Ernst Brugger

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Ernst Brugger
Ernst Brugger

Ernst Brugger, homme politique suisse, né le 10 mars 1914 à Bellinzone, décédé le 20 juin 1998, bourgeois de Möriken et Gossau (Zurich). Il fut conseiller fédéral de 1970 à 1977

Sommaire

[modifier] Etudes et carrière

  • Fils d'agriculteur, il rappelait volontiers qu'"il avait appris à l'écurie, comment traiter avec les groses bêtes".
  • Après des études à Zurich, Paris et en Angleterre, il devient maître d’école secondaire.
  • Président de commune de Gossau (canton de Zurich).
  • Député hors-parti puis PRD au Grand Conseil de 1947 à 1967.

[modifier] Conseiller d'état

  • Il est élu au Conseil d’État du canton de Zurich en charge de l’Intérieur et de la Justice (1959-1967) puis de l’Économie publique (1967-73). Il occupe également des fonction dans les conseils d'administration de centrales électriques.

[modifier] Conseiller fédéral

  • Il est confronté à la récession des années 70 et créé l'assurance-chômage obligatoire. Il prépare des programmes de relance de l'économie et fait adopter un nouvel article dit "conjoncturel" de la Constitution. La crise pétrolière de 1973 conduit la Suisse à prendre des mesures en vue de la sécurité de l'approvisionnement.
  • Il est également responsable de la politique agricole. Il soumet des projets de loi sur l'aide aux investissements dans les régions de montagne et une révision de la loi sur la formation professionnelle.
  • En tant que ministre chargé du commerce extérieur, il se rend en novembre 1970 à Bruxelles avec Pierre Graber, ministre des affaires étrangères. Les négociations aboutissent à un accord de libre-échange avec la Communauté Economique Européenne (CEE) (1972). Une garantie des risques à l'exportation améliore la compétitivité de l'économie suisse sur les marchés mondiaux.
  • Après le refus du ministre PDC de la Justice, Kurt Furgler, invoquant des raisons de conscience, de défendre le dossier de la libéralisation de l'avortement, il se charge de cette mission devant le Parlement.
  • Avant de se présenter devant le Parlement, il étudiait également la version française des projets soumis afin de mieux dialoguer avec la minorité linguistique. Il rappellait à tous ceux qui voyaient des incohérences dans ses projets: "Que voulez-vous, la politique n'est pas logique".

[modifier] Retraite

Après sa retraite, il est président de Pro Infirmis, de la Banque populaire suisse et de la Commission pour la présence de la Suisse à l’étranger.

[modifier] Liens externes

Précédé par :

Hans Schaffner

membres du conseil fédéral de Suisse

1970-1977

Succédé par :

Fritz Honegger