Ernest Genval

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Ernest Genval, de son vrai nom Ernest Thiers (né en 1884 et mort à Dachau en 1945) fut un chansonnier et un réalisateur de l’Armée Belge.

Après la Première Guerre mondiale, il devient célèbre dans les tournées de cabaret au Congo belge.

[modifier] Un cinéaste au service de la métropole

Ernest Genval retourne au Congo belge pour réaliser une série de petits films pour le compte d’entreprises coloniales dont en 1925 Une grande banque au Congo Belge. Son long documentaire Le Congo qui s’éveille (1927) serait ainsi « un hymne aux réalisations civilisatrices, technico-industrielles et médicales de la Belgique dans la colonie ».^[1]

Arrêté par les nazis, pour des motifs de résistance, il meurt en déportation "officiellement" de fièvre typhoïde dans l'univers concentrationnaire de Dachau.

Son œuvre cinématographique cadre avec le cinéma colonial et suscite un intérêt pour un nouveau champ d’études pour l'historien et l’africaniste notamment dans le cadre du débat passionné sur le colonialisme et la décolonisation en Afrique centrale, ces films documentaires se révèlent d'une richesse documentaire. C'est une des raison que plusieurs copies de ses films, dont La Belgika (La Belgika à Stanleyville et dans l'île Bertha) tourné en 1925, ont dû être restaurées par la Cinémathèque royale de Belgique.^[2]

[modifier] Filmographie sélective

Avec les hommes de l'eau (1936-1938) - muet / tit. fr.
Le diamant (1935) - CR par la CRB à partir d'une copie nitrate des collections du Musée royal de l’Afrique centrale - vers. fr./ 23'
Congo, cœur de l'Afrique (1930) - CR par la CRB à partir d'une copie nitrate des collections de la BRT - muet / tit. angl.
De Stanleyville à Bukama par la voie des grands lacs (1926-28) - CR par la CRB à partir d'une copie nitrate des collections de la BRT - muet / tit. fr.