Franc-archer
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Dans la France du XVe siècle, le franc-archer est un roturier dispensé du paiement de la taille en échange de son engagement en tant qu'archer dans l'armée royale quand la situation militaire l'exige.
[modifier] Une force éphémère
Au cours de la guerre de Cent Ans, les batailles de Crécy et d'Azincourt ont montré l'insuffisance de l'archerie française.
Pour y remédier, le roi Charles VII de France promulgue la petite ordonnance (ordonnance du 28 avril 1448). Celle-ci dispose que chaque groupe de cinquante feux doit pouvoir fournir un homme équipé (arc ou arbalète, épée, dague, jaque et salade) qui doit s'entraîner chaque dimanche au tir à l'arc[1]. La taille personnelle étant justifiée par la non-participation des roturiers à l'activité militaire, ces archers occasionnels en sont dispensés, d'où leur nom de francs-archers.
Les francs-archers furent engagés pour la première (et seule) fois au cours de la bataille de Guinegatte (7 août 1479), au cours de laquelle ils révélèrent leur inefficacité[2]. Suite à ce fiasco, le corps des francs-archers fut aboli en 1481.
[modifier] Culture populaire
Dans l'univers des jeux de rôle, le terme de « franc archer » s'est imposé comme traduction de marksman ou sharpshooter pour les jeux situés dans un environnement médiéval-fantastique.
[modifier] Notes et références
- ↑ Michel Mollat, « La reconstruction (1440-1515) » tiré de Histoire de la France des origines à nos jours sous la direction de Georges Duby, Bordas Larousse, 1999, p 346.
- ↑ Michel Mollat, « La reconstruction (1440-1515) » tiré de Histoire de la France des origines à nos jours sous la direction de Georges Duby, Bordas Larousse, 1999, p 351.