Fumay

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Fumay
Carte de localisation de Fumay
Pays France France
Région Champagne-Ardenne
Département Ardennes
Arrondissement Arrondissement de Charleville-Mézières
Canton Canton de Fumay
Code Insee 08185
Code postal 08170
Maire
Mandat en cours
M. Jean Blanchemanche
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes Ardennes Rives de Meuse
Latitude
Longitude
49° 59′ 39″ Nord
         4° 42′ 27″ Est
/ 49.9941666667, 4.7075
Altitude 116 m (mini) – 255 m (maxi)
Superficie 37,56 km²
Population sans
doubles comptes
4 066 hab.
(2006)
Densité 108,3 hab./km²

Fumay (en wallon: Fumwè) est une commune française, située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne. Fumay est parfois nommée La Cité de l'Ardoise en référence au matériau qui fit sa prospérité au XIXe siècle.

Sommaire

[modifier] Géographie

Plan sommaire de Fumay
Plan sommaire de Fumay

Commune des Ardennes frontalière de la Belgique, Fumay se situe à 30 km au nord de Charleville-Mézières dans la pointe de Givet (que les géographes désignent également sous le terme de doigt de Givet).

Ville frontalière de la Belgique, le ruisseau de l'Alyse qui se jette dans la Meuse en aval de la commune est un des points de repères qui sépare les deux pays.

Le territoire communal, d'une superficie de 3756 hectares, se compose essentiellement d'espaces boisés. Si la forêt domine dans le paysage, c'est principalement une ressource de son sous-sol qui fit la renommée de la ville: le schiste ardoisier. De qualité exceptionnelle, il fut exploité jusqu'au début des années 1970.


La partie la plus ancienne de la ville s'est développée dans un méandre de la Meuse extrêmement resserré, dessinant une véritable presqu'île, les quartiers les plus récents se développant sur ses pourtours. Fumay semble chapeautée par son église. L'on prétend que l'exploitation de l'ardoise a peu à peu fait s'affaiser l'ensemble de la commune, mais que personne n'osa jamais creuser sous l'église, ce qui fait qu'elle domine aujourd'hui.

Cet encaissement de la Meuse dans le massif de l'Ardenne renforce l'impression de confinement et d'isolement, caractérisant la valleye . On peut y flaner le long de la Meuse, en partant du port fluvial, en poursuivant par le traditionnel chemin de halage, et en remontant vers la place du Baty où l'on se reposera à l'ombre des tilleuls. Le long de cette promenade on remarquera les immenses buttes de déchets d'ardoises les fouégés que les scailleteux ont laissés là lors de l'exploitation des ardoisières.

[modifier] Histoire

[modifier] Histoire politique

Vue depuis Haybes
Vue depuis Haybes

On raconte que Saint-Materne, un moine évangélisateur établit au Vie siècle, à l'emplacement d'un site romain situé à proximité de l'Alyse, une chapelle qu'il dédia à la Vierge, appelée localement sous le vocable de Notre Dame de Divers-Monts. On raconte aussi qu'il l'aurait érigé après avoir tué, dit-on, « le fameux serpent qui terrorisait les bois de Fumay ». Les premiers habitants se seraient ensuite installés autour de cet édifice, desservi par les moines de la Collégiale de Molhain.

En 762 Pépin le Bref céde les terres qui correspondent aujourd’hui aux communes de Revin, Fumay et Fépin à l’Abbaye de Prüm (ville de l’actuel land allemand de la Rhénanie-Palatinat), lesquelles acquièrent alors le statut particulier de terre franche. Le Seigneur Abbé, pour le représenter sur ses terres, mais aussi pour les protéger, désigne un Avoué dont le rôle gagne en importance au détriment de l'Abbaye. En 1222, la signature d'un texte, dit « charte de Fumay », précise les droits et obligations de chaque partie. Mais, en 1288, l'Abbaye perd toute prérogative sur la désignation de son Avoué, quand celui-ci vend sa charge d'avouerie à Jean II d'Avesnes, Prince du Hainaut.
En 1433 Jacqueline de Bavières, dernière héritière directe de Jean II d'Avesnes se voit dans l'obligation de céder ses terres, dont la charge d'avouerie de Revin, Fumay et Fépin, à son cousin germain, Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il revendra cette dernière en 1453 à Antoine de Croÿ, comte de Porcien et seigneur de Renty. À sa mort, l'avouerie est transmise à son fils Philippe puis Philippe II, Prince de Chimay que Charles Quint élève, pour services rendus, au titre de Duc d' Arschott. En 1610, la charge est vendue aux Aremberg, Princes de Chimay puis, en 1689, à Jacques Théodore, comte de Bryas, archevêque de Cambrai.

Si Fumay est une terre franche, son administration la place dans la zone d'influence des Pays-Bas. Sa situation géographique, aux « Limites » du Royaume de France et sur le cours de la Meuse, fait que le bourg acquiert une importance stratégique, tant au plan militaire qu'économique. Aussi, Royaume de France et Pays-Bas s'en disputent la propriété, remettant en cause ce statut accordé par Pépin le Bref, durant près de deux siècles. Cette situation de tension ne prendra fin qu'en 1769 avec la signature du Traité des Limites rattachant, notamment, Fumay au Royaume de France.

[modifier] Histoire économique

[modifier] Un bourg marqué par l'extraction de l'ardoise

Vue panoramique, vers 1900, de l'ancienne ardoisière Sainte-Anne
Vue panoramique, vers 1900, de l'ancienne ardoisière Sainte-Anne

Les traces écrites les plus anciennes montrant qu'on extrait de l'ardoise à Fumay datent du XIIe siècle siècle. Elles émanent de communautés religieuses demandant, à l'Abbé de Prüm, l'autorisation d'extraire le schiste ardoisier pour couvrir leurs bâtiments. Tout au long du Moyen Âge, l'essor des communautés religieuses favorise la diffusion du matériau et structure les premiers réseaux économiques qui s'organisent en direction des Pays-Bas. Leur influence diminue au profit des négociants au XVe siècle, négociants originaires de villes comme Dinant, Namur, Liège. Cet essor de l'activité et du nombre conduit les ardoisiers fumaciens à fonder, en 1466, une corporation pour défendre leurs droits et, notamment, restreindre l'accès à des ouvriers étrangers. C'est la corporation des Mineurs Escailleurs qu'ils placent sous la protection de Notre Dame de Divers Monts. L'activité connaît un tassement au milieu du XVIIIe siècle, lequel s'accompagne de la disparition de plusieurs exploitations, les plus modestes. Trois restent actives: Sainte-Anne, Saint-Joseph, les Trépassés. Les deux dernières ferment vers 1790, Sainte-Anne restant la seule exploitation en activité quasi régulière jusqu'aux alentours de 1835 où le contexte économique permet l'essor de nouvelles sociétés.

La fin du XIXe siècle est marquée par le ralentissement de la demande sur le marché français, laquelle se traduit par une baisse de la production et la réduction des effectifs. Toute l'activité s'arrête durant la Grande Guerre. Après le conflit, la reconstruction, qui demande bras et matériaux, masque le problème récurrent du tassement de la demande en ardoise, lequel ressurgit dès 1924.

ancienne ardoisière de Saint-Joseph
ancienne ardoisière de Saint-Joseph

L'ouverture d'un marché en direction de l'Angleterre permet l'écoulement d'une partie de la production, mais pas en quantités suffisantes. Aussi, la fermeture de ce marché en septembre 1931 provoque l'arrêt de toute activité dans le bassin ardoisier de Fumay et Haybes. En 1937, 200 personnes, contre 860 dix ans plus tôt, travaillent encore dans les deux seules ardoisières en activité : Saint-Joseph et La Renaissance.

Malgré un sursaut après 1945, la production décroit après 1955, malgré un effort de diversification. La Société des ardoisières de Rimogne, dans une volonté de concentration, se porte acquéreur des sites fumaciens en 1965, fusion qui repousse l'inévitable de quelques années: l'extraction cesse en 1971.

Citons, pêle-mêle, les ardoisières rencontrées sur le bassin de Fumay: Bacara, Belle Montagne, Bourache Malcotte, Chenay, Curé, Fontaines, Floris, Frechy, Gaye, Grand Tranchy, Gros Chène, Jaffe, Jeannette, Pierre le Maule, Malcontaine, Meuse, Mondé, Moulin Sainte Anne, Montauban, Monteil, Munoye, Padoue, Petit Tranchy, Grand Tranchy, Prévôt, Raguet, Renaissance, Rochettes, Thérèse Gillet, Français, Peureux, Trépassés, Ste Désirée, St- Georges, St-Gilbert, St-Jean, St-Joseph, St-Pierre des Lions, St-Roch, Ste-Marie, Ste-Sésirée.

[modifier] Un bourg lié à la métallurgie

[modifier] Le pôle majeur du Pied Selle
Vue panoramique, carte postale vers 1910
Vue panoramique, carte postale vers 1910

En 1777, Jacques François Ancienne, maître de forge, se rend acquéreur du domaine du Pied Selle, lequel doit son nom à l'existence d'un gué et y développe son activité, auquel succède Eugène Mathys en 1815. Celui-ci transforme l'activité économique du site en fondant, en 1826, une fabrique de verre à vitre, opérationnelle en 1831. Son gérant, Louis-Antoine Péchenard, devenu propriétaire en 1838, fonde un atelier d'ustensiles de cuisine en fer étamé en 1841 et abandonne la verrerie en 1848. Le site connaît une nouvelle impulsion après 1855 avec la constitution d'une nouvelle société et l'association de nouveaux partenaires, dont Eugène Boucher. L'effectif de la société est multiplié par neuf entre 1848 et 1885, passant de 70 à 650 personnes. En 1893, l'usine devient une société anonyme sous le nom des « Etablissements du Pied Selle. » Elle est alors spécialisée dans la fabrication de cuisinières et d'appareils de chauffage. En 1923, la société est rachetée par le groupe Thomson.
L'usine de Fumay emploie jusque 1500 personnes dans les années 1950 où d'importants travaux de modernisation et d'agrandissements sont menés. Toutefois la crise de l'électroménager dans les années 1960 conduit le conseil d'administration, après une diversification de la production, à décider la reconversion totale du site. En s'appuyant sur certains savoir-faire en émaillerie et fonderie, le transfert d'une unité extérieure, l'usine de Fumay devient, en 1971, une câblerie. Cette transformation s'accompagne de la disparition de 500 emplois. L'usine, qui appartient au groupe NEXANS, emploie aujourd'hui plus de 300 personnes.

[modifier] Les autres sites fumaciens

Au Potay, Jacques Lenoir et son épouse Clara Patez fondent, en 1846, un atelier de forge. Celui-ci devient rapidement la fonderie « Lenoir et Patez ». En 1893, Joseph Bidez et Chrétien Haller font l'acquisition de la société. L'entreprise prend le nom d'établissements Bidez Haller & Chatillon avec l'acquisition, en 1937, d'une nouvelle unité à Châtillon sur Seine (Côte d’or). L'usine, au début des années 1980, est frappée de plein fouet par la crise de l'industrie sidérurgique. Début 1983 interviennent les premiers licenciements après un an de chômage partiel. La société ferme définitivement ses portes en 1994 et une grande partie des bâtiments sont détruits. Fumay a compté d'autres établissement métallurgiques comme la Fonderie François, établie sur la route de Rocroi, la fonderie ardennaise, le Tonkin. Dans les années 1960, Victor Godart fonde un atelier de réparation que son fils transforme en atelier de mécanique générale. Celui-ci, après un contrat avec Renault devient un sous-traitant pour l'industrie automobile spécialisé dans la fabrication des composants permettant la circulation des fluides.

[modifier] Administration

Fumay est chef-lieu de canton. Celui-ci comprend les communes de Fumay, Haybes, Fépin, Hargnies, Montigny-sur-Meuse. Au niveau intercommunal, Fumay est membre de la Communauté de communes Ardennes Rives de Meuse.


Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 mars 2008 M. Jean Blanchemanche PS -
mars 2008 - M. Jean Blanchemanche PS -
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1815 - 1891 2213 2421 2654 2903 3390 3447
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3535 3918 4699 4565 4857 5231 5176 5065 5281
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5668 5836 5790 4789 5339 5376 4940 4013 4837
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
6185 6426 6147 5782 5363 4667 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Sites et monuments

[modifier] Les points de vues et sites naturels

le centre ancien et l'église Saint-Georges
le centre ancien et l'église Saint-Georges
  • la roche de l'Uf,
  • le Risque-Tout,
  • le point de vue dit du Relais,
  • la Madule,

D'autres endroits à voir :

  • les chemins de halage,
  • la place du Baty: place bordée de tilleuls menant à une chapelle dédiée à Saint-Roch. Ces arbres furent plantés en 1738 par un moine d'un couvent de Jéroministes, situé en arrière de l'actuelle chapelle de Notre Dame de Divers Monts
  • le port fluvial,
  • la folie: ce lieu-dit se situe en rive droite du fleuve, face à la roche de l'Uf. C'est sur ce site que se trouve l'ardoisière Saint-Joseph, dernière exploitation à avoir fermé en 1971
  • ...

[modifier] Édifices et monuments

[modifier] le patrimoine religieux

le buffet d'orgue provenant de l'ancienne église
le buffet d'orgue provenant de l'ancienne église

L'église paroissiale

L'église est placée sous le patronage de Saint-Georges. Elle a été construite d'après les plans de Jean-Baptiste Couty, architecte originaire de Sedan. Ce dernier a dessiné et suivi une trentaine de constructions d'églises sur le département des Ardennes, dont les plus importantes sont celles de Neuvizy et de Douzy, au style proche et construit avant l'édifice fumacien. L'origine du projet de construction remonte à 1862 quand les membres du Conseil de Fabrique s'alarmèrent auprès du préfet de la vétusté de l'église, laquelle devenait trop petite pour accueillir l'ensemble des paroissiens. Au premier projet, correspondant à un agrandissement, succéda la reconstruction totale de l'édifice. Les travaux, commencés en 1872, s'achevèrent en 1876.

L'édifice, de style néogothique, est appareillé en calcaire de Dom, lequel recouvre un gros oeuvre en quartzite. la majorité des vitraux qui ornent les différentes baies proviennent des nombreuses confréries que comptait la commune, faisant de cette église l'une des plus dotées en ce domaine du département. D'autres vitraux, comme les rosaces du transept représentant l'Éducation de la Vierge et Sainte-Barbe, proviennent de sociétés ardoisières. Une partie du mobiier de l'ancien édifice y a également été réinstallé. On peut y voir notamment un confessionnal réalisé au début du XIXe siècle, le buffet d'orgues, réalisé en 1780, ainsi qu'une série de bancs, relativement bien conservés.

Les chapelles

Notre Dame de Divers-Monts sur son dais de procession
Notre Dame de Divers-Monts sur son dais de procession

La chapelle de Notre Dame de Divers Monts, située à l'écart de la ville, est de loin un des sites les plus symboliques de la ville, car supposée comme correspondant au premier bassin de vie après son érection, supposée, par Saint-Materne par Saint-Materne au VIIIe siècle. Derrière la chapelle, une communauté de Jéroministes s'installa en 1610. Le site fut vendu à la Révolution et les édifices démantelés. La chapelle fut reconstruite en 1802 par des ardoisiers.

Chaque année, à la Pentecôte, une procession conduit Notre Dame à l'église paroissiale où elle reste jusqu'au 15 août. Celle-ci est connue depuis les XVe siècle et, ce sont les ardoisiers qui, en habits de travail, conduisaient la Vierge, suivis par la population. Sur le parcours, plusieurs stations permettaient aux gens de se recueillir avant la messe donnée en l'église paroissiale.

La chapelle Saint-Roch se situe à l'extrémité de la place du Baty. Elle fut construite en 1662 suite au voeu émis par le bourgmestre de construire une chapelle en l'honneur de Saint-Roch si la ville était épargnée par les épidémies. L'autel, daté du XVIIIe siècle proviendrait, d'après la tradition orale, de l'ancienne église de la Communauté des Carmélites, détruite à la Révolution. Sur la porte, on peut remarquer un clou marqué d'une croix que les jeunes filles, cherchant un mari, venaient baiser, ou bien les personnes devant accomplir un voyage et cherchant la protection de Saint-Roch. On raconte aussi que, derrière la chapelle, se serait trouvé un cimetière de pestiférés.

La chapelle Sainte Barbe fut construite au début du XIXe siècle à proximité de l'ardoisière des Trépassés.Sa construction date de 1821. Elle fut construite par des ardoisiers pour conjurer le sort devant le manque de travail. Sainte-barbe est fêtée le 4 décembre.

[modifier] les édifices civils

  • le château des Comtes de Bryas: construit par les Comtes de Bryas, seigneurs de Fumay, vers 1700. Vendu en 1815 à un entrepreneur local qui y installe une fabrique de céruse. Vente en 1835 à la Société ardoisière du Moulin Sainte Anne qui en fait son siège. Le reste jusqu'à la vente complète des biens de la société en 1946.Propriété de la ville de Fumay depuis 1952. Inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1972.


[modifier] Spécialités

  • le boudin blanc à l'oignon
  • les rosties àl'gâte, tranches de pain tartinées de fromage de chèvre (ou du roquefort) malaxé avec du beurre, puis grillées.

[modifier] Pour aller plus loin

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Notes et références

  1. Fumay sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes

[modifier] sites généralistes et institutionnels

[modifier] pages réalisées par des passionnés

[modifier] autres communes des Ardennes

[modifier] Bibliographie

  • Vincent Anciaux, Fumay:Ardennes, Dominique Guéniot éditeur, coll. «Itinéraires du Patrimoine», Langres, 2003 (ISBN 2878252705).
  • Lucien Coupaye, Au pays des ardoisières, une échaffourée à Fumay en 1832, Matot Braine, Reims, 1936.
  • Ardouin Dumazet, Voyage en France, 2e série : Haute Picardie, Champagne rémoise, Ardennes, Berger Levrault, 1899.
  • Jean Hubert, Département des Ardennes, dictionnaire historique et géographique, Editions Res Universis, 1991. Réédition de 1855.
  • Firmin Lentacker, La frontière franco-belge, étude géographique des effets d’une frontière internationale sur la vie de relations, Imprimerie Morel et Gorduant, Lille, 1974
  • Dom Albert Noël, Notice historique sur le canton de Fumay,Matot Braine, Reims, 1904.
  • Léon Voisin, les Ardoisières de l'Ardenne, éditions Terres Ardennaises, Charleville-Mézières, 1987 (ISBN 2905339063).