Famille d'Argenson

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La maison de Voyer de Paulmy d'Argenson est originaire de Touraine et établit sa filiation noble depuis 1374, même si la présence de Voyer, seigneurs de Paumy, est attestée depuis 1244.

Cette famille tire son nom d'une terre voisine de Chinon en Touraine. Elle possédait plus anciennement encore la seigneurie de Paulmy (arrondissement de Loches), dont les aînés prenaient le nom.

Elle compte plusieurs personnages connus depuis René de Voyer de Paulmy, comte d’Argenson (1596-1651), conseiller d'État et ambassadeur à Venise.

Parmi ses fils, l'aîné, René, comte d'Argenson (1623-1700), fut lui aussi ambassadeur à Venise et un cadet, Pierre, vicomte d'Argenson (1626-1710), fut gouverneur général du Canada.

Marc-René, marquis d'Argenson (1652-1721), fils de Marc-René, comte d'Argenson, fut lieutenant général de police, garde des Sceaux, ministre d’État et fit partie de l'Académie française.

Il eut deux fils :

Le fils de Marc-Pierre, Antoine-René, marquis d'Argenson (1722-1787) fut lieutenant général des armées du roi, directeur des Haras, puis gouverneur du château de Vincennes.

Enfin, le fils de ce dernier, Marc-René-Marie, marquis d'Argenson (1771-1842), grand ami de Lafayette, Madame de Staël, Saint-Simon et beau-père du duc de Broglie, s'est illustré par son opposition – tardive – à Napoléon en tant que préfet des Deux-Nèthes (Anvers), puis, député de 1815 à 1834 presque sans interruption, par son rejet toujours plus radical de la Restauration et de la monarchie de Juillet.

[modifier] Liste des marquis d'Argenson

La seigneurie d’Argenson, en Touraine, fut érigée en marquisat en janvier 1700.

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