Genas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Genas
Carte de localisation de Genas
Pays France France
Région Rhône-Alpes
Département Rhône (département)
Arrondissement Arrondissement de Lyon
Canton canton de Décines-Charpieu
Code Insee 69 277
Code postal 69 740
Maire
Mandat en cours
Daniel VALERO
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de l'Est Lyonnais
Latitude
Longitude
45° 43′ 56″ Nord
         5° 00′ 10″ Est
/ 45.7322222222, 5.00277777778
Altitude 208 m (mini) – 263 m (maxi)
Superficie 23,84 km²
Population sans
doubles comptes
11 700 hab.
(2005)
Densité 490 hab./km²

Genas est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.

Sommaire

[modifier] Géographie

Commune située à 15 km à l'est de Lyon. Elle a été rattachée au département en 1968 ; avant cette date, elle faisait partie de l'Isère.

[modifier] Communes limitrophes

[modifier] Histoire

Genas Autrefois :

Au moyen-âge, Genas change souvent de maître, le premier seigneur s'appelait Jean de Genas, puis suivirent de nombreux autres maîtres jusqu'aux sires de Chandieu. Les troubles dus à la Guerre de Cent ans semblent bien avoir affecté Genas et Azieu qui alors étaient deux villes distinctes. Le Prince d'Orange aurait démolie la bâtie d'Azieu en 1430, on peut voir des vestiges à Mathan.

A la Renaissance et jusqu'à la Révolution Française, rien ne vient troubler la vie des genassiens. C'est pendant cette période que seront construit la plupart des châteaux situés sur la commune. En 1789, on dénombre une population d'environ 540 habitants.

La première municipalité en 1790 sera dirigée par Antoine Ollagnon. Lors de la révolte des lyonnais et le siège de la ville par les armées de la Convention des genassiens seront réquisitionnés ainsi que de la nourriture et des animaux. Cette situation agaçait les genassiens qui accueillirent favorablement l'avènement de l'empire.

C'est enfin au XIXe siècle que Genas fera l'objet d'un essor considérable. En 1861 Genas compte désormais plus de 2000 habitants. Parallèlement à l'agriculture l'essor industriel deviendra la deuxième source d'emplois pour la commune. Les conflits persistent entre les habitants de Genas et ceux d'Azieu, c'est ainsi que seront construits deux églises et deux groupes scolaires.

Au cours de la première guerre mondiale 92 habitants de Genas et Azieu périront. La paix revenue, la construction d'un tramway, fera de Genas un des lieux favoris des Lyonnais avides de calme et d'air pur. En 1945 on dénombre 1630 habitants. La seconde guerre mondiale fera cinq morts sur la commune de Genas.

Genas regroupe désormais Azieu, Vurey et le bourg de Genas.

GENAS et son histoire :

"Située en plien centre du pays du Velin, la ville de Genas s'est implantée sur une moraine glaciaire datant de l'époque du RISS récent. Les premiers habitants connus seraient donc des Velauni, membres de la tribu des Allobroges, lesquels après une série de batailles sanglantes furent écrasés par les romains : ainsi le futur Dauphiné s'inclut dans la province romaine de la Narbonnaise à partir de -22, et la Pax Romana régna longtemps sur le territoire de notre commune. Un simple coup d'œil sur la plaine dominée par la côte Bernard permet facilement de retrouver le cadastre gallo-romain. Les grandes invasions furent, pour l'ensemble de la Gaule, une période particulièrement trouble, et la découverte de sarcophages au chemin de "dessus les vignes" atteste de l'occupation humaine.

Durant le Moyen-âge, Genas changera souvent de maître, depuis le premier seigneur appelé Jean de Genas, jusqu'aux sires de Chandieu. Il convient cependant de noter que Genas et Azieu forment à l'époque deux communautés distinctes, la seconde dominant l'autre. Ainsi, la châtellenie, dont il ne reste que quelques murs en ruines, s'érige sur le trritoire d'Azieu.

A la frontière du Dauphiné, proche de Lyon il paraît logique que Genas et Azieu souffrent des troubles dus à la Guerre de Cent Ans. En 1430, par exemple, le Prince d'Orange s'empare de la bâtie d'Azieu et une légende bien établie, mais controversée, veut qu'il l'ait démolie.

De la renaissance à la révolution Française, la vie genassienne va s'écouler tranquillement : quelques siècles de paix permettent aux hatibants de cultiver la vigne (il en reste encore quelques traces), les mûriers et le blé. C'est de cette époque que datent les premiers châteaux situés sur le territoire de la commune, comme le château Gandil, Lentement, le centre de gravité de la vie locale se déplace d'Azieu vers Genas Bourg et à la veille de 1789, la commune compte 537 habitants.

La crise frumentaire, les évènements parisiens atteignent bien sûr Genas, avec toutefois un léger décalage dans le temps. C'est ainsi que fut élue la première municipalité, dirigée par Antoine Ollagnon, en 1790. Naturellement, la révolte des lyonnais et le siège de la ville par les armées de la Convention ont eu une influence sur la vie quotidienne des genassiens : réquisitions d'hommes, d'animaux et de denrées, de pus en plus mal supportées par la population. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'avènement de l'empire fut favorablement accueilli.

Le XIXe sera l'époque du premier grand essor genassien : la révolution industrielle bouleverse les mentalités, les modes de vie, et Genas, en 1861, compte plus de deux mille habitants. Si l'agriculture ocnstitue encore la principale richesse économique, il faut aussi tenir compte de l'industrie du velours qui fait vivre environ 400 personnes. Quant aux fabriques de tuiles, importantes à l'époque (une rue actuelle s'appelle rue des tuileries), elles subsiteront jusqu'en 1930. Néanmoins, si la commune se développe, l'harmonie ne règne pas toujours entre les habitants. Ainsi la vieille rivalité opposant habitants du bourg à ceux d'Azieu dégénère parfois en querelles et conflits : ce qui explique la construction de deux églises et de deux groupes scolaires.

1918 : le village a payé un lourd tribut à la guerre, puisque 92 noms sont inscrits sur le monument aux morts. La paix revenue, chacun panse ses plaies tout en découvrant le confort moderne : l'eau courante, l'électricité, mais surtout le tramway qui met Lyon à portée et qui permet aux lyonnais, le dimanche, de venir faire provision d'air pur et de calme à l'étant de Mathan.

Les "Trente glorieuses" de l'après-second conflit mondial vont, en un très court laps de temps bouleverser le paysage genassien : la ville subit une explosion démographique, l'agriculture régresse inexorablement, une zone d'activité est créée et de nombreux employés et cadres viennent se fixer à Genas, bourgade qui a su conserver un visage et un caractère humain, bourgade où il fait bon vivre. Ne dit-on pas parfois qu'elle est "La Suisse de l'Est Lyonnais".

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 1995 mars 2001 Michel Bonnefois UMP
mars 2001 novembre 2006 Michel Bonnefois UMP
novembre 2006 Mars 2008 Michel Loeï UMP
mars 2008 En poste Daniel Valero divers droite
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Historique

Suite à une condamnation pénale en novembre 2006, Michel Bonnefois démissionne de son poste de maire, et le conseil municipal le remplace par Michel Loeï, son premier adjoint. Le 20 décembre 2006, la cour d'appel de Lyon permet à Michel Bonnefois de redevenir éligible et celui-ci tente de reconquérir son mandat. Mais Michel Loeï refuse de lui rétrocéder son fauteuil. Michel Bonnefois fait donc démissionner un tiers du conseil municipal pour provoquer de nouvelles élections.

Le nouveau scrutin s'est déroulé les 18 et 25 mars 2007. La liste "Genas" conduite par Michel Bonnefois a été opposée à celle de son ancien colistier et premier adjoint, ainsi qu'à deux autres listes de droite et une liste de gauche "Genas pour tous" menée par Jean-Baptiste Ducatez.

Les élections de mars 2008 ont de nouveau changé la donne. Michel Loei n'a pas réussi à conserver son siège, et Daniel Valero, gendre de Michel Bonnefois, a ainsi pu venger ce dernier.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
2092 2828 4710 5471 9316 11 140
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

En vous promenant Chemin sous les bois, vous pouvez admirer la Cookies House, construite en 2007, reconnaissable par ses nombreuses pépites.Cette maison fait référence à l'introduction du cookie (cuisine) en France. Autre fait remarquable, maison symbole du XXIe siècle, elle dispose d'une centaine de prises ethernet, les WC adoptant le protocole dit de ine_your_as permettant un débit très élevé.

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Michel Loeï (UMP), actuel maire de Genas

[modifier] Jumelage

Drapeau : Allemagne Ronshausen (Allemagne)

[modifier] Voir aussi

== Elections Municipales 2008 ==

4 listes étaient présentes le 9 mars 2008, pour le premier tour des municipales.


Michel Loei, UMP, maire sortant élu en mars 2007

Mr Marc Renesson, Gauche,

Mme Veronique Peloux-Ruiz, divers droite

Mr Daniel Valero, divers droite

La liste de Mme Ruiz a été éliminé au premier tour. Trois liste étaient présentes pour le deuxième tour.


Résultat définitif : 16 mars 2008

Inscrits 8507 Abstentions 3183 (37%) Votants 5324 (62%) Blancs et nuls 101 (1%) Exprimés 5223 (61%)

Liste présentée par M. Daniel VALERO (Divers droite) 46.98% 2454 voix 25 élus

Liste présentée par M. Michel LOEI (UMP)30.04% 1569 voix 5 élus

Liste présentée par M. Marc RENNESSON (Liste d'union de la gauche) 22.98% 1200 voix 3 élus

Sources : Ministère de l'intérieur

[modifier] Notes et références

  1. Genas sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes