Discuter:Grades de l'armée française

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20 octobre 2006 à 22:27 (CEST)J'ai corrigé les définitions des grades de généraux d'armée et de corps d'armée. Je ne sais d'où venait cette information, en tout cas elle est visiblement fausse (cf. : Grades dans la Marine selon le Ministère français de la Défense). --Hasting 15 juillet 2005 à 10:42 (CEST)

Je ne les ai corrigées que pour l'armée de terre, et le ferai bientôt pour les autres armes si je ne suis pas contredit entre temps. --Hasting 15 juillet 2005 à 11:03 (CEST)

Tu es contredit ;-). Le dernier statut des militaires fait clairement état de la position des généraux de corps et d'armée [1] : Les généraux de division, les généraux de division aérienne et les vice-amiraux peuvent respectivement recevoir rang et appellation de général de corps d'armée, de général de corps aérien ou de vice-amiral d'escadre et de général d'armée, de général d'armée aérienne ou d'amiral. . Cornelis 15 juillet 2005 à 16:25 (CEST)

Sommaire

[modifier] Adjudants

"Dans les armes à cheval, l'adjudant-chef est appelé « Mon lieutenant » par les grades inférieurs, mais « Mon adjudant » par les grades supérieurs"

Il me semble que seuls les subordonnés utilisent le « mon » avant le grade. Il faudrait d'ailleurs préciser comment on s'adresse aux femmes militaires. Apokrif 14 septembre 2005 à 23:34 (CEST)


La tradition dont il est question n'est valable que dans l'arme-blindée-cavalerie. On appel un Adjudant-Chef "Mon Adjudant-Chef", qu'on ait un grade supérieur ou inférieur. Par ailleurs, certes, les adjudants et les adjudants-chef peuvent commander une section (36 personnels) ou plus souvent être chef de section adjoint. Mais ce n'est pas courant. Etre adjudant ou adjudant-chef implique un minimum d'ancienneté, donc des capacités physiques pas tout à fait comparables à celles d'un jeune Lieutenant. La pluspart du temps, mis à part les armes d'élites ou l'instruction, on retrouve les adjudants et les adjudants chefs à la tête des services (secrétariat, restauration, munition, soute). Chaque compagnie possède un adjudant d'unité, chargé de la bonne marche des locaux.--Th0mas 9 novembre 2005 à 15:39 (CET)

Les grades subalternes tout comme les grades supérieurs appellent les femmes gradées par l'appellation de leur grade : "exemple : adjudant" ou "capitaine" sans employer le "mon" précédent le grade. Il est admis de les appeler également "madame". (message laissé par 80.125.117.107 sur ma page perso) Apokrif 1 décembre 2005 à 20:05 (CET)

En ce qui concerne l'appelation des femmes, officiers ou sous-officier, ce sont tous les personnels, supérieurs et subordonnés qui appellent les adjudants et adjudant-chefs par leur grade en omettant le "mon". Petite précision quant aux appelations : tout supérieur peut appeler un subordonné par son grade, son nom et son grade, ou son nom uniquement (source : TTA 150 manuel du sous-officier de l'armée de Terre). davric 05 avril 2006

[modifier] Gendarmerie

  • Existe-t-il des armées, corps d'armée... dans la gendarmerie, comme la formulation de l'article le laisse supposer ? (on dirait en fait un copier-coller de « armée de terre »).
  • Qu'en est-il des grades dans les diverses branches de la gendarmerie: maritime, aérienne...?
  • Quels galons portent les élèves des écoles d'officiers et de sous-officiers de la gendarmerie ?

Apokrif 14 septembre 2005 à 23:39 (CEST)

Réponses : question n° 1 : Il existe des généraux d'armée, de corps d'armée... mais les unités correspondantes sont articulées différemment. En Gendarmerie Départementale (de l'unité de base à l'unité la plus haute) : - La brigade : commandée par un adjudant ; - La compagnie : commandée par un capitaine ou un chef d'escadron ; - Le groupement : commandé par un lieutenant-colonel ou un colonel ; - La région (appellation depuis 2005 à la place de légion) : commandée par un colonel ou un général de brigade ou de division pour les régions les plus importantes. Cette dernière est placée directement sous l'autorité du Directeur Général de la Gendarmerie. N'oublions pas que la gendarmerie départementale française comprend des grades issus de la cavalerie et par conséquent de l'armée de terre. Précision par --TempsX 19 janvier 2006 à 22:08 (CET) jusqu'à la 1ère guerre mondiale, la gendarmerie n'était qu'un bureau d'arme de la Cavalerie, ce qui explique à la fois la similitude dans l'appellation des grades et la couleur blanche des galons (hormis la mobile et la garde républicaine)


question n° 2 : Concernant les grades de la gendarmerie maritime ou de la gendarmerie de l'air, ils sont d'apparence identiques aux grades des armes pour lesquelles la gendarmerie est placée pour emploi mais les appellations sont celles de la gendarmerie. Précision par true_cricket : Les grades de la gendarmerie maritime sont argent et non or, comme le sont ceux de la Marine Nationale.

Désolé de porter la contradiction, mais les insignes de grade de la gendarmerie maritime sont les mêmes que ceux de la marine nationale. Les appellations sont celles de la gendarmerie. Les personnels affectés en gendarmerie de l'air portent, eux, des galons semblables à ceux de l'armée de l'air, mais argentés. --Mangouste35 21 octobre 2006 à 00:21 (CEST)

question n° 3  : les galons portés par les élèves officiers de la gendarmerie sont celui du grade d'adjudant-chef (1 galon blanc au centre duquel se trouve un petit liseré rouge) Précision par --TempsX 19 janvier 2006 à 22:13 (CET) les élèves officiers ne portent pas le galon "d'adjudant-chef" mais directement "l'alpha" puis ils portent "l'alpha" correspondant au grade d'aspirant (appelé "mon lieutenant") il s'agit d'un galon ayant la forme de la lettre grecque du même nom. En fin de cycle, le galon attribué est celui de sous-lieutenant (un galon blanc). A la sortie de l'école des officiers de Melun, les officiers sont promus au grade de lieutenant (double galon blanc) avant d'être affecté en unité. Concernant les élèves sous-officiers, ils ne portent aucun galon jusqu'à environ la mi-stage (durée totale 1 an). A cette période ils se voient attribués un galon doré en forme de chevron rayé d'un liseré rouge). A la fin du stage, le sous-officier porte le chevron blanc (gendarmes départementaux) ou doré (gendarmes mobiles ou gardes républicains). Les galons de la gendarmerie sont porté sur un support de type "scratch" (pour ne pas citer de marque) au niveau de la tenue de combat ou du polo d'intervention. Le galon est également porté sur des fourreaux de pattes d'épaule pour les autres effets de service courant. Au niveau de la tenue de cérémonie, les galons figurent sur le bas des manches de la vareuse ou de la tunique. Précision : Sur les fourreaux noirs (officiers et sous-officiers de gendarmerie) devant les grades on retrouve la grenade surmontée d'un double chevron pour la gendarmerie départementale et la gendarmerie mobile sauf pour la garde républicaine où il n'y a aucun chevron au-dessus de la grenade. Sur le pantalon bleu de cérémonie les officiers portent une double bande noire sur la longueur des jambes avec un petit liseré noir au milieu des deux bandes. Les sous-officiers ne portent qu'une simple bande noire sur les jambes de pantalon. Les gendarmes adjoints ne portent qu'un pantalon bleu uni. Ces bandes n'existent plus sur le pantalon d'intervention bleu marine qui ressemble à un pantalon de tenue de combat.

[modifier] A ma connaissance

Précision par TempsX, offcier des armes -- On en parle pas d'armée en gendarmerie, mais de direction (il n'existe pas d'état-major mais un e direction générale). Ensuite, je em demande si le plus haut gradé de la gendarmeire n'est pas géné de division, ensuite y aurait dc plus rien.

Précision d'un sous-officier de gendarmerie en activité : Depuis 2005, les Légion de Gendarmerie qui s'articulaient au niveau d'une région administrative sont dénommées "Région". Elles peuvent être sous le commandement d'un colonel ou d'un général (celui-ci étant plus fréquemment un général de brigade "2 étoiles"). Quant à la 2ème partie de la question, le grade le plus élevé dans la gendarmerie correspond à celui de général d'armée. Il correspond actuellement à la fonction de Directeur Général de la Gendarmerie.

Petite précision d'un officier supérieur de gendarmerie en activité. Les grades sont identiques dans les armées Terre Air et Mer puisqu'ils sont définis par le statut général des militaires, communs à tous. Seules les appelations changent. S'agissant des officiers généraux, le dernier grade est celui de général de division. Pour les 4 et 5 étoiles, ce sont des "appellations". Actuellement il y a deux généraux d'armée en gendarmerie : le directeur général et l'inspecteur général des armées - gendarmerie

[modifier] à propos des symboles

Il serait peut-être pertinent d'indiquer ou se trouvent les symboles (chevrons, barettes, etc...) physiquement sur la personne qui les porte. Et peut-être qu'il serait également interessant de faire une représentation du "carré de 5x5 cm au milieu de la poitrine" ?

[modifier] "hiérarchie médiévale générale"

"Le SEA comporte des sous-officiers et des officiers du corps technique et administratif (OCTASEA), qui ont les galons et appellations de la hiérarchie médiévale générale" je suppose qu'il faut lire "hiérarchie générale" ? Apokrif 23 décembre 2005 à 16:58 (CET)

[modifier] Bosco (vocabulaire maritime)

Est-ce que "bosco" est actuellement employé pour désigner un grade de la marine nationale ? Apokrif 23 décembre 2005 à 16:59 (CET)

  • Non, et il ne l'a jamais été. C'est une fonction : le bosco est, à l'origine, le maître manoeuvrier (chef du secteur manoeuvre). Par extension, on l'utilise couramment pour désigner tout marin de cette spécialité. ThomasDG 23 décembre 2005 à 18:45 (CET)

[modifier] Caporaux-chef pompiers de Paris

D'après http://www.protectioncivile.org/ressources/grades.htm, les caporaux-chefs de la BSPP ont pout insigne trois chevrons rouges, et non 2 rouges+1 doré. Idem d'après http://spompier.ifrance.com/etrepompier.html , mais on ne sait pas bien si les photos de galons concernent les pompiers civils ou bien la BSPP.

Effectivement, les CCH de la BSPP portent ne portent pas de chevron doré, mais exclusivement des chevrons rouges. davric

[modifier] Commandant et chef d'escadron

Chef d'escadron commande habituellement une compagnie ou une section de recherche, ou adjoint au commandant de groupement

commandant de la gendarmerie mobile 
commandant de la gendarmerie départementale 

N'y a-t-il pas eu un mauvais copier-coller, qui fait apparaître un commandant là où, comme le dit la première phrase, on attend un chef d'escadron ? A préciser: dit-on "(mon) commandant" à un chef d'escadron ? Apokrif 13 mars 2006 à 14:37 (CET)

  • A vérifier, je ne suis pas dans l'artillerie, mais je pencherais effectivement pour "mon commandant". En tout cas, ça n'est certainement pas "mon chef d'escadron(s)", et "chef d'escadron(s)" serait bien le seul officier à qui l'on ne dise pas "mon".. De toute façon, statutairement le grade est identique, et dans la marine on dit bien "lieutenant" à un enseigne de vaisseau, ou "commandant" à un officier supérieur, ce n'est pas choquant que l'appelation soit différente du grade..

Y'a-il un biffin pour confirmer ?

Même si je ne suis pas biffin, je confirme : un chef d'escadron (dans l'artillerie), tout comme le chef d'escadrons (de la cavalerie) et le chef de bataillon s'appelle "mon commandant". Eric 4 avril 2007 à 20:13 (CEST)

[modifier] tricorne

les tricornes du personel feminin de la marine ne parte pas leur grade ( à leur grand damne) par contre le tricorne porte le coeur de quete caractéristique de leur corps ( officier , officier marinier , equipage).

[modifier] Gendarmes

J'ai ajouté un lien sur la gendarmerie, est-ce que quelqu'un peut vérifier/compléter, par exemple pour ce qui concerne les majors et les élèves gendarmes ? D'autre part, faut-il ajouter les catégories de gradé et gradé supérieur (mais d'après le lien, les brigadiers ne seraient pas des gradés, il me semble qu'ils le sont dans l'armée de terre), et un maréchal des logis volontaire n'est pas un sous-off ?) Apokrif 21 avril 2006 à 00:35 (CEST)


Les brigadiers (ou brigadiers chefs) ne sont pas des sous-officiers et ce quelle que soit l'armée ou l'arme.

Un maréchal des logis volontaire est, quant à lui, sous-officier tout comme un aspirant volontaire est officier

[modifier] Commandants aux galons jaunes dans la cavalerie ?

Dans les explications qui concernent les commandants, il est mentinoné que dans certaines unités de cavalerie, les commandants arborent les galons dorés. Serait-il possible à l'auteur de donner des exemples (ou de citer une unité) car jusqu'alors je n'ai encore jamais rien vu de tels, excepté au 13e Régiment de dragons parachutistes qui est un régiment interarmes de par son recrutement. Eric 27 avril 2006 à 13:40 (CEST)


Les officiers et sous-officiers du régiment de spahis portent tous des galons dorés (sauf les adjudants, évidemment) --Mangouste35 20 octobre 2006 à 17:02 (CEST)

[modifier] Hommes de troupe et hommes du rang

Quelqu'un pourrait-il confirmer ou infirmer l'appartenance des caporaux (et caporaux-chefs) aux hommes du rang et/ou aux hommes de troupe: extrait de Wikipédia:Pages à supprimer/Catégorie:Grande école :

« Concernant les militaires, les hommes de troupes ne sont pas gradés (par définition même),  »

« http://www.defense.gouv.fr/sites/terre/decouverte/personnels/grades/les_grades_de_larmee_de_terre/ : «caporal est un chef dizenier (chef d’une dizaine d’hommes). Gradé d’un rang inférieur» TLFi : « GRADÉ, -ÉE, adj. et subst. A. ARM. (Soldat) qui est pourvu d'un grade, particulièrement d'un grade inférieur » Le site du ministère classe les caporaux dans les hommes de troupe, mais il faudrait vérifier s'il n'y a pas une confusion entre hommes de troupe et hommes du rang (j'ai cherché rapidement sans trouver de texte officiel, vous auriez une référence ?) Cela dit, il semble que dans la gendarmerie on dise "gradé" seulement à partir de maréchal des logis-chef; mais dans ce cas comment appelle-t-on les GAV brigadiers et brigadiers-chefs ? »

Apokrif 8 août 2006 à 17:53 (CEST)

  • Pour commencer, les caporaux et caporaux-chefs font bien entendu partie des hommes du rang (ou troupe). Cela dit, le terme gradé pour les différencier des 1ere classe ou 2ème classe est courant, et figure dans le le Larousse comme tel. La première phrase peut porter à confusion. En fait quand on désigne les caporaux comme gradés, c'est en les comparant aux 2ème et 1ère classe. Mais bien sûr ils ne sont pas pas sous-off, ne sont pas des gradés "lourds".

Thomas  8 août 2006 à 19:06 (CEST)

    • Je me souviens qu'en 1979, quand j'ai fait mon service militaire, on m'a proposé de rejoindre le "Peloton des élèves gradés", ce qui m'a valu d'être nommé caporal après 7 mois de service, caporal-chef après 9 et sergent PDL au bout de 11. On peut donc penser que les caporaux et caporaux-chefs sont des "gradés". --Delio 9 mars 2007 à 15:12 (CET)


Reprenons tout... Un gradé est un militaire qui possède un grade, mais l'appellation ne correspond pas à une catégorie précise. Ainsi, dans l'armée de terre on parle de "gradés" ou de "petits gradés" pour les caporaux, caporaux-chefs et assimilés, alors que dans la gendarmerie le terme est utilisé pour désigner les MDL/chefs, adjudants et adjudants-chefs.
En fait, le statut des militaires est partagé en deux catégories principales :
  • les officiers, qui sont propriétaires de leur grade (depuis une loi de Charles X, si je ne m'abuse) : ils ne le perdent jamais, même retraités, sauf démission ou radiation et
  • les personnels non-officiers. Ces derniers sont répartis en deux catégories : les sous-officiers et les militaires du rang (autrefois hommes du rang, mais féminisation obligeant... l' appellation a changé).
Pour faire simple: la hiérarchie militaire est la suivante suivante (les appellations dans l'armée de mer ou marine nationale sont différentes mais correspondent aux mêmes grades) :
  • Maréchaux de France et amiraux de France
  • Officiers :
    • Officiers généraux (général de brigade, général de brigade aérienne ou contre-amiral et général de division, général de division aérienne ou vice-amiral, ces derniers pouvant recevoir rang et appellation de général de corps d'armée, général de corps d'armée aérienne ou vice-amiral d'escadre et de général d'armée, général d'armée aérienne ou amiral)
    • Officiers supérieurs (de commandant ou chef de bataillon ou d'escadron ou d'escadrons ou capitaine de corvette à colonel ou capitaine de vaisseau)
    • Officier subalternes (de sous-lieutenant ou ensigne de vaisseau de deuxième classe à capitaine ou lieutenant de vaisseau.)
  • Aspirants
  • Sous-officiers ou officiers mariniers (corps des majors et sous-officiers autres que les majors) :
    • Majors (le corps est actuellement en instance de dissolution)
    • Sous-officiers supérieurs (adjudant ou premier maître et adjudant-chef ou maître principal)
    • Sous-officiers subalternes (sergent ou second-maître et sergent-chef ou maître, avec le grade intermédiaire de gendarme pour la gendarmerie)
  • Militaires du rang :
    • de soldat (terme légal générique pour soldat, canonnier, artilleur, cavalier, marsouin, bigor, chasseur, sapeur, transmetteur, conducteur, aviateur, etc. selon les armées et les armes) ou matelot à caporal-chef ou quartier-maître de 1ère classe (ou brigadier-chef, même remarque que pour les soldats). Il n'y a pas de 2ème classe (sauf à la SNCF ou dans le métro !) mais un soldat peut recevoir la distinction de 1ère classe, qui n'est pas un grade.
L'appellation "homme de troupe" n'a pas d'existence réglementaire. On parlait de "la troupe" pour désigner les exécutants, de "la troupe" pour désigner la force armée (faire donner la troupe) voire même de "troupe" pour désigner le tabac qu'on distribuait gratuitement, puis pour une somme modique, aux militaires... (Les dernières cigarettes ne s'appelaient d'ailleurs plus "Gauloises" avec la mention "troupe", mais "Vente restreinte" le célèbre casque gaulois étant remplacé sur le paquet bleu par un casque Adrien surmontant une ancre de marine et des ailes).
Une pique (gentille !) à Delio : J'ai encadré des pelotons d'élèves gradés et des pelotons d'élèves sous-officiers en régiment : Les premiers étaient nommés caporaux au 4è mois et les sergents vers le 6ème mois. Sur un service militaire de 12 mois, il n'aurait pas été rentable pour nos impôts de nommer des sergents PDL au 11ème mois. Soit les générations des années 80 étaient meilleures que celles des années 70, soit Delio était mauvais !!! lol !
Mangouste35 9 mars 2007 à 16:29 (CET)
Je prends la pique à deux mains et la retourne. Delio était (et est toujours) une grande gueule. Ce qui lui a valu d'être major du PEG et dernier nommé... ;) --Delio 20 mars 2007 à 16:30 (CET)
Et bien cette réponse (la précédente en fait) me semble exhaustive à ceci prêt que je serais tenté d'y apporter deux bémols :
1/ Je n'ai jamais entendu dire que les majors (qui ne forment plus un corps à part entière, mais font partie de celui des sous-officiers) allaient disparaitre ; même s'il est vrai que les conditions d'accès au grade sont en pleine (r)évolution et que le concours devrait être remplacé par un examen, ils ne sont pas en voie d'extinction ;
2/ et si l'expression de "sous-officier subalterne" est quotidiennement employée pour désigner les sergents et sergent-chefs dans l'armée de Terre, elle semble abusive. On n'en trouve aucune trace, ni sur le site de la défense, ni sur le TTA 150, et sa simple évocation faire bondir de rage mon chancelier ainsi que mon PSO...
Ceci-dit, si d'aventures, quelqu'un avait une référence précise sur le sujet, je serai bien évidemment preneur. Eric 20 mars 2007 à 21:23 (CET)
1- Jusqu'à présent, les sous-officiers de carrière (de l'armée de terre et des autres armées ou services) constituaient deux corps, le corps des majors, recrutés par concours ou au choix (dans la limite de 35% des nominations annuelles) et le corps des sous-officiers autres que les majors, recrutés parmi les sous-officiers sous contrat. C'est le corps des majors qui va disparaître, et non pas le grade de major.
Pour information, le corps des majors qui comporte le grade unique de major, devait à l'origine en comporter deux, major et major "principal" ou une appellation similaire. Ce projet n'a pas été retenu.
2- Les appellations de "supérieurs" ou "subalternes" ne sont pas dans les dispositions statutaires des sous-officiers (je ne sais pas si les statuts particuliers faisant suite à la loi du 24 mars 2005 portant statut général des militaires sont publiés), mais sont sans doute employées pour faire un parallèle avec celles des officiers. Les seuls degrés employés pour répartir, dans leur grade, les sous-officiers autres que les majors dans les statuts particuliers applicables aux sous-officiers étaient les "échelles" 2, 3 et 4 (à l'exception des MDL/C, adjudants et adjudants-chefs de gendarmerie tous classés à l'échelle n° 4 en raison de leur qualification professionnelle particulière). Mangouste35 4 avril 2007 à 17:17 (CEST)

[modifier] Demande d'aide pour identifier un grade de 1914

Bonjour! Un spécialiste des grades militaires pourrait-il m'aider à identifier précisément le grade de ce militaire en 1914, à savoir 6 chevrons sur la manche? Et combien y avait-il de grades entre le sien (que je connais pas) et celui de lieutenant? Merci.--Greguar 21 décembre 2006 à 13:41 (CET)

Bonjour.
A priori il ne s'agit pas d'un grade, mais de chevrons d’ancienneté de présence (portés au bras gauche). On attribuait aux militaires de tout grade un chevron pour une année effective de présence dans la zone des armées, et un chevron supplémentaire pour chaque nouvelle période de six mois.
Il existait aussi des chevrons de blessure, portés au bras droit.
Les chevrons étaient en forme de V renversé or ou argent selon l’arme pour les officiers et sous-officiers et en laine ou coton bleu foncé, placé sur le milieu du haut de la manche de l’effet, pour les caporaux ou soldats. Sur les effets de combat ces chevrons étaient pour tous en drap, laine ou coton bleu foncé. Mangouste35 21 décembre 2006 à 14:51 (CET)
Bonjour Mangouste35! Merci pour ces informations, mais ça n'est pas rassurant ça. Si je comprends bien, le militaire sur la photo pourrait être un soldat de 2ème classe avec 6 ans d'ancienneté? J'espérais qu'il aurait un grade du genre Sergent, cela aurait simplifié mes recherches...--Greguar 21 décembre 2006 à 15:06 (CET)
En effet, on ne voit aucun insigne de grade au bas des manches. Donc ce doit bien être un soldat, avec 3 ans et 6 mois d'ancienneté. Mangouste35 21 décembre 2006 à 15:20 (CET)
Merci! Le problème c'est que le soldat en question est censé être mort en 1914 ou 1916 d'après l'histoire familiale, donc 3 ans et demi d'ancienneté, ça me paraît incompatible. À moins que ces chevrons étaient accordés aux militaires professionnels avant 1914?--Greguar 21 décembre 2006 à 15:41 (CET)
Hélas ! mon érudition à ce sujet ne va pas jusque là... mais c'est possible. Les chevrons d'ancienneté (les brisques, d'où le terme de briscard) remontent aux armées d'ancien régime, et les condition d'attribution ont changé au cours de siècles. Par exemple, dans l'infanterie de ligne de la grande armée napoléonnienne, les chevrons d'ancienneté se portaient en laine écarlate sur le bras gauche, un pour dix ans de service, deux pour quinze ans et trois pour vingt ans. Cela dit, je ne sais pas s'il y avait des hommes de troupe « professionnels » avant la guerre de 1914... Mangouste35 21 décembre 2006 à 15:53 (CET)
Sans vouloir abuser, est-ce que cette autre photo, prise probablement au moment où il a fait ses classes, permet de conclure qu'il était dans un régiment qui portait le numéro 24 au moment de l'entrée en guerre? Sachant qu'il doit y avoir quelques années entre les deux photos...--Greguar 21 décembre 2006 à 16:13 (CET)
J'avoue mon ignorance... La chéchia laisse à penser qu'il s'agit d'une unité de l'armée d'Afrique, et les boutons semblent être -mais on ne distingue pas très bien- ceux de l'artillerie. En revanche, il n'y a pas les 3 chevrons caractéristiques des unités d'Afrique... Alors qu'en penser ? Peut-être un 24ème Groupe d'Artillerie d'Afrique ? Ils ont été fondés en 1910. Essaie de demander un webmestre de http://military-photos.com qui a un site très bien documenté sur la photographie militaire de 1850 à 1914. Il semble bien connaître le sujet. En tout cas l'énigme est intéressante Mangouste35 21 décembre 2006 à 16:51 (CET)
Merci du conseil! J'ai interrogé le webmestre de ce site et il m'a répondu qu'il s'agit du 24ème régiment de Zouaves. L'ennui c'est que ce régiment n'existe pas en 1914. Donc soit la chéchia était là pour se marrer (mais je ne sais pas si c'est tellement le genre de l'Armée de prêter des chapeaux pour le côté humoristique!), et il faisait alors partie du 24è régiment d'infanterie, soit c'est au-delà de mes capacités de compréhension... En tout cas merci pour les informations. Juste une chose : mon père me demande d'où vous tenez l'information sur les chevrons d'ancienneté? Car il n'en a jamais entendu parlé.--Greguar
Je ne suis même pas certain qu'ait existé un 24è régiment de zouaves. J'ai cherché deci-delà et je n'ai rien trouvé. Il y a eu un 24ème régiment d'infanterie coloniale, créé en 1902, qui tenait sa garnison française à Perpignan et qui est devenu 24è régiment de tirailleurs coloniaux en 1923 puis de tirailleurs sénégalais en 1926, puis à nouveau 24è RIC en 1939. Mais je ne sais pas si les troupes coloniales portaient la chechia. En plus, mais les détails ne sont pas assez nets, on dirait bien des boutons d'artillerie.
Pour les chevrons d'ancienneté, après avoir bourlingué une vingtaine d'années dans les armées françaises, on apprend quelques bricoles. Je pense qu'on doit bien trouver quelques renseignement à leur propos sur le net Mangouste35 21 décembre 2006 à 19:22 (CET)
Cela me semble peu problable que cette photo soit de 1914, pour la raison que le soldat en question porte une fourragère qui n'a été instituée que le 21 avril 1916 et officialisée en 1918. Quant à la décoration qu'il porte, n'est-ce-pas l'insigne des blessé institué le 11 décembre 1916 ? 82.242.236.21 28 juin 2007 à 16:32 (CEST)

[modifier] Anciens grades

La section Anciens grades a été modifiée en supprimant l'allusion aux six étoiles portées par le général gouverneur militaire de Paris, avec une référence au site du service historique de la défense
(http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/04histoire/dossierdushd/grade/grade2.htm) qui consacre un paragraphe à ce sujet : Pour mémoire : la légende des six étoiles.

Je ne doute pas du bien fondé des conclusions de l'auteur de cet article cité en référence, mais on peut néanmoins s'interroger sur ses compétences. En effet, quelques lignes plus haut, on peut lire, à propos des "appellations" de général de corps d'armée et d'armée : « Ces appellations officielles durent jusqu'au décret du 6 juin 1939 qui les simplifie en "général de corps d'armée et général d'armée". Néanmoins, l'annuaire des officiers d'active a conservé, dans ses pages réservées aux généraux, l'habitude ancienne et indique : "général de division ayant rang et appellation de...". »

Or, la Loi 2005-270 24 Mars 2005, portant statut général des militaires, en son titre II, chapitre premier, article 19, 3°, stipule : « Les grades des officiers sont : ...
g) Général de brigade, général de brigade aérienne ou contre-amiral ;
h) Général de division, général de division aérienne ou vice-amiral
.
Les généraux de division, les généraux de division aérienne et les vice-amiraux peuvent respectivement recevoir rang et appellation de général de corps d'armée, de général de corps aérien ou de vice-amiral d'escadre et de général d'armée, de général d'armée aérienne ou d'amiral. »...

Si le rédacteur du service historique a mis autant de sérieux à se renseigner sur les hypothétiques 6 étoiles du gouverneur militaire de Paris qu'il en a mis à rechercher une loi de 2005, qui est loin d'être une simple habiude ancienne, on peut se demander s'il n'est pas nécessaire de pousser plus avant les investigations... Si quelque féru d'histoire et de textes réglementaires s'en sent le courage... Mangouste35 7 février 2007 à 21:35 (CET)

[modifier] Adjudants de cavalerie

"Dans la Cavalerie, un tradition remontant à l'époque napoléonienne veut que les adjudant-chefs et adjudants soient appelés "mon lieutenant". En effet, pendant les batailles meurtrières des campagnes de la Grande Armée, les sous-officiers supérieurs prenaient le commandement lorsque tous les officiers subalternes étaient tués. Ils y ont gagné cette appellation" On dit aussi que Napoléon en les voyant les aurait pris pour des lieutenants: qqn peut donner une source pour l'origine ? Apokrif 19 mars 2007 à 22:20 (CET)

[modifier] Féminisation des grades

Je ne suis pas d'accord avec les appellations concernant la féminisation des grades dans l'armée. En effet, ceux-ci sont définis dans le statut général des militaires (SGM). Or ce document est régi par la loi et ne comporte pas d'appellation de grade féminisé. Il convient d'appeler un Commandant féminin : Commandant.

Y a-t-il un texte de loi qui mentionne de manière systématique les deux vocables de "avocat" et "avocate" ?
Je ne pense pas, en l'occurrence, qu'il soit indispensable d'attendre un texte législatif qui précise cette féminisation alors qu'un autre impose de féminiser les noms de professions... Eric 15 juin 2007 à 21:19 (CEST)

[modifier] Précisions concernant la Marine Nationale

Pour les modification commentée par « correction des informations erronées ---> voir discussion »

Un contributeur (MAURICE Daniel pour ne pas le nommer...) a modifié plusieurs parties du chapitre de la Marine. Il a fait plusieurs grosse erreurs, que j'ai corrigée.

J'en profite pour dire plusieurs choses concernant la Marine :

  1. On ne dit pas « militaire du rang », mais « équipage ».
  2. L'ancre des manchons portés par les OM, les OMS et les équipages ne sont pas identiques aux ancres présentes par les épaulettes des officiers.
  3. Le report de la date d'obligation de porter les manchons à ancres est bien dû à une mauvaise gestion des stocks (fait relaté par le SERMACOM de Toulon dans une note interne).
  4. « Monsieur l'aspirant » est une appellation utilisée par les majors, je l'ai personnellement et couramment entendue.
  5. Les abréviations des matelots de 1e et de 2e classe sont M01 et M02, avec un 0 (zéro), et non un O (lettre).

M01 MAROT (d) 6 avril 2008 à 14:02 (CEST)