Godfroy Langlois
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Godfroy Langlois (26 décembre 1866 - 6 avril 1926) était un homme politique, un journaliste et un avocat québécois. Député provincial de Montréal-Saint-Louis, il était un ardent défenseur du Parti libéral du Québec.
Natif de Sainte-Scholastique, il fait ses études classiques au séminaire de Sainte-Thérèse, au collège de Saint-Laurent et à l'Université Laval, où il étudie le droit.
Très tôt, il entre dans le barreau du Québec en 1886, mais s'oriente ensuite vers le journalisme. En 1890, il commence à publier L'Écho des Deux-Montagnes. Anticlérical, le journal est en difficultés et doit changer de nom en 1892 pour s'appeler La Liberté.
Langlois cesse de publier son journal et se joint à la rédaction de La Patrie, où il est rédacteur en chef de 1897 à 1903. Il travaille par la suite pour Le Canada et fonde Le Pays.
Après avoir présidé le Club national de Montréal, il est élu député libéral dans Montréal-Saint-Louis en 1904, 1908 et 1912 sous Simon-Napoléon Parent et Lomer Gouin. Il a travaillé à la légalisation des syndicats et a instauré diverses mesures libérales.
En 1914, il devient le représentant officiel du gouvernement québécois à Bruxelles, capitale de la Belgique. Il garde ce poste jusqu'au 6 avril 1928, date de son décès.
Dans Mon encrier, Jules Fournier affirme que Langlois entretenait des liens solides avec la franc-maçonnerie. Son biographe, Patrice Dutil, établit clairement l'appartenance maçonnique de Godfroy Langlois.
[modifier] Ouvrages publiés
- La République de 1848, 1897
- Sus au Sénat, 1898
- L'Uniformité des livres, 1908
[modifier] Biographie
- L'Avocat du Diable: Godfroy Langlois et le libéralisme progressiste dans le Québec de Wilfrid Laurier, de Patrice Dutil, Éditions Robert Davies, Montréal, 1996.