Gillian Rubinstein

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Gillian Rubinstein est diplômée en littérature de l'université d'Oxford et a travaillé comme critique de cinéma et éditeur d'art à Londres, avant de s'installer en Australie. Son intérêt de toujours pour la civilisation et la poésie japonaises, pour le japonais qu'elle a appris, a trouvé son apogée dans l'écriture du Clan des Otori.

Née en Angleterre, en 1942, Rubinstein passa son enfance entre l’Angleterre et le Nigéria, pour finalement déménager en Australie en 1973. En plus de huit pièces de théâtre, d’une foule de nouvelles et d’articles, elle a écrit plus de 30 romans. Son premier roman couronné de plusieurs prix, ‘Space Demons’ a introduit le thème de mondes fantastiques, qui reviennent souvent dans ses récits. Des livres tels que ‘At Ardilla’, ‘Foxspell’ et ‘Galaxy-Arena’ ont reçu beaucoup de critiques favorables.

En 2001, Rubinstein publie le premier tome de la trilogie du Clan des Otori sous le pseudonyme de Lian Hearn. Elle a choisi l'anonymat pour que le premier roman de sa saga, "Le Silence du Rossignol", soit jugé pour lui-même et non en fonction de ses précédentes œuvres pour la jeunesse dont le style était radicalement différent. Elle estime également que l'attention doit être portée sur le livre plutôt que sur l'auteur. La publicité l'a par ailleurs toujours mise mal à l'aise.

Le prénom fut choisi à cause de gilLian et le nom Hearn a été choisi en hommage à Lafcadio Hearn, écrivain irlando-japonais du XIXe siècle[1]. La trilogie a lieu dans sur un île fictive, ressemblant à l’époque du Japon ; c’est sa première œuvre destinée à un public adulte. Sortira en 2007 "le vol du héron" et en 2008 sa suite.

«Intrigue parfaitement maîtrisée, écriture riche et limpide. Rien ne manque dans ce conte fantastique à la Shogun qui captivera aussi bien les adolescents que les adultes» ("Lire").

«On retrouve dans la saga des Otori l'ambiance des grands récits de la littérature asiatique comme "Rêve dans le pavillon rouge". Lian Hearn manie aussi avec virtuosité aventure et fantastique, sans oublier les doutes et émois de l'adolescence» ("Livres-Hebdo").

«Hearn envoûte son lecteur en décrivant d'une prose calme et claire les codes de la société japonaise médiévale et les pouvoirs surnaturels de son héros. Elle a créé un monde que j'ai hâte de retrouver» ("New York Times").

[modifier] Notes et références

  1. Présentation de Lian Hearn sur le site de Gallimard