Fontès

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Fontès
Carte de localisation de Fontès
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Canton Montagnac
Code Insee 34103
Code postal 34320
Maire
Mandat en cours
Olivier Brun
1995-
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais
Latitude
Longitude
43° 32′ 27″ Nord
         3° 22′ 48″ Est
/ 43.5408333333, 3.38
Altitude 38 m (mini) – 235 m (maxi)
Superficie 17,7 km²
Population sans
doubles comptes
788 hab.
(1999)
Densité 44 hab./km²

Fontès est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Fontésols.

Armoiries de Fontès
Armoiries de Fontès

Sommaire

[modifier] Géographie

  • Fontès est un village situé en marge de la Vallée de l’Hérault, arrosé par sa rivière « La Boyne » et gardé, à l'Est, par son volcan « Le Céressou » (207 m).
  • Fontes se trouve à environ 6km de l'autoroute A75 sortie Adissan-Paulhan. A 12km de Pézenas et de Clermont-l'Hérault.
  • De nombreux services sont à la dispositions de la population : deux médecins, une pharmacie,un notaire,une boulangerie, une épicerie, un bar, une boucherie, deux salon de coiffure. Ainsi que de nombreuses associations culturelles.

[modifier] Histoire

  • Le site de Fontès remonte à l'époque Romaine. Des fouilles archéologiques ont mis à jour l'emplacement d'une ancienne garnison romaine sur le site du Céressou. Le village devint une place fortifié pendant la période du Moyen Âge. A la période de la renaissance, le château fut transformé. A la révolution il fut divisé et vendu, il n'en reste significativement aujourd'hui qu'une tour, mais les perspectives donnent une idée de ce qu'était le village fortifié. Fontes fut le théâtre de conflits avec les cathares installés à 6 km de là sur la commune de Cabrières. Dont une bataille fameuse, lors de la croisade des albigeois, endommagea les remparts ouest en y formant une brèche, aujourd'hui à l'emplacement d'ouverture existe une rue en souvenir : "la rue de la brèche".
  • Dans la cité, existait une chapelle, appelée la chapelle des pénitents ainsi qu'une église Saint-Hyppolite au VIème siècle. L'église servit pendant plusieurs siècle à la fois de lieux de culte et de réunion du conseil général (ex-conseil municipal sous l'ancien régime). A partir du XVIème siècle elle fut désaffecté et ne servit plus que pour le conseil général et ce jusqu'à la [révolution de 1789]. Cette église a la particularité que son cloché soit percé à sa base par une ouverture qui est une des quatre portes qui donnaient accès au château. Sous le porche de l'horloge à la révolution fut construite une boulangerie communale en 1794 comme l'indique l'écriteau de la porte de la boulangerie.Il reste encore à l'intérieur des peintures encore jamais présentées au public. Au XIIIème siècle sera construite une autre église à l'extérieur des remparts qui devint l'église Saint Hyppolite et l'ancienne devint l'église Saint Jean. Cette nouvelle église fut édifié sur un monastère en témoigne le contre-fort à droite du porche. Elle avait pour but de permettre l'accueil de populations environnantes se réfugiant à Fontes persécutées par les cathares, mais aussi une démographie croissante depuis la fin du XIIème siècle. À partir de la révolution le conseil général devient le conseil municipal et est transféré, tout comme le presbytère, à l'ancien Hospital, qui était un Hospice pour accueillir les miséreux. Cet Hopital était situé là où est élevé le monument aux Morts et la médiathèque communale. Une ruelle garde encore la marque de l'Hospital : la rue de l'Hospitalet. D'ailleurs dans cette rue, existait à 30 mètres de l'hôpital une prison communale,située environ sous le salon de coiffure Marianne.
Vue générale.
Vue générale.
  • De 1895 à 1906 sont engagés de lourds travaux d'urbanisme par la municipalité d'Adrien Ferret. L'hôpital est démoli, la rue du presbytère, qui permettait d'accéder au centre ville, laisse place au boulevard de la république. Les "quais" qui permettaient les livraisons de marchandises dans le centre-ville sont démolis. Est élevée une nouvelle Mairie sur la place du village, elle est inaugurée en 1903 ; sa façade est un hommage à la république. La mairie accueille aussi les PTT qui seront déplacés plus tard à côté du monument au Morts. En 1897 est construite l'école des garçons, esplanade du château et en 1903 l'école des filles boulevard Jules Ferry. Il ne reste que l'école des filles encore en service, l'école des garçon sert de maison de la culture. A leur construction ces écoles républicaines rentre en concurrence avec l'école religieuse rue du couvent qui fermera en 1905 et qui rentrera dans le patrimoine communal. Elle réouvrira à partir des années 1990. Il y a actuellement trois classes (quatre encore la rentrée dernière) de la maternelle au CM2. Le presbytère se trouvé au départ à proximité de la chapelle des pénitents, dont il reste la "rue du capelant mort" l'histoire raconte que le prêtre qui officié à Fontes serait mort au presbytère. A la révolution le presbytère occupe les locaux de l'ancien hôpital avec la mairie. Puis est déplacé dans les années 1910 à côté de l'école du couvent, le prêtre y est le locataire et la mairie le propriétaire. Le loyer étant trop cher le père Canitrot fit construire en pleine guerre de 1914-1918 un autre presbytère rue du couvent, à 5 mètres de l'ancien. En 1934 est crée une coopérative viticole, boulevard Jule Ferry, face à l'école des filles. Ce trouvant trop petite, une autre fut construite de l'autre côté du boulevard Jules Ferry. Fonctionnant encore aujourd'hui, elle regroupe les coopérateurs de Fontes et de Nizas. Son rosé saint Hyppolite est primé depuis 6 ans au concours agricole de Paris et depuis 2 ans au mondial du rosé.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1792 1793 Charles Alquier
1793 1796 Jean Paul Pradier
1796 1798 Jean Clary
1798 1800 Jean Jacques Michel
1800 1808 Jean Clary
1808 1815 Jean Pierre Sabatier
1815 1823 Xavier Pradier
1823 1830 Claude Bessiere
1830 1832 Adolphe Sabatier
1832 1837 Jean Pascal Aliquot
1837 1840 Jean Charles Garel
1840 1846 Jean Pierre Soulignac
1846 1848 Jean Palliasse
1848 1853 Joseph Gouzin
1853 1870 Gustave Bessiere
1870 1871 Nicétas Michel
1871 1871 Hippolyte Bezombes
1871 1876 Hippolyte Bezombes
1871 1876 Martial Martin
1876 1878 Clément Vailhe
1878 1879 Nicétas Michel
1879 1887 Gustave Bessiere
1887 1890 Antoine Bayrou
1890 1896 Paul Michel
1896 1912 Adrien Ferret
1912 1914 Henri Cavallier
1914 1919 Marceau Castan
1919 1922 Henri Cavallier
1922 1925 Edmond Montagnol
1925 1928 Edmond Aliquot
1928 1947 Aristide Saudadier
1947 1958 Marc Ferret
1958 1995 André Espitalier
1995 Olivier Brun
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
795 802 726 750 797 788
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Eglise Saint-Hyppolite, du XIVe siècle, de style gothique
Saint-Hyppolite
Saint-Hyppolite

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Arnaud de Vissec de latude et son épouse Souveraine de Lodève

[modifier] Fêtes

  • Fête du Village, le 14 février pour célébrer le saint patron du village ST VALENTIN.
  • Fête du Vin - Brocante, en juillet.
  • Brasucade municipale, le 13 juillet.
  • Fête locale, le 15 août avec le feu d'artifice tiré depuis l'église st hyppolite.

[modifier] Bibliographie

Abbé Prosper Bigot-Valentin (1831-18..), Histoire populaire de Fontès et de ses environs.


Claude ALQUIER : "Fontès 1750-2000 : Les mutations d'une société rurale en biterrois". Editions Lacour (Nîmes) 2002, 576 p.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Fontès sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes


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