Gouffre des Vitarelles
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Le gouffre des Vitarelles est une doline profonde du département du Lot et un des accès à la partie souterraine de l'Ouysse : réseau de plus de 14 kilomètres de long.
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[modifier] Description
[modifier] Situation générale
Le gouffre des Vitarelles se trouve en France dans le département du Lot, sur le causse de Gramat. Il se trouve à cinq kilomètres de Gramat, dans l'enclos du Centre d'Études de Gramat (terrain militaire) dépendant de la Délégation générale pour l'Armement. Il s'ouvre à 100 mètres d'un petit pont de pierre, dit de la Vitarelle, enjambant la voie de chemin de fer Brive - Rodez. En allant vers le Nord-Ouest, on trouve 3 autres gouffres semblables : celui des Besaces, celui de Bèdes et celui de roc d'Arène.[1]
En surface, la voie ferrée de Gramat à Rodez suit le tracé de la rivière souterraine.
[modifier] Description du réseau
[modifier] Plan schématique du réseau
[modifier] Le gouffre aérien
Le gouffre aérien est une doline en forme d'entonnoir de 78 mètres de profondeur et environ 440 mètres de circonférence qui s'ouvre sur le plateau calcaire à 310 mètres d'altitude [2]. Du côté Ouest, la pente équipée de rails pour wagonnets est couverte d'une végétation abondante, de l'autre, la falaise est abrupte. En bas, un ancien site d'expérimentation désaffecté occupe le fond du gouffre. Une petite source décrite par Martel jaillit à quelques mètres au dessus du bas de la falaise.
[modifier] Le tunnel et le puits d'accès
Au pied de la falaise, s'ouvre le tunnel horizontal de 8 mètres de long, 2 de large et 2,5 de haut, creusé en 1948. Un mur en béton d'un mètre d'épaisseur percé d'un trou d'homme et une cage cubique de 2 mètres de côté en ferment l'accès. Ce tunnel s'élargit au dessus du puits vertical de 50 mètres, de 1 mètre 60 de diamètre, équipé d'échelles métalliques décalées tous les cinq mètres, qui permettent d'atteindre la galerie fossile [3]. En bas, en face des échelles, débute un gros éboulis qui permet d'accèder à l'aval de la rivière. Au bout de la grosse galerie fossile, au lieu-dit l'embarcadère (repère 0 du plan), coule la rivière des Vitarelles.
[modifier] La rivière principale
[modifier] Vers aval
La rivière coule dans une haute galerie, plus de 5 mètres de large, de faible pente : 5 m sur 680 mètres (0,7 %). Selon la hauteur d'eau, la progression peut se faire à pied ou en bateau. Les rives sont constituées de grands talus argileux jusqu'au siphon Alinat plongé en 1948 (repère 2).
[modifier] Vers l'amont
La pente générale de la rivière depuis l'embarcadère (repère 0) au chaos terminal amont (repère 26) est faible : 30 m pour 6300 mètres (0,4 %). Les galeries supérieures sont très argileuses, du fait des crues : de fortes montées en charge et l'absence de courant entraînent la décantation des particules en suspension dans l'eau. Les galeries actives ne comportent pas d'argile : nettoyage par de forts courants.
De larges et très hautes galeries (de 5 à 20 mètres de large et plus de 40 mètres de haut) remontent jusqu'à la Salle du Cône (repère 20) située à 2250 mètres de l'embarcadère. Les plafond très hauts ne sont souvent pas visibles. En période de basses eaux, la progression se fait en marchant dans l'eau sur les bancs de graviers et ne présente pas de grandes difficultés. On doit cependant franchir : en amont de l'affluent de la méduse : une petite cascade (repère 11), le premier chaos, le deuxième chaos (repère 15), le shunt fossile du passage de Noël (repère 17), la cascade avant la Salle du Cône où la rivière sort d'un gros siphon.
La Salle du Cône est une grande salle (repère 20) de 110 mètres de long, 30 de large et 70 de haut. Le cône d'éboulis et d'argile s'élève au Sud à 43 mètres au dessus de la rivière.
Pour retrouver l'actif en amont, il faut emprunter le passage Taisne (repère 21). Ce sont des conduites fossiles, basses et chaotiques, qui se dirigent vers un balcon à 24 mètres au dessus de la rivière : Les échelles 24 (repère 22), à 3 kilomètres de l'entrée.
La rivière coule alors dans un canyon étroit et très corrodé. La progression y est difficile sur encore plus de 3 kilomètres, en chemin on trouve une grande salle dite de la "Clé de Voûte", des passages de type conduite forcée avec de l'eau profonde et le Chaos Kupieck (repère 25).
La progression est bloquée à 6,3 kilomètes de l'entrée par un grand chaos (repère 26) situé sous la grande doline du Loze à Flaujac-Gare.
[modifier] Les affluents
L'affluent principal de la rivière est constitué par le réseau de la Méduse (repères 4 à 10) qui présente près de 4 kilomètres de grandes galeries. Il pourrait s'agir pour partie d'un ancien conduit fossile délaissé par la rivière principale. Une de ses branches amont est un profond siphon (repère 9) expulsant du sable en temps de crue.
Les autres affluents sont de tailles modestes mais deux ont impressionné les explorateurs par temps humide : les affluents de la panique.
[modifier] Hydrologie
[modifier] Circulation des eaux
[modifier] Origine des eaux
La rivière des Vitarelles draine les eaux de la partie Nord-Est du causse de Gramat, ainsi que celles des ruisseaux se perdant entre les communes d'Issendolus et du Bourg. Les 2 ruisseaux principaux sont l'Ouysse qui se perd à Thémines et le Francès qui se perd à Théminettes. La superficie du bassin d'alimentation est d'environ 40 kilomètres carrés.
[modifier] Résurgences
Dès 1948, deux colorations à la fluorescéine, l'une réalisée par le Génie militaire, l'autre par de Guy de Lavaur, démontrent la relation entre les pertes de Thémines, Théminettes, la rivière des Vitarelles et les résurgences de Cabouy et Saint Sauveur, situées au Sud-Ouest de Rocamadour.
[modifier] Débits et mises en charge
La rivière des Vitarelles ne tarit pas, à l'étiage le débit est de 70 l/s. Par contre, en crue, le débit peut dépasser 5 m³/s. Le réseau se met alors en charge du fait de rétrécissements au niveau du siphon aval et du siphon sous la salle du cône. Le site d'expérimentation installé au fond du gouffre aérien s'est déjà trouvé noyé. Ces mises en charge peuvent alors atteindre plus de 60 mètres.
[modifier] Captages d'eau potable
L'ouverture du puits d'accès du gouffre des Vitarelles était destinée à assurer l'approvisionnement en eaux des installations du Centre d'Études de Gramat, mais les difficultés pour installer une installation de pompage à cet endroit ont conduit les autorités militaires à rechercher un site plus favorable. Les plongées de 1948 ont prouvé que la rivière se dirigeait vers le gouffre des Besaces. Un forage a permis l'installation de la station de pompage à cet endroit.
Dès 1970, l'eau est remontée vers deux stations de traitement avec un débit moyen de 200 m³ par heure (au 11/03/2004).
En juillet 2003, le CEG décide de se désengager de la fourniture de l'eau pour la ville de Gramat. En 2006, la mairie de Gramat fait creuser, en amont du CEG, un puits de 60 cm de diamètre et profond de 120m, à l'aplomb de la retenue d'eau formée par le premier chaos.
[modifier] Vulnérabilité du réseau à la pollution
Le réseau des Vitarelles et plus généralement celui de l'Ouysse est très vulnérable aux pollutions de l'eau.
Une étude de G. Beaudoing [4] de 1988 montre pour un polluant injecté dans les pertes :
- qu'en périodes de basses eaux, le polluant persiste aux résurgences pendant 53 jours, interdisant pendant cette durée tout prélèvement en eau potable.
- qu'en période de hautes eaux, le polluant peut arriver en un jour à la station de pompage des besaces, ce qui nécessite une réaction rapide des autorités.
Une autre étude de J-G. Astruc et G. Beaudoing [5] montre que le réseau n'a aucun pouvoir épurateur.
[modifier] Géologie
Le réseau des Vitarelles se développe dans les calcaires du Jurassique moyen : Dogger. Le puits d'entrée perce les couches du Bathonien. La rivière coule dans les étages qui vont du Bathonien pour l'aval au Bajocien pour l'amont.
[modifier] Historique
[modifier] Les descriptions anciennes
Mentionné par Jacques-Antoine Delpon (1831) dans Statistique ancienne et moderne du département du Lot [6], et dans le guide Joanne [7], le gouffre des Vitarelles ne semble avoir été visité qu'en 1891, par Édouard-Alfred Martel lors de ses campagnes spéléologiques dans le Quercy. Martel rapporte la présence temporaire d'eau dans le fond du gouffre, mais exclut la présence de galeries accessibles à l'homme :
Ces eaux souterraines venaient de Thémines, Issendolus, l'Hôpital (v. p. 294). Jadis elles étaient sans doute beaucoup plus abondantes que de nos jours : elles ont pu gonfler les fentes naturelles du plateau jusqu'à les faire éclater et; à provoquer des effondrements. Aujourd'hui que la précipitation atmosphérique est de beaucoup plus faible, de tout petits conduits profondément enfouis suffisent à l'écoulement souterrain, et les abîmes obstrués et encombrés ne sont plus que des trop-pleins hors de service ou temporaires, dont le fonctionnement nous sera expliqué par la Crousate...[8] E. Fournier dans ses études sur le régime des eaux dans le Quercy (1899-1900) affirme : "le ruisseau souterrain de Thémines, a été retrouvé dans l'abîme des Vitarelles à 260m". Plus loin, il précise que le gouffre a dû servir de point d'absorption des eaux de Thémines - Issendolus" à une époque où les pertes actuelles n'étaient pas encore ouvertes".
De 1923 à 1925, un chercheur local, L. Merle, de Reilhac, radiesthésiste confirmé, détecte la présence d'une rivère souterraine à l'aplomb du gouffre. Il repère une "artère" se dirigeant vers le village de Saint-Chignes qui sera baptisé plus tard, l'affluent de la méduse. Plus tard, il suit la rivière principale vers Flaujac-Gare [9].
[modifier] Le percement de l'accès à la rivière
Fin 1947, dans le cadre d'une recherche des eaux en vue d'implantation d'ouvrages militaires, le Génie entreprend un forage au bas du gouffre. Un tunnel horizontal d'une dizaine de mètres est foré dans la paroi, 10 mètres au dessus de l'éboulis en bas du gouffre. Les déblais servent à remblayer le fond du gouffre. En septembre 1947, le puits artificiel débouche à 49 mètres de profondeur dans une grande caverne. Par chance, le dernier tir a soufflé la paroi d'une grande galerie fossile empruntée par La rivière en temps de crue (repère 0 du plan). La rivière souterraine des Vitarelles était réellement découverte.
[modifier] La découverte du réseau
[modifier] Les premières explorations
La première reconnaissance importante dans la rivière des Vitarelles est lancée à la mi-avril 1948, par le Colonel Plénier de la section Technique Bâtiments Fortifications et Travaux et le capitaine Conte. L'équipe d'explorateurs, principalement composée d'éléments militaires (mais dans laquelle se trouve entre autres le préhistorien gramatois Raymond Lacam), parcourt la galerie principale sur 520 mètres coté aval jusqu'à un siphon important. (repère 2) et parvient en remontant la rivière, coté amont, à atteindre la Salle du Cône à 2250 mètres du gouffre d'entrée (repère 20). Pour concrétiser ces résultats, un relevé très schématique des conduits visités est effectué et clôture l'expédition.
Deux mois plus tard, Guy de Lavaur et ses compagnons sont invités à descendre dans le gouffre. Eux aussi s'arrêtent en haut de l'éboulis de la Salle du Cône (repère 20), mais tout près du gouffre, après avoir escaladé une jolie coulée stalagmitique, ils découvrent l'affluent de la Méduse (repère 3) jusqu'à la "Voûte Basse" (repère 5). Quelques mètres avant cet obstacle, Deudon découvre la Galerie du Carillon (repère 6).
[modifier] Les plongées
La progression dans la galerie aval (Voir plan et repère 2) est barrée par un siphon. Guy de Lavaur, durant l'été 1948, se voit de nouveau sollicité pour plonger dans ce siphon, afin de déterminer, d'une part sa longueur, et d'autre part pour vérifier si les eaux se dirigeaient bien, comme on le supposait, vers le gouffre des besaces. Les eaux étant extrêmement troubles, de Lavaur s'arrête à -10 mètres au pied d'une pente argileuse.
Le 8 octobre 1948, le Groupe de Recherche Sous-Marines de Toulon (GERS) créé par le commandant Jacques-Yves Cousteau arrive au gouffre des Vitarelles. Les plongées se succèdent les 8 et 9 octobre jusqu'à 95 mètres du début du siphon, mais l'obstacle n'est pas vaincu. De retour le 29 octobre, le Lieutenant de Vaisseau Alinat franchit le siphon, long de 115 mètres, et débouche dans une salle basse obstruée 20 mètres plus loin par un talus d'argile et un nouveau siphon [10],[11]. La galerie se dirige effectivement vers le gouffre des Besaces, un deuxième forage, permettra quelques mois plus tard de retrouver les eaux de la rivière souterraine. C'est là que sera établie la station de pompage d'eau potable de la ville de Gramat.
[modifier] Suite des explorations
Les explorations dans la rivière reprennent en 1956, souvent clandestinement, sous la direction de Jean Lesur. Le 25 décembre 1956, ils s'arrêtent au passage de Noël (repère 17) par manque de matériel. À Pâques 1957, Jean Taisne découvre le passage qui porte aujourd'hui son nom, à la suite de la Salle du Cône (repère 21). Par une assez longue galerie argileuse, les explorateurs retrouvent la rivière au bas d'un puits de 24 mètres (non descendu) au lieu dit "Les échelles 24" (repère 22). Fin 1957, un relevé topographique est dressé jusqu'à l'affluent de la Panique [12].
Fin 1957, deux hommes, Jean Lesur et Philippe Renault, buttent à 5500 mètres du gouffre sur un important éboulis excluant toute idée de continuation (repère 25).
À partir du printemps 1971, le GSG (Groupe Spéléologique de Gramat) sous la direction de Jean-Claude Coustou, en contact étroit avec l'administration du CEG (Centre d'Études de Gramat) reprend les explorations et réalise la topographie du réseau. Lors d'une sortie, Christian Kupieck découvre la suite vers l'amont en franchissant le chaos qui porte son nom (repère 25) [13].
Le Comité Départemental de Spéléologie du Lot organisent les 11, 12 et 13 novembre 1983 une exploration dans le but de topographier de l'extrême amont de la cavité : du passage Kupieck (repère 25) au Chaos Terminal (repère 26). Les participants sont Jean Lesur, J. Beaucheron, M. Verlhac, J. Lafaurie, Jean-François Fabriol et M. Besson [14].
La section spéléologie de l'ACL (Association Culture et Loisirs du CEG) obtient l'autorisation d'accès à la cavité à partir de 1992 [15]. Dans le but de mieux connaître la cavité et de l'équiper, l'ACL organise environ dix sorties par an aux Vitarelles. Les équipes sont constituées de spéléologues d'autres clubs de la FFS (Fédération française de spéléologie).
[modifier] Secours du 11 novembre 1999
Le 11 novembre 1999, sept membres de l'ACL rentrent dans le gouffre pour une durée prévue de trois jours. Contrairement aux prévisions météorologiques du 11 novembre à 11h27 de la station de Gourdon, des pluies abondantes tombent sur le département du Lot le 12 novembre à partir de 22 heures. Elles entraînent une montée des eaux à la station de pompage des Besaces à 3 heures le 13/11/99, l'eau monte de 33 mètres dans le puits d'accès du gouffre des Vitarelles. Les spéléologues sont bloqués dans le gouffre près de la Salle de la Clé de Voûte (repère 24). Une opération de secours importante a permis de les faire sortir le 21 novembre par un des cinq forages. Ce forage est situé au lieu dit le Brêt, près de Flaujac. Il permettra aux sauveteurs d'accéder à la salle de la clé de voûte et de rejoindre les spéléologues bloqués pour les évacuer.
[modifier] Références
- ↑ Vue satellite commentée sur Wikimapia
- ↑ Rapport scientifique de Jean-Claude Soulé et Jean-Claude Coustou pour la Direction régionale de la protection de la Nature du Ministère de l'Environnement.
- ↑ Le Centre d'Études de Gramat (1960 - 2000) - ISBN n°2-913506-13-5
- ↑ BEAUDOING G. et al. Traçages et protection des captages dans le karst détermination des paramètres de transfert et prévision de la propagation des pollutions dans le réseau karstique de l'Ouysse causse de Gramat. Hydrogéologie, n° 4, pp. 279-292, 18 fig. 6 tabl.
- ↑ Evaluation de l'épuration naturelle des eaux circulant dans un milieu karstique - Application à la protection des ressources en eau, réseau karstique de l'Ouysse. Causse de Gramat (Lot) par : J-G. ASTRUC, J-M. BARADAT, G. BEAUDOING, M. BOUZIGES, J-C. COUSTOU, D. GETTO, J. RICARD, J-P. SAUTY, A. TARRISSE, A. VICENTE
- ↑ Statistique ancienne et moderne du département du Lot, Delpon, Paris, 1831, 2 volumes 554 p., 495 p., ouvrage couronné par l'Académie des sciences, réédité par Quercy Recherche, Cahors, 1979
- ↑ Guide Joanne : Géographie du département du Lot de Adolphe Joanne, 1879, Hachette, rédité à Paris, Hachette, 1994. In-12, 8 Gravures et 1 Carte.
- ↑ Martel 1894 : Les abîmes de E. A. MARTEL, le Causse de Gramat — Les Goules - CHAPITRE XVII - page 305 à 310 : Gouffre de Bèdes, des besaces et des Vitarelles (1891 - 1893)
- ↑ La rivière souterraine des Vitarelles sous le causse de Gramat, Jean-Claude Coustou, Quercy Recherche n° 1, 1970.
- ↑ Bulletin officiel du Club Alpin Sous-Marin 1950 ?, récit du Médecin Major Devilla du GERS de Toulon.
- ↑ Le Monde du Silence de Jacques-Yves Cousteau et Frederic Dumas, pages 163 à 166, Le livre de poche n° 404.
- ↑ Spéléos Inform - Bulletin du Spéléo-Club de Souillac - mai 98
- ↑ Bulletin du SCS - Automne 99
- ↑ Bulletin n°7 du CDS46 - 1985, page 49 à 52
- ↑ Accord C.E.G. - A.C.L. sur l'accès au réseau des Vitarelles, 20 juin 1992
