Eugène Devic
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Eugène Devic né en 1858 et mort en 1930 était un médecin neurologue français, contemporain de Charcot, qui eut une carrière hospitalière à Lyon.
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[modifier] Sa carrière résumée
Natif du village de La Cavalerie dans l'Aveyron, il était fils d'un marchand de vins qui souhaitait le voir lui succéder. Mais le jeune Devic préféra se consacrer à la médecine et fut à Lyon l'élève de Bouveret et de Tripier. Il est résident hospitalier en 1882, soutient sa thèse en 1886 et devient médecin agrégé en 1892. Il travaille ensuite comme Chef de travaux dans le laboratoire de Pathologie de Tripier, puis un fois nommé Médecin des Hôpitaux de Lyon en 1894 se consacre à la pratique clinique, d'abord à l'Hôpital de la Croix-Rousse, puis à l'Hôtel-Dieu de Lyon.
À une époque où les spécialités médicales n'étaient pas encore clairement séparées, il fut actif dans des domaines variés tant en pédiatrie qu'en gastro-entérologie ou en neurologie. Il s'intéressa notamment à la fièvre typhoïde et aux maladies cardiovasculaires. En neurologie, il se consacra plus particulièrement à la chorée infantile, à la « psychose polynévritique », aux complications psychiatriques de la typhoïde aux tumeurs cérébrales et à la spasticité.
[modifier] Éponymie
Il a laissé son nom à la neuromyélite optique (NMO) [1], une maladie auto-immune longtemps confondue avec une forme particulière de sclérose en plaques et que l'on sait à présent être due à la présence d'auto-anticorps anti-aquaporine 4. Cette éponymie a été proposée en 1907 par Acchiote[2] après que Fernand Gault ait consacré sa thèse à ce sujet en 1894 [3].
[modifier] Postérité
Eugène Devic fut le premier d'une lignée de neurologues lyonnais qui tous eurent une carrière hospitalière : il fut le père d'André Devic (1888-1977) et le grand-père de Michel Devic (1919-1987).
[modifier] Source
- (en) Miyazawa I, Fujihara K, Itoyama Y. Eugène Devic (1858-1930). J Neurol 2002; 249:351-352.
