New York Times - [2] et un journaliste d'investigation travaillant pour la British Broadcasting Corporation[3] ainsi que pour le quotidien de Britannique The Observer et The Guardian.[4] . Avant de devenir journaliste en 1997, Greg Palast a travaillé pendant 25 ans comme enquêteur pour des cabinets d'audit anti-trust et anti-corruption.

De par son passé d'économiste et d'enquêteur financier, son travail d'investigation se concentre sur les délits et malversations dans le domaine économique mais a également travaillé pour les syndicats et les organisations de défense des consommateurs et les mouvements de défense des droits civiques. Dans plusieurs articles et ouvrages il présente une thèse selon laquelle le gouverneur de Floride Jeb Bush, la Secrétaire d'état Katherine Harris, ainsi que le responsable des élections pour l'état de Floride Clay Roberts, ont profité du savoir faire technique de l'entreprise ChoicePoint pour truquer les élections à l'occasion de l'élection présidentielle américaine de 2000 ainsi que celle de 2004. Selon Palast, les stratégies de falsification des résultats et d'influence du vote, testées en 2000, ont été perfectionnées en 2004, permettant ainsi de faire disparaître ou empêcher de voter des électeurs du Parti Démocrate. Sans ces falsifications, argumente Palast, John Kerry aurait gagné l'élection présidentielle de 2004. [5] Étant ostracisé par la presse télévisuelle et écrite aux États-Unis, Greg Palast s'est fait embaucher en Grande-Bretagne, à la BBC au quotidien "The Observer", où il affirme avoir une plus grande liberté d'enquête et de travail.

Palast a donné des cours à la Cambridge University en Grande-Bretagne [6] ainsi qu'à l'Université de São Paulo, au Brésil [7]. Il vit alternativement à Londres et à New York City. Palast est originaire de Los Angeles, et est diplômé de la University of Chicago,[8] où il a notamment suivi les cours d'économie de Milton Friedman et Arnold Harberger en compagnie des "Chicago Boys".

Le 13 septembre 2006, lors du tournage d'un documentaire sur les suites de l'ouragan Katrina et les conditions de vie scandaleuses dans lesquelles se trouvaient les réfugiés en Louisiane, parqués au pied d'une gigantesque raffinerie Exxon, Palast a été interpellé et menacé d'un procès pour violation des lois anti-terroristes car il avait filmé, sans autorisation, une "infrastructure vitale pour la sécurité nationale." [9] Palast a prétendu que cette accusation n'était qu'une manoeuvre d'intimidation et en veut pour preuve que Exxon a "rappelé ses chiens" et n'a pas donné suite à la plainte.

Son dernier ouvrage Armed Madhouse va être transposé en bande-dessinée.[10]

Sommaire

[modifier] Une sélection des reportages de Palast

En 2004, Palast a participé au documentaire Orwell Rolls in His Grave, qui traîte des mécanismes cachés des médias, leur manière de fonctionner et comment ils parviennent à influencer de manière prégnante (on pourrait presque dire contrôler) la politique U.S.

Dans une série d'articles écrits depuis le Mexique, Palast affirme que le vainqueur de l’élection présidentielle au Mexique en 2006 est en fait Andrés Manuel López Obrador et non Felipe Calderon suite à une fraude électorale massive, organisée par les mêmes acteurs que ceux de la fraude électorale aux États-Unis. [11].

Un certain nombre de reportages et articles de Greg Palast ont été traduits en français, principalement par des bénévoles, étant donné qu'un seul de ses ouvrages à jamais été publié en France. Une traduction autorisée (accord écrit) d'un chapitre de son ouvrage "Armed Madhouse" a été publié en janvier 2008 sur le site "Libertes-Internets" : Comment le Parti Républicain va truquer les élections de 2008 ainsi que L'Assassinat de Hugo Chavez et " L'Histoire d'amour oubliée entre Hillary Clinton et Pervez Musharraf.[12]

En Janvier 2008, Palast a pris la défense du gouverneur Démocrate de l'Etat de New York, l'ancien procureur Eliot Spitzer, impliqué dans une affaire de prostitution de luxe. Palast prétend que Spitzer a été volontairement "cassé" par le Ministre de la Justice de l'Administration Républicaine, à la demande des lobbyistes financiers de Wall Street, contre lesquels bataillait Spitzer depuis 15 ans[13].

Depuis novembre 2007, Palast suit en détail la campagne électorale de la présidentielle aux États-unis, avec des articles de fond sur les « squelettes dans les placards » des différents candidats : Exxon Suxx, McCain Duxx

D'autres sites, comme Le Grand Soir ou Mondialisation.ca publient également régulièrement des traductions militantes des articles de Greg Palast.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Livres

[modifier] Films

  • American Blackout
  • Big Easy to Big Emtpy [Part 1][14], Part 2 [15]
  • Bush Family Fortunes [16] [17]

[modifier] Références

  1. Greg Palast, PEN World Voices 2007, PEN American Center. Consulté le 2008-01-04
  2. Paperback Nonfiction, The New York Times, 20 mai 2007. Consultée le 31 mai 2007.
  3. BBC - Search results for Greg Palast, BBC News. Consultée le 31 mai 2007.
  4. Greg Palast Profile, Comment is Free, Guardian News and Media Limited. Consulté le 31 mai 2007
  5. Greg Palast, « Kerry Won », 4 novembre 2004, commondreams.org
  6. Think Twice 2002: list of speakers, Think Twice Conference at Cambridge University. Consulté le 24 août 2007
  7. Currículo do Sistema de Currículos Lattes (Ildo Luis Sauer), University of São Paulo. Consulté le 24 août 2007
  8. Alumni Connections, University of Chicago Graduate School of Business
  9. Greg Palast, « Palast Charged with Journalism in the First Degree », 12 septembre 2006, gregpalast.com
  10. Suzi Steffan, « Badass Supersleuth and the Bozo Factor A Q&A with investigative journalist Greg Palast », 19 avril 2007, eugeneweekly.com
  11. Écrits de juin à août 2006 , ces articles sont disponibles (en anglais) sur gregpalast.com : [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [10] [11] [12] [13]
  12. Traductions des articles de Greg Palast
  13. Comment Wall Street a liquidé Elliot Spitzer

[modifier] Sites en anglais