Discuter:François Mauriac

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[modifier] Mœurs secrètes

Roger Peyrefitte fait allusion à des « mœurs secrètes » de Mauriac. Qu'en est-il ? Ce n'est pas très cohérent de faire allusion à quelque chose dans un article pour ne pas en discuter dans l'autre. David.Monniaux 2 octobre 2005 à 23:53 (CEST)

A l'école de la réserve, Jean Lacouture est bon élève. Quelques-uns lui en ont voulu de ne pas avoir tout dit sur la sexualité et les " abîmes " dans lesquels François Mauriac "jetait des torches ". Dans la biographie qu'il a consacrée en 1980 à l'écrivain, il notait: " Le fait est que l'homosexualité n'affleure guère dans une œuvre qui ne pèche pas par la timidité du regard sur la nature humaine en lutte avec la grâce. " Dix-huit ans plus tard, Jean Lacouture persiste et signe. " On m'a reproché une certaine pudibonderie. Je ne le regrette pas. par Laurent Lemire Lire, novembre 1998

On a quelque chose de nouveau. Le fils de François Mauriac révèle qu'il avait des tendances homosexuelles et que son drame intime venait du fait qu'il ne pouvait pas vivre son homosexualité de façon aussi sereine que des homosexuels affirmés et pratiquants tels que Gide, Jouhandeau, Cocteau ou Montherlant. Ainsi, la véritable identité sexuelle de Mauriac est définitivement dévoilée :

"Jean Mauriac y répond sans tricher aux questions de Jean-Luc Barré; cela lui épargne la grandiloquence des Mémoires, les mensonges raffinés du beau style, et l’oblige à dire la vérité. Sur l’homosexualité de son père, par exemple, qu’il n’aurait sans doute jamais évoquée si Barré, brisant un tabou, ne l’avait interrogé sur la passion dévorante qu’éprouvait le romancier catholique du «Baiser au lépreux» pour les jeunes gens. «Mon père était de tendance homosexuelle, oui, bien sûr. Il en a beaucoup souffert. Il a cru devoir cacher ses sentiments en raison de la religion, de sa famille, de son milieu provincial borné, de sa réputation. Mais ne le regrettons pas: sans ce véritable drame intérieur, jamais François Mauriac n’aurait pu écrire l’œuvre romanesque brûlante, trouble, haletante, tragique, qu’il a écrite.»