Gérard Engelbach

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Gérard Engelbach est un poète français né à Paris en 1930.

Poète du travail acharné sur la langue, Gérard Engelbach se rattache volontiers aux poètes français classiques. Il a connu le poète André Frénaud et ses premiers poèmes ont été publié par Bernard Pingaud aux Temps modernes. Puis il fut publié au Mercure de France. Il a été proche, soit par l'amitié, soit par ses choix, de Pierre Jean Jouve et André du Bouchet.

Gérard Engelbac est-il un mystique ? En tout cas, sa poésie est à la recherche d'un « Autre », et il se sent « fils d'Abraham », le père des monothéistes. Écoutons-le parler de Jouve, pour entendre sa propre poétique : « Avec Jouve j'étais, je suis en permanence avec le Verbe, la magie du vers et de la phrase de prose aux si longues résonances. Et cette présence sourde, multiple de la Femme ; l'inconscient accepté, affronté, puis apprivoisé, conduit jusqu'aux rives de la lumière. »

[modifier] Publications

  • Poèmes, Mercure de France, 1967.
  • L'Incendie, Mercure de France, 1971.
  • Laser, Mercure de France, 1972.
  • Rue du jeu des enfants, Éditions de l’Athanor, 1977.
  • Rouges contreforts du temps, Saint Germain Des Prés, 1982
  • Peupliers dans ma musique, Sud, 1987.
  • Traverse des vagues, Sud, 1991.
  • Les Lointains, Éditions des Moires, 1996.
  • Dans un arbre éternel, Vallongues, 1997

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