Fernand Desonay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fernand Desonay, né à Verviers le 28 novembre 1899 et décédé à Lavacherie le 9 novembre 1973, est un académicien belge et un militant wallon.

Diplômé en philologie romane de l'Université catholique de Louvain, il enseigne dans divers Athénées avant d'être chargé de cours à l'Université de Liège (1936-1940). Les nazis le suspendent de sa charge qu'il reprend après la guerre de 1945 à 1960. Il est fait Docteur honoris causa à Montpellier et Bordeaux. En 1950, il entre à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

Pendant la Première Guerre mondiale, jeune rhétoricien, il tente par deux fois de rejoindre l'Armée belge derrière l'Yser mais est jeté en prison par les Allemands, considéré comme prisonnier de guerre.

En 1929 il est tenté par le fascisme de Mussolini puis s'en détourne. Il est tenté également par les propositions de Rex (1936-1937) avant de rompre avec Degrelle. Il participe au premier Congrès culturel wallon de Charleroi en 1938, organisé par l'Assemblée wallonne. C'est son attitude pendant la Première Guerre mondiale qui lui vaut d'être destitué par les nazis. Il tente de décrire le caractère wallon dans l' Âme wallonne, insistant sur son attirance pour la musique (à l'instar de ce que fit Jules Michelet au siècle précédent), et sur la dualité" wallonne qu'il fonde sur l'Ardenne et le Sillon industriel.

Il meurt tragiquement en se noyant dans l'Ourthe en 1973.