Armée belge

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2-4e Régiment des chasseurs à cheval (Composante Terre) sur les Champs Élysées le 14 juillet 2007
2-4e Régiment des chasseurs à cheval (Composante Terre) sur les Champs Élysées le 14 juillet 2007

L’Armée belge compte, en 2005, 26 400 hommes dans l’armée de terre, 8600 dans l’aviation, 2400 dans la marine et 2000 au service médical, soit un total de 39 400 hommes. Le recrutement y est essentiellement basé sur le volontariat de carrière depuis la suspension du service militaire (le 1er mars 1995). À cela s'ajoutent les principes de réserve volontaire (militaire de carrière ou civil ayant signé un engagement) et obligatoire (uniquement pour les membres du cadre et ce, pendant une durée déterminée).

Du point de vue constitutionnel, le roi est le chef des armées. Il s'appuie cependant sur une structure composée d'un ministre compétent en la matière, qui chapeaute à son tour le travail du chef de la Défense, la plus haute autorité militaire du pays. Ce dernier prépare les éléments pour l'élaboration de la politique de la défense nationale et conseille son autorité de tutelle au sujet des opérations planifiées et en cours. Il assure également le suivi des décisions politiques arrêtées par le gouvernement fédéral, ainsi que la gestion administrative du département public concerné.

Les effectifs de l'armée se distinguent en quatre composantes :

Chacune d'elle étant mise sous la tutelle d'un officier général.

La Belgique est membre fondateur de l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), dont le siège se trouve à Bruxelles.

Sommaire

[modifier] Structure

Le Ministre de la Défense est la plus haute autorité de l'armée (après le roi). Disposant de la Direction Générale de la Formation (DG FMN) et de le Direction Générale Image et Relations Publiques (DG IPR), il commande le Chef de la Défense. Le Chef de la Défense, quant à lui, a à sa disposition toute une série de départements : le département d'état-major Stratégie (ACOS STRAT), le département d'état-major Renseignement et Sécurité (ACOS IS), le département d'état-major Science et Médecine (ACOS WB), le département d'état-major Évaluation (ACOS EVAL), la direction générale Budget et Finances (DG BudFin), la direction générale Ressources Humaines (DG HR), la direction générale Appui Juridique et Médiation (DG JM), la direction générale Ressources Matérielles (DG MR). Le Chef de la Défense est conseillé par le sous-chef d'état-major Opérations et Entraînement (ACOS Ops & Trg), lui même assisté de deux généraux-majors (un pour les opérations (DACOS Ops & Trg/Ops) et un pour le support (DACOS Ops & Trg/Spt) et d'un état-major de cinq divisions (Doctrine & Requirements, Planning, Opérations, Support et Training). L'ACOS Ops & Trg est le commandant opérationnel des quatre composantes. Chaque composante possède un commandant disposant d'un état-major.

[modifier] Organigramme

 
 
 
 
 
 
 
Ministre de la Défense
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
DG FMN
 
 
DG IPR
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chef de la Défense
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACOS STRAT
 
ACOS EVAL
 
 
 
 
DG HR
 
DG MR
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACOS IS
 
ACOS WB
 
 
 
 
DG BudFin
 
DG JM
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACOS Ops & Trg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Composante Terre
 
Composante Air
 
 
 
Composante Maritime
 
Composante Médicale

[modifier] Communication de l’armée

La communication de l'armée donne "Priorité à la paix". On entend par là que cette armée doit être projetable pour intervenir rapidement et prévenir les guerres plutôt que de résister à une invasion massive. Avec le site officiel, fini la grande muette.

Le recrutement met un accent sur "Sauvez des vies" et le "terrain d'expérience vaste" comme le monde. On note un investissement dans l'image de marque surtout à destination de la jeunesse : stages, prêt gratuit de matériel et même d'infrastructure, journées portes ouvertes…

[modifier] Armée de terre

Icône de détail Article détaillé : Composante Terre.

[modifier] Armement

[modifier] Véhicules

  • Léopard-1A5(BE) : char d'assaut (132, en cours de replacement par le Pirhana III)
  • AIFV-B (514 achetés, les derniers en cours de remplacement par le Pirhana III)
  • M-113A1-B (525 achetés, en cours de remplacement par le Pirhana III et le Dingo II)
  • Pandur
  • Mowag Pirhana III (242)
  • Dingo II MPPV (220)
  • Iveco LMV (440)

[modifier] Armée de l'air

Icône de détail Article détaillé : Composante Air.

Le 14 décembre 2005 a été décidé par le conseil des ministres l'achat de 10 NH90 qui devront remplacer à partir de 2009 les Sea King et Alouette III.

[modifier] Marine

Icône de détail Article détaillé : Composante Maritime.

Histoire de la marine militaire belge

La marine belge fut mise sur pied en catastrophe en 1831 pour tenter de bouter hors d'Anvers les Hollandais et de reprendre le contrôle de l'Escaut. Elle s'appela la Marine royale jusqu'en 1862, date de sa disparition, le gouvernement belge renonçant à la Marine militaire. La Marine royale s'illustra surtout lors des expéditions au Rio Nunez par la goélette Louise Marie et son lieutenant de vaisseau de 1re classe Van Haverbeke ainsi qu'avec son enseigne de vaisseau Guillaume Delcourt, futur Conseiller Maritime du roi Léopold II

En 1888, le capitaine de vaisseau comte de Borchgrave d'Altena, sert dans la marine française à bord du cuirassé Suffren ; il sera à l'origine de la nouvelle marine militaire, en créant à Anvers, une petite flottille de 4 canonnières, qui, en 1914, seront bloquées sur l'Escaut par les Hollandais.
Lorsque la première guerre éclate, il n'existe toujours pas de marine militaire belge. Celle-ci se reconstituera au fur et à mesure des nécessités, d'abord sur le lac Tanganyika au Congo, où les Belges doivent faire face à une flottille allemande, puis en 1917 par la création d'un dépôt des équipages à Calais, enfin par la création d'un détachement puis d'un corps de Torpilleurs et Marins à Zeebruges en 1923. Cependant, en 1927, un arrêté royal supprime à nouveau la Marine militaire belge, le 31 mars.
Bien que le 15 septembre 1939, le ministère mobilise partiellement le Corps de marine et lui affecte trois anciens bateaux-pilotes servant de patrouilleurs, deux vedettes, trois chalutiers et deux remorqueurs, ce sera sous l'impulsion du lieutenant Victor Billet, que la section belge de la Royal Navy sera créée en Angleterre en 1940 et deviendra la Force navale belge, le 1er février 1946.

Aujourd'hui

  • Frégates : 2 Karel Doorman (F930 Leopold 1 et F931 Louise-Marie)
  • Chasseurs de mines : 6 classe Tripartite (M915 Aster, M916 Bellis, M917 Crocus, M921 Lobelia, M923 Narcis et M924 Primula)
  • Soutien : 1 (A960 Godetia)
  • Navire de recherche océanographique : 1 (A962 Belgica)
  • Vedette fluviale : 1 (P902 Liberation)
  • Divers : 3 (A950 Valcke, A963 Stern, A996 Albatros)
  • Bateau école : 1 (A958 Zenobe Gramme)

[modifier] Service médical

Icône de détail Article détaillé : Composante Médicale.

[modifier] Liste chronologique des généraux de l'armée belge depuis l’Indépendance de 1830

[modifier] XIXe siècle

[modifier] XXe siècle

[modifier] XXIe siècle

  • Michel Singelé

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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Armée belge
Composantes : TerreAirMaritimeMédicale
Divers : Histoire militaire de la Belgique • Grades de l'armée belgeÉcole royale militaireAbbreviations