Gerard ter Borch

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Ter Borch le jeune

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Nom de naissance Gérard ter Borch
Naissance 1608
Zwolle
Décès 1681
Deventer
Nationalité Pays-Bas Pays-Bas
Activité(s) peintre
Illustration : Autoportrait

Gérard ter Borch, dit le Jeune, né à Zwolle en décembre 1608 et mort à Deventer le 8 décembre 1681, est un peintre de genre et de portraits hollandais.

Gérard ter Borch commença à dessiner à l’âge de huit ans et fut l’élève de son père Gerard ter Borch, dit le Vieux, peintre d’histoire distingué, qui avait visité Rome. Encouragé sans doute par Avercamp, après un court séjour à Amsterdam (1632), il étudia à Haarlem de 1632 à 1635 chez Pieter de Molyn auquel il a emprunté la simplicité de compositions en même temps qu’il s’est approprié les fines harmonies grises de Frans Hals.

Il visita Londres (1635), l’Allemagne, la France et l’Italie avant de s’établir à Amsterdam où il s’inspira peut-être des œuvres de Rembrandt. En 1646, il partit pour Münster où il peignit, dans la Paix de Münster, les plénipotentiaires des Pays-Bas et de l’Espagne. Il suivit l’un deux à Madrid, où le roi lui fit de riches présents et où il put étudier Vélazquez à qui sa manière doit beaucoup. Revenu dans sa famille, il se maria en 1654 avec une de ses nièces à Deventer, dont il devint le bourgmestre, et où les bourgeois de la ville se disputèrent l’honneur d’avoir leur portrait peint par lui.

Ter Borch a été le maître de Caspar Netscher, et il a eu une influence sur Metsu, Ochtervelt et Vermeer de Delft.

Les Joueurs de trictrac (1640), actuellement à la Kunsthalle de Brême, est la plus connue de ses œuvres de jeunesse qui sont presque toutes des scènes militaires dans le style de Frans Hals. Après son retour d’Italie, il changea de style au profit des scènes plus intimes dont les personnages sont les bourgeois au milieu desquels il vivait.

Ter Borch peignait des portraits avec une rare élégance ; dans ses scènes d’intérieur, il se plaît à représenter des demeures opulentes. Il excellait à peindre les textures telles que le grain d’un tapis, l’éclat d’un vase d’argent, la transparence d’une coupe de cristal et surtout les étoffes, notamment le velours et le satin blanc. Il possédait également au plus haut point l’art de fondre les détails dans l’ensemble. Sa couleur se distingue par sa vigueur et l’harmonie de sa lumière.

[modifier] Référence

  • Émile Michel, Gérard Terburg (ter Borch) et sa famille, Paris, J. Rouam ; Londres, G. Wood, 1887

[modifier] Liens externes

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