Georges Desvallières

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Georges Desvallières (Paris, 1861-1950) est un peintre français.

Arrière-petit-fils de l'académicien Gabriel Legouvé, éléve dans un sentiment religieux, il étudie à l' Académie Julian avec Robert-Fleury et Jules Valadon à l'Ecole des Beaux-Arts. Il expose des portarits et reçoit des récompenses mais une relation privilégiée avec Gustave Moreau l'oriente vers une inspiration mythologique et religieuse .

Il approfondit sa connaissance des Anciens lors d'un voyage en Italie en 1890 et pratique alors un art qui annonce les oeuvres de la maturité: noirceur des sujets, violence de la couleur, conception dramatique de la religion. Il expose divers sujets symbolistes: Narcisse en 1901, Orphée en 1902, La Marche à l'Idéal en 1903 et compte parmi les fondateurs du Salon d' Automne.

En 1919, il fut le fondateur avec Maurice Denis des Ateliers d'Art Sacré , qui ont pour but de rénover l'Art religieux, des ateliers fonctionnant sur le modèle des corporations du Moyen Age et qui promettaient de restaurer l'art chrétien. Desvallières s'était consacré aux sujets religieux après la perte d'un fils sur le front, en 1915. Lui même avait fait la guerre et commandé un bataillon dans les Vosges.

Il s'attaque à divers programmes décoratifs publics ou privés et à des oeuvres liées à la Grande guerre: vitraux de l'Ossuaire de Douaumont, église de Pawtucket aux Etats-Unis etc...[1] Illustrateur de La Princesse lointaine d' Edmond Rostand et de Rolla d' Alfred de Musset, il bénéficiera jusqu'en 1950 des commandes de l'État.[2]

[modifier] Œuvres

  • La Vigne
  • Le Bon larron
  • En soirée, Madame Pascal Blanchard, (épouse du peintre Pascal Blanchard), 1903, huile sur papier marouflé sur toile, Paris, musée du Petit Palais.
  • Le Christ à la colonne
  • Hercule au jardin des Hespérides
  • Station de Chemin de Croix
  • Sujet sacré* La Piéta d'Avignon
  • L'Ascension du poilu

[modifier] Notes et références

  1. Les Peintres de l'âme,le Symbolisme idéaliste en France, Jean-David Jumeau-Lafond
  2. Il répondait à l'Enquête de Charles Morice en 1905: " la nature n'a jamais été qu'un moyen de réaliser une pensée; j'entends par pensée un mouvement de l'âme "