Formation des vétérinaires en France

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En France, la formation des vétérinaires est assurée par quatre grandes écoles spécialisées, les Écoles nationales vétérinaires (Alfort, Lyon, Nantes, Toulouse) accessibles par concours après deux années de classe préparatoire. Les études, d'une durée de sept ans (incluant 2 années de classes préparatoires), sont sanctionnées par une thèse d'exercice soutenue dans une UFR de médecine et donnant droit au titre de docteur vétérinaire.

Sommaire

[modifier] Historique

L'école vétérinaire de Lyon, créée par Claude Bourgelat, qui fut son premier directeur, et inaugurée le 10 janvier 1762 est le premier établissement d'enseignement de la médecine vétérinaire ouvert en Europe. Louis XV lui donna en 1764 le titre d’« École royale vétérinaire ». C'est également Bourgelat qui créa l'école vétérinaire d'Alfort (Val-de-Marne) en 1766 ; il publia L'art vétérinaire en 1761 est considéré comme le fondateur de la médecine vétérinaire scientifique en France et même au niveau mondial.

Suite à la réforme des études résultant du décret du 15 janvier 1813, les artistes-vétérinaires prennent un nouveau titre :

  • médecin-vétérinaire s'ils sortent de l'école d'Alfort considérée comme école de première classe (cinq ans d'études) ;
  • maréchal-vétérinaire s'ils sortent de l'école de Lyon considérée comme école de seconde classe (trois ans d'études).

Le titre d'artiste-vétérinaire fut alors réservé aux maréchaux-ferrants et aux maîtres de poste ayant obtenu un agrément au niveau du département par le préfet.

À partir de l'ordonnance du 1er septembre 1825, la situation est unifiée avec un diplôme de vétérinaire associée à quatre ans d'étude.

[modifier] Texte du serment de Bourgelat

« Toujours imbus des principes d'honnêteté qu'ils auront puisés et dont ils auront vu des exemples dans les Ecoles, ils ne s'en écarteront jamais. Ils distingueront le pauvre du riche. Ils ne mettront point à un trop haut prix des talents qu'ils ne devront qu'à la bienfaisance et à la générosité de leur patrie. Enfin, ils prouveront par leur conduite qu'ils sont tous également convaincus que la fortune consiste moins dans le bien que l'on a que dans celui que l'on peut faire. »

« Je promets et je jure devant le Conseil de l'Ordre des Vétérinaires de conformer ma conduite professionnelle aux règles prescrites par le code de déontologie et d'en observer en toute circonstance les principes de correction et de droiture.

Je fais le serment d'avoir à tout moment et en tout lieu le souci constant de la dignité et de l'honneur de la profession vétérinaire. »

[modifier] Voir aussi

École nationale vétérinaire

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