Foire de Lyon

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La foire de Lyon, ou foires de Lyon, aujourd'hui, Foire internationale de Lyon est un type de manifestation commerciale. Elles sont nées en 1420 quand Charles VII, alors dauphin, accorde le privilège à la ville d'animer deux foires franches par an alors que le Lyonnais n'a rejoint la couronne de France qu'en 1312 tandis que les foires de Champagne sont animées depuis le XIIe siècle. Aujourd'hui, la Foire internationale de Lyon est une exposition commerciale sur l'ameublement, la décoration, etc. Elle se tient traditionnellement au mois de mars.

[modifier] Histoire

Les origines de la foire remontent au règne de Charles VII en 1420[1]. C'est à la fin du XVe siècle et au cours du XVIe siècle que les foires lyonnaises connaissent leur apogée : Le développement est progressif, le nombre et l'importance des foires croît avec les différents privilèges accordés par les rois Louis XI, Charles IX et Louis XII[2]. Les grand financiers italiens installent des comptoirs de commerce : les Médicis, mais aussi des Siennois et des Milanais. Au summum de sa prospérité, la ville fixe les parités des monnaies europénnes[3].

Après une longue éclipse, la foire de Lyon revoit le jour en 1916 malgré les soubresauts de la Première Guerre mondiale sous l'impulsion de Édouard Herriot, alors maire de Lyon. Il décide la construction d'un vaste « Palais » pour accueillir les stands qui envahissent les quais : Le Palais de la Foire est construit de 1918 à 1938 sur des terrains situés entre le Rhône et le Parc de la Tête d'Or[4]. Par la suite, les constructions ultérieures ne tiendront pas compte du plan original. Détruits pour laisser la place à la Cité internationale de Lyon, les bâtiments du Palais de la Foire n'ont conservé que la façade principale du pavillon central, aujourd'hui intégrée au musée d'art contemporain de Lyon. C'est en 1985 que la foire s'installe à Eurexpo sur la commune de Chassieu, commune de l'Est de l'agglomération lyonnaise.

[modifier] Liens Externes

(fr) Site officiel

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Gabriele Chevallier, Lyon 2000, Le quadrige d'Apollon, 1958, p. 106
  2. ↑ Jean Pelletier, Charles Delfante, Atlas historique du Grand Lyon, éditions Xavier Lejeune-Libris, 2004, p. 64
  3. ↑ Jean Pelletier, Charles Delfante, Atlas historique du Grand Lyon, éditions Xavier Lejeune-Libris, 2004, p. 66
  4. ↑ Charles Delfante, 100 ans d'urbanisme à Lyon, éditions LUGD, pp. 164-165