Discuter:Forum des îles du Pacifique

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Sommaire

[modifier] La Nouvelle-Calédonie étudie une éventuelle adhésion au marché commun océanien

Nouméa, 19 janvier 2005 - Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, lors de son dernier conseil des ministres jeudi dernier, a donné son feu vert à une éventuelle adhésion à un accord de libre échange entre pays insulaires océaniens, le PICTA (Pacific Islands Countries Trade Agreement), entré en vigueur en avril 2003. Le PICTA concerne 14 des 16 pays membres du Forum des Îles du Pacifique (FIP), mais il exclut l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Selon le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, la démarche, désormais, est d’étudier, au moyen de négociations, comment ce territoire français peut s’insérer dans cet accord-cadre. Les avantages, selon Didier Leroux, ministre de l’économie, seraient avant tout d’ouvrir aux entreprise néo-calédoniennes, en particulier dans les secteurs de la transformation, aux marchés océaniens insulaires, dont les plus importants, dans la région immédiate, sont Fidji, Vanuatu et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Depuis 1999, la Nouvelle-Calédonie jouit du statut d’observateur au sein du Forum. Lors de sa première participation au 35e sommet des dirigeants de cette organisation (considérée comme la voix politiques des Etats insulaires océaniens), à Apia (Samoa), en août 2004, Marie-Noëlle Thémereau, Présidente du gouvernement de Nouvelle-Calédonie depuis juin 2004, avait estimé que le PICTA et le PACER (Pacific Agreement on Closer Economic Relations, autre accord commercial, entré en vigueur en octobre 2002 et incluant cette fois-ci l’Australie et la Nouvelle-Zélande) offraient des perspectives intéressantes pour la Nouvelle-Calédonie. Elle rappelait toutefois les disparités de Produits Intérieurs Bruts (PIB) entre les trois dépendances françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis et Futuna) et ceux des pays indépendants de ce bassin (hormis l’Australie et la Nouvelle-Zélande) : à eux trois, les pays et territoires français égalent, en matière de PIB, le total des quatorze pays insulaires océaniens réunis, a-t-elle alors rappelé. Mais depuis environ deux ans, le Forum affiche une politique d’ouverture vis-à-vis des territoires du Pacifique, qu’ils soient français ou américains. En matière commerciale, cette ouverture est principalement motivée par la reconnaissance grandissante du fait que ces territoires possèdent « les pouvoirs d’achat les plus élevés de toute la région Pacifique insulaire ». "Les ministres du commerce ont reconnu les bénéfices potentiellement significatifs (...) à travers le développement de relations commerciales et économiques entre les pays du Forum et ces territoires", pouvait-on lire dans un communiqué final dès juillet 2003. Le FIP parlait alors de "début 2004" pour que cette intégration devienne réalité. Depuis deux ans aussi, les missions commerciales de haut niveau, notamment de la part des îles Fidji, se sont multipliées à la fois en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. En juin 2003, une mission commerciale fidjienne en Polynésie française avait même débouché sur la mise à l'étude d'un accord commercial de libre-échange entre ce territoire et Fidji.

Début juillet 2003, au plan de cette éventuelle ouverture aux territoires, le Forum et ses ministres du commerce des pays membres multiplient, de leur côté, les appels du pied. Les ministres du commerce des pays du Forum ont ainsi annoncé la nomination de commissions chargées d'effectuer des missions dans ces territoires français, mais aussi américains (Samoa américaines et Guam). Objectif à terme : entamer des négociations "exploratoires" en vue de leur intégration au sein de la zone de libre-échange océanienne, zone qui représente potentiellement sept millions de consommateurs, répartis sur un tiers de la surface du globe. Ce concept de zone franche entre pays membre remonte à la création même du Forum, dès 1971. Mais il avait fallu attendre 1999 pour que les dirigeants des pays membres adoptent une résolution approuvant un tel principe et demandent aux officiels du Forum d'élaborer un projet d'accord. Une fois prêt, cet accord avait été soumis à la signature des pays membres dès le sommet de Nauru en août 2001. Depuis près de deux ans aussi, le Forum a créé un nouveau poste à son siège de Suva (Fidji) : James Gosselin, expert en commerce international et originaire des îles Cook, a été nommé conseiller en commerce international au Forum. Ce nouveau poste, financé par le Commonwealth pour deux ans, intervient aussi dans le contexte d'entrée en vigueur des accords PICTA et PACER. M. Gosselin a déclaré mercredi qu’une première visite du Forum afin de rencontrer responsables gouvernementaux et économiques néo-calédoniens pourrait intervenir courant février. Cette première visite pourrait être suivie de l’envoi d’une mission plus importante de responsables de pays du Forum, afin de poursuivre les négociations avec ce territoire français et notamment tenter d’élaborer une liste de produits susceptibles de faire l’objet soit d’importations, soit d’exportations. « Mais ce qui est important, c’est que tout le monde y trouve son compte, de chaque côté », a-t-il souligné.


Suva, 5 octobre 2005 – Les hauts-fonctionnaires représentant les pays du Forum des Îles du Pacifique, réunis à Suva (Fidji) lundi et mardi, ont entériné le principe de la création d’un nouveau statut de « membre associé » principalement conçu pour les collectivités françaises du Pacifique. Lors de leur réunion préparatoire au sommet des dirigeants de cette organisation régionale, considérée comme la voix politique de l’Océanie et qui en regroupe seize pays (dont l’Australie et la Nouvelle-Zélande), les hauts fonctionnaires ont adopté une série de recommandations à l’intention des chefs d’États et de gouvernements qui devront se réunir à Port-Moresby (capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée) à partir du 25 octobre. Lors d’un vote intervenu mardi soir, la création de cette nouvelle catégorie de « membre associé » du Forum a été soutenue notamment par l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Kiribati, les îles Cook et Vanuatu, a confié mercredi à Flash d’Océanie Manuel Terai, conseiller spécial du Président de la Polynésie française pour les relations extérieures. Ce nouveau statut de « membre associé » au Forum (situé entre le statut d’observateur et celui de membre plein) a été préparé ces derniers mois par le secrétariat général de cette organisation, dans le cadre d’une nouvelle politique d’ouverture aux pays et territoires non-souverains de la région, qu’ils soient français (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) ou américains (Samoa américaines, Guam, Mariannes du Nord). La Nouvelle-Calédonie a obtenu le statut d’observateur en 1999. La Polynésie française l’a acquis lors de la dernière réunion au sommet du Forum, en août 2004, à Apia (Samoa) et après qu’une mission du Forum, composée notamment de hauts-responsables des îles Cook et de Vanuatu, se soit rendue sur place et ait émis un avis favorable. Depuis le début de l’année, la Nouvelle-Calédonie a engagé des pourparlers afin de se joindre éventuellement aux traités de libre-échange entre pays du Forum (PICTA et PACER, ce dernier incluant l’Australie et la Nouvelle-Zélande). La Polynésie française envisage aussi de suivre ce mouvement d’intégration régionale des échanges commerciaux. « C’est une très belle avancée pour la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie, puisque ces résolutions seront désormais soumises aux dirigeants à Port-Moresby pour ratification », s’est félicité M. Terai.

  D’ordinaire, les recommandations des hauts-fonctionnaires, censés préparer le sommet, sont suivies par les chefs d’États et de gouvernement des pays membres du Forum, lors de leur réunion annuelle. « C’est aussi une façon pour nous de participer pleinement et de prendre la parole aux réunions plénières (…) C’est quand même mieux de venir et de participer, au lieu de rester sur le bord de la route », a estimé le conseiller polynésien, qui parle d’ « enthousiasme » dans le camp des délégués des collectivités françaises d’Océanie. Une fois entériné à la fin du mois par les dirigeants océaniens, ce nouveau statut deviendrait disponible et ouvert aux candidatures de collectivités concernées, qui devraient ensuite « formaliser dans la foulée», selon M. Terai. Mardi, dans un communiqué » de la Présidence, le gouvernement de Polynésie française réitérait son souhait d’accéder à un statut de membre plein en évoquant notamment « ce que la Polynésie française peut apporter à la région » en jouant une rôle de « pont » entre l’Europe et le Pacifique. M. Temaru a d’ores et déjà annoncé son intention de participer au prochain Sommet du Forum à Port-Moresby. M. Terai a toutefois, tout en applaudissant cette avancée, exprimé quelque réserve en ajoutant qu’il ne fallait pas « brûler les étapes ». L’Australien Greg Urwin, secrétaire général du Forum, a confirmé mercredi au micro de Radio Australie que ce nouveau statut permettrait désormais aux  futurs « membres associés » de participer plus activement à toutes les activités du Forum, y compris ses débats, ce que le statut d’observateur, par définition, ne permet pas. Seule exception : les débats des dirigeants des pays membres de plein droit, comme ceux qui se tiendront à la fin du mois en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a nuancé M. Urwin. Greg Urwin se trouvait en mission officielle en Polynésie française fin août pour objectif générique de « renforcer les relations entre le Forum et la Polynésie française ». À la tête d’une délégation du Forum, il avait alors notamment rencontré Oscar Temaru, Président de la Polynésie française, ainsi que « les acteurs économiques et politiques » de ce pays français du Pacifique. Parmi les autres recommandations des hauts-responsables du Forum : un avis favorable pour que le petit État de Tokelau (actuellement dépendant de la Nouvelle-Zélande, mais en voie d’autodétermination) devienne observateur au sein du Forum.  

[modifier] Après 33 ans d’existence, le Forum se dote d’un traité fondateur

Suva, 5 octobre 2005 – Trente trois ans après sa création en 1972, le Forum des Îles du Pacifique va finalement se doter d’un traité fondateur fournissant une base légale à son fonctionnement régional. Les hauts-fonctionnaires représentant les seize États membres de cette organisation régionale, qui débattaient de la question lundi et mardi à Suva dans le cadre d’une réunion préparatoire au sommet annuel des dirigeants du Forum, ont entériné mardi une recommandation qui devra être examinée à la fin du mois par les dirigeants des États membres, lors du sommet annuel qui se déroulera à Port-Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée). Jusqu’ici, précise Greg Urwin, secrétaire général du Forum, un accord existait, qui régissait le fonctionnement du seul Secrétariat Général de cette organisation, basé à Suva (îles Fidji). Aux termes du projet de traité, le Forum devient pour la première fois une entité juridique désignée comme « organisation inter-gouvernementale », a-t-il précisé. C’est dans ce nouveau traité qu’est aussi incorporé un nouveau statut de « membre associé » qui sera proposé aux pays et territoires non-souverains du Pacifique, dont les trois collectivités françaises (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) et les territoires américains (Samoa américaines, Guam, Mariannes du Nord). La Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française sont actuellement observateurs au sein du Forum, respectivement depuis 1999 et 2004. Tokelau, par ailleurs, actuellement sous tutelle néo-zélandaise, mais en voie d’autodétermination, devrait accéder au statut d’observateur, tout comme le Timor oriental (Timor Leste) depuis 2003.  

[modifier] Le Secrétaire Général du Forum en mission de préparation à Port-Moresby

Port-Moresby, 7 octobre 2005 - Greg Urwin, Secrétaire Général du Forum des Îles du Pacifique, se déplacera ce week-end en Papouasie-Nouvelle-Guinée, afin d’y préparer avec les autorités locales le 36e sommet des dirigeants de cette organisation régionale. Au cours de cette mission, cet ancien ambassadeur australien devrait s’entretenir avec le Premier ministre Sir Michael Somare, ainsi que le comité organisateur du sommet, qui se tient cette année à Port-Moresby, du 25 au 27 octobre. En tant que pays hôte de ce sommet, la Papouasie-Nouvelle-Guinée en prendra, à partir e la fin du mois, la Présidence tournante, assurée depuis l’an dernier par Samoa. Sir Michael Somare devait se rendre en Australie en début de semaine, sur l’invitation de son homologue australien John Howard, mais avait en dernière minute annulée ce voyage, invoquant une infection à la cheville qui, selon l’avis de ses médecins, ne lui permettait pas de se déplacer aisément. Le Sommet des dirigeants des seize pays membres du Forum s’ouvrira le 25 octobre. Ce sommet du Forum, qui devait à l’origine se tenir à la mi-août, avait dû être reporté en raison de demandes émanant de plusieurs pays membres, qui demandaient plus de temps afin de mieux étudier un projet de « Plan Océanien » qui doit être soumis aux dirigeants océaniens. Le 25 octobre sera principalement consacré aux réunions en marge du Forum, ainsi que des plus petites organisations qu’il abrite : sommet des dirigeants du groupe des « petits États insulaires », des chefs de gouvernements membres du groupe ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique). Le lendemain, les dirigeants tiendront leur traditionnelle « retraite », incontournable rendez-vous du Forum, destiné à permettre aux chefs d’États et de gouvernements d’échanger des idées sur un mode informel et généralement balnéaire, à l’écart des capitales. Cette année, c’est le site de Madang (Nord-Est de la capitale) qui a été choisi. C’est le 27 octobre que se tiendra la session formelle du Forum, à Port-Moresby, qui devrait être suivie du non moins traditionnel communiqué final. Cette année, l’ordre du jour devrait être dominé par le verdict des dirigeants océaniens concernant la mise en œuvre d’un « Plan Océanien » voulu et soutenu par l’Australie et qui comporte toute une série de réformes structurelles avec comme objectifs généraux, pour la région Pacifique, le développement durable, la croissance économique, la bonne gouvernance, la sécurité et le « bien-être » des populations. Ces dernières semaines, ce plan a été vivement contesté par plusieurs chefs de gouvernement (dont M. Somare) et organisations non gouvernementales régionales, qui se plaignent de ne pas avoir été suffisamment consultés. D’autres, comme le chef du gouvernement papou, déclarent ouvertement que cette série de réformes visa à conforter la position dominante et interventionniste de l’Australie, qui considère le Pacifique comme sa zone d’influence. Au lendemain du Sommet du Forum, et pendant deux jours (28-29 octobre), se tiendra le « dialogue post-Forum », qui permet aux pays et organisations internationales « partenaires » de succéder les rencontres avec le Forum, en général pour fixer les grandes orientations de leur coopération multilatérale avec cette région. Les « partenaires du dialogue post-Forum » sont depuis 1989 (date du premier “dialogue post-Forum”) le Canada, la République Populaire de Chine, la France, le Japon, le Royaume Uni, les États Unis, depuis 1991 l’Union Européenne, depuis 1995 la Corée du Sud, depuis 1997 la Malaisie, depuis 1999, les Philippines, depuis 2001, l’Indonésie et depuis 2003 l’Inde. Les deux collectivités françaises de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française ont obtenu le statut d’observateur respectivement en 1999 et en 2004. Par ailleurs, en 2002, les leaders du Forum, réunis à Suva, ont également conféré le statut d’ “observateur spécial, avec des droits équivalents à ceux d’un observateur” au Timor oriental, qui venait alors d’accéder à son indépendance. Le Forum a aussi, en 1992, décidé “d’instituer un dialogue avec Taiwan”, dont la première édition a eu lieu en 1993. Les pays membres du Forum sont l’Australie, les îles Cook, les États Fédérés de Micronésie, Fidji, Kiribati, les îles Marshall, Nauru, la Nouvelle-Zélande, Niue, Palau, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, les îles Salomon, Tonga, Tuvalu et Vanuatu.   Les acquis de 2004   Lors du dernier sommet du Forum qui s’est tenu à Apia (Samoa) en août 2004, les dirigeants océaniens avaient octroyé le statut d’observateur à la Polynésie française. Ils s’étaient aussi fendu d’un paragraphe, qui, dans leur communiqué final, “soutient le principe du droit de la Polynésie française à l’auto-détermination, encourage la Polynésie française et la France à rechercher une approche d’un commun accord sur la manière de réaliser le droit de la Polynésie française à l’auto-détermination, invite la Présidence du Forum à faire part à la Polynésie française et à la France des points de vue des dirigeants et demande au Secrétaire Général de rendre compte au Forum des évolutions relatives aux progrès de la Polynésie française vers l’auto-détermination”.

[modifier] merci

Merci de m'avoir fait connaître ce pays. C'est une découverte pour moi. Encore merci (Gy)27 mars 2007 à 01:07 (CEST) Bonjour, je suis une étudiante calédonienne en premiere année d'histoire, pourtant je n'étais même pas au courant de l'existance de ce forum. Je trouve que c'est très bien pour l'océanie de développer des organismes régionaux comme celui ci ou comme la CSP. Pour l'avenir et le bien être de nos îles il est nécéssaire d'avoir ce genre de chose. Merci encore de nous informer