Gégène
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Gégène est un terme de l'argot militaire français, diminutif de génératrice et désignant une dynamo électrique manuelle dont l'utilisation première est d'alimenter les téléphones de campagne. La gégène est utilisée pour torturer des personnes en leur appliquant les électrodes afin de faire circuler un courant électrique entre diverses parties du corps.
[modifier] Utilisation
La torture à l'électricité a très souvent été utilisée depuis l'apparition des premiers générateurs. La gégène n'est qu'une variante portative de cette dernière. Le recours à la gégène remonterait à la guerre d'Indochine. Elle fut ensuite utilisée durant la guerre d'Algérie, par les militaires français, sur les membres présumés du Front de libération nationale (FLN), pour leur soutirer des informations [1].
Cette technique a été décrite dans un manuel de torture français intitulé « Le manuel de l’officier de renseignement », écrit par le colonel Bigeard [1].
Ce livre a été diffusé à travers le monde et les techniques reprises par différents pays :
- en Amérique Latine, durant l'Opération Condor[réf. nécessaire] ;
- par le gouvernement d'Augusto Pinochet [1] ;
- en Irak, dans la prison d'Abu Ghraib, sous la dictature de Saddam Hussein[réf. nécessaire] ;
- par les Britanniques, puis les États-Unis[réf. nécessaire].
[modifier] Arts
Malachi Farrell a réalisé une oeuvre intitulée La gégène est une association de machines, écran diffusant des extraits de documentaires sur la guerre d'Algérie, des automates, etc... Et qui "reproduit" le déroulement d'un acte de torture. Cet oeuvre appartient à la collection permanente du Musée d'art contemporain du Val-de-Marne [2].