Famille Brignole

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Les Brignole, sont une illustre famille patricienne et roturière de Gênes des XVI^e, XVII^e et XVIII^e siècles, et pour certains historiens^[1], à partir de 1218 à Rapallo.

Dès le Moyen Âge, elle acquiert une fortune colossale et appartient à la faction des Guelfes. Le cognomen de Brignole fut choisi par le comte de Groppoli en 1453 et vers 1550, un Brignole épousa l'unique héritière de la famille des Sale, ajoutant à un important patrimoine, la fortune d'une des plus riches familles d'Italie ainsi que de nombreux titres nobiliaires et une accession à l'élite de l'oligarchie génoise. Ils devinrent premiers du commerce de la laine puis de la soie aux XVII^e et XVIII^e siècles et l'une des plus riches et influentes familles d'Italie.

Quatre Brignole furent doges, dont deux frères, qui construisirent le fameux palazzo rosso qui abrite aujourd'hui leurs portraits peints par Van Dyck mais aussi par Hiacynthe Rigaud. Giacomo Maria Brignole Sale fut le seul doge élu deux fois en 1779 et en 1795, en plus d'être le dernier doge.

Aujourd'hui les Brignole sont disséminés entre le sud de la France, la Corse et la Ligurie.

[modifier] Antoine Brignole Sale

Antoine Brignole Sale (ou en français de Brignoles Sales), père de la duchesse de Galliera, conseiller personnel de Napoléon I^er, ambassadeur du roi de Sardaigne de 1815 à 1848, à Paris, fut aussi le tout dernier ministre de la République de Gênes. Ministre plénipotentiaire et invité extraordinaire au Congrès de Vienne, il défendit vaillamment mais sans succès, l'indépendance de la Ligurie et le légitime droit de la République de Gênes à exister. Il ne réussit pas et la Ligurie fut annexée au royaume de Sardaigne. Il est ainsi considéré comme une figure de proue de l'autonomisme ligure.