Géo-ingénierie

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La géo-ingénierie désigne les efforts visant à stabiliser le système climatique en gérant directement le bilan énergétique de la Terre, permettant ainsi de surmonter l’effet de serre accru.

[modifier] Les moyens

Ils incluent:

  • l'épandage de fer dans les océans pour stimuler la croissance de phytoplancton absorbeur de CO2. Une étude française démontre que cette fertilisation artificielle ne reproduit pas l'activation de la pompe biologique par l'apport naturel de fer [1].
  • le stockage de millions de tonnes de CO2 liquéfié dans des puits de pétrole ou de gaz épuisés (ces opérations existent déjà officiellement) et l'épandage éventuel de matériaux dans l'atmosphère pour refroidir l'atmosphère [2]. Cette dernière technique est aussi appelée chemtrail par les partisans de la théorie du complot pour qui elle est déjà utilisée.
  • l'utilisation de "lampadaires absorbeurs de CO2". Munis d'un réservoir contenant des algues, placées à proximité de la source de lumière, ils absorberaient du dioxyde de carbone et émettraient de l'oxygène [3]. La sélection d'organismes adaptés permet d'envisager un dispositif de ce type d'un volume d'1,5 m³ absorbant jusqu'à une tonne de CO2 par an.
  • la création d'une banquise artificielle par des pompes à eau[4] en vue de contrebalancer un éventuel affaiblissement du Gulf Stream (ce qui créerait un nouvel âge glaciaire selon certains spécialistes en climatologie).
  • l'inondation de vastes zones dépressives à proximité de la Méditérrannée, à l'ouest du golfe de Gabes en Tunisie et en Algérie (Cf. : projet Roudaire-Lesseps), ainsi qu'en Egypte ( Cf. : "SaharaCenterCity & the FlowersWar Save Gaïa !", projet franco-saharien )
  • l'injection dans la stratosphère de sulfate de soufre à l'aide de ballons. Cette injection formerait des nuages qui absorberaient les rayons solaires. Proposé par le prix Nobel de chimie Paul Crutzen, cette solution est contestée en 2008 du fait du risque que la couche d'ozone soit substantiellement altérée par ces injections de soufre[5].


[modifier] Notes et références

  1. Libération, Sylvestre Huet, Paris, 27 avril 2007, lire l'article
  2. (en) Physorg.com, 14 septembre 2006, lire l'article
  3. Les "lampadaires-absorbeurs de CO2" de Libourne, proposés par la société Tyca (Archives du Monde)
  4. Science & Vie, n°1071, pages 64-65
  5. Actualité > Contrer le réchauffement avec du soufre : une bien mauvaise idée