Grégoire Jagot

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Grégoire Marie Jagot, né le 21 mai 1750 à Nantua et mort le 22 janvier 1838 à Toul, est un homme politique révolutionnaire français.

Juge de paix à Nantua, Jagot fut élu député de l’Ain, le 1er septembre 1791, à l’Assemblée législative, puis le 5 septembre 1792, le quatrième sur six, à la Convention nationale, où il siégea avec les Montagnards.

Directement envoyé en Savoie, en septembre 1792, avec Hérault de Séchelles, Simond et l’abbé Grégoire pour y organiser le département du Mont-Blanc, il était absent lors du procès de Louis XVI et ne prit pas part aux votes. Il écrivit cependant que « convaincu des crimes de Louis, il prononçait sa condamnation. »

À son retour, il devint secrétaire de la Convention, et le 28 mai 1793, il s’opposa au rapport du décret qui avait cassé la Commission des Douze la veille.

Il devint ensuite membre du comité de division et du comité de sûreté générale, mais fut exclu de ce dernier.

Favorable aux Jacobins, il fut décrété d’arrestation après le 9 thermidor an II et, suite aux troubles du 12 germinal an III, il fut décrété d’accusation le 29 mai 1795, emprisonné le 2 juin 1795, mais finalement libéré par l’amnistie d’octobre 1795.

Il se retira à Toul, où il vécut jusqu’à sa mort.

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