Flayosc

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Flayosc
De gueules à la lettre F capitale d'argent
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De gueules à la lettre F capitale d'argent
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Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Canton Draguignan
Code Insee 83058
Code postal 83780
Maire
Mandat en cours
Xavier Guerrini, UMP
Intercommunalité Communauté d'agglomération dracénoise
Latitude
Longitude
43° 32′ 06″ Nord
         6° 23′ 51″ Est
/ 43.535, 6.3975
Altitude 140 m (mini) – 752 m (maxi)
Superficie 45,95 km²
Population sans
doubles comptes
4 341 hab.
(2007)
Densité 94 hab./km²

Flayosc (Flaiosc en occitan provençal) est une commune française, située dans le département du Var et la région française Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sommaire

[modifier] Géographie

Flayosc est situé à 7km de Draguignan, à 15km de Salernes et à 7km de Lorgues.
Le village s'élève sur un piton rocheux autour du campanile de l'église. Trois cours d'eau traversent la commune: le Pontchalade, le Florieyes et le Rimalte.

[modifier] Économie

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

Les Celto-ligures établirent au sommet du promontoire rocheux un poste de vigie qui surveillait la route d'accès à l'oppidum de Saint-Lambert, situé à 5 km au nord-ouest. Après la destruction d'Antea par les Romains, de nombreuses familles s'établirent sur le territoire de Flayosc. A trois kilomètres du village, près de la chapelle Saint-Pierre de Lavarron, de nombreux vestiges gallo-romains ont été découverts (lampes, vases, monnaies, briques...) ainsi qu'une inscription funéraire de C.Julius (Musée de Draguignan).
A Flayosc même, près de la porte dite de la "Reinesse", la chapelle du "Père Eternel" dont subsistent quelques vestiges dans une cave, fut construite sur l'emplacement d'un ancien temple christianisé avant le Ve siècle. D'après la légende le nom de "reinesse", viendrait de "rainette", petite grenouille qui était l'objet d'un culte païen.

[modifier] Moyen Âge

Les Sarrasins détruisirent le village qui, sous l'impulsion de ses seigneurs, les Villeneuve, se releva rapidement de ses ruines. Une puissante enceinte fortifiée entoura la nouvelle agglomération. Trois portes accèdaient au village: la porte Dorée, la porte de Paris et la porte de la Reinesse.
Au XIV siècle, la reine Jeanne accorda aux habitants de nombreuses franchises parmi lesquelles le droit de capter les eaux de la Flaielle pour l'alimentation du village.

[modifier] Ancien Régime

En 1589, le marquis de Trans s'évada de prison et se réfugia à Flayosc. Informé de sa retraite, le duc de la Valette, gouverneur de Provence, envoya le soir de Noël quelques hommes, qui, par un soupirail, jetèrent dans la maison du marquis une "saucisse" de poudre. On retira seize corps des décombres et le marquis, blessé, retourna en prison.
En 1678, la baronnie fut érigée en marquisat en faveur de François de Perier.

Alexandre de Villeneuve, dernier marquis de Flayosc, se réfugia à Aix pendant la Révolution française. Le 3 mai 1792, à dix heures du soir, sous la conduite du maire, Jean-Joseph Bérard, des officiers municipaux et du juge de paix, Vincent Lombard (futur président du tribunal révolutionnaire du Var), les habitants munis de pics et de pioches, se rendirent au château. Ils enfoncèrent les portes, arrachèrent les grilles, les fenêtres et détruisirent les meubles, les livres de la bibliothèque et les archives seigneuriales. En une seule nuit, ils démolirent l'ancienne demeure féodale des Villeneuve. Cet acte fut condamné par les autorités locales, mais l'Assemblée législative à Paris les en félicita.

[modifier] Époque contemporaine

Au XIXe siècle, Flayosc devint le grand centre de la chaussure. Les nombreux cordonniers qui y travaillaient étaient surnommés "lei pegot": ceux qui manipulent la poix. Une fabrique de faïence et des briqueteries s'installèrent également à Flayosc. Grâce à cette activité économique, le village connut jusqu'au début du XXe siècle une période prospère. Plus de 3000 habitants y étaient recensés en 1914.

Le 8 décembre 1851, les résistants au coup d'État du 2 décembre 1851 sont arrêtés par le préfet Pastoureau et le 50e de ligne : il y a un blessé[1].

[modifier] Administration

Son maire actuel est Xavier Guerrini ; il fait partie de l'UMP.

[modifier] Personnalités liées à la commune


Communauté d'agglomération dracénoise

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Articles de Wikipédia

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Frédéric Négrel, « Décembre 1851 à Artignosc », Verdon no 1, estieu 1999, p 80