Eppe-Sauvage

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Eppe-Sauvage
Carte de localisation de Eppe-Sauvage
Pays France France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Canton Trélon
Code Insee 59198
Code postal 59132
Maire
Mandat en cours
Viviane Desmarchelier
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Guide du pays de Trélon
Latitude
Longitude
50° 07′ 13″ Nord
         4° 10′ 45″ Est
/ 50.1202777778, 4.17916666667
Altitude 172 m (mini) – 257 m (maxi)
Superficie 16,67 km²
Population sans
doubles comptes
218 hab.
(1999)
Densité 13 hab./km²

Eppe-Sauvage est une commune française, située dans le département du Nord (altitude la plus haute du département du Nord et de la région Nord-Pas de Calais) et la région Nord-Pas-de-Calais.

Ses habitants sont appelés les Eppois, Eppoises.

Sommaire

[modifier] Géographie

Entourée des villages de Moustier-en-Fagne, Montbliart (Belgique), Sivry (Belgique), Willies, Clairfayts, sur l'Helpe Majeure.

[modifier] Hydrographie

L'Helpe Majeure et la rivière de Montbliard.

[modifier] Origine du Nom

De Spina qui veut dire Haie d'épines (http://crehangec.free.fr/nord.htm). Eppe-Sylvestris, en latin, et Espre-le-Sauvaige en wallon. Dans les textes anciens on retrouve Helpra (1112), Eppre-le-Sauvage (1473), Appre-le-Sauvage (1473), Espre, Epe-Sauvage. Le village tire son nom de la rivière (Elpe, Helpe) qui y coule et de sa situation au sein d'un pays boisé, montueux, excessivement pittoresque et autrefois peu habité (donc sauvage).

[modifier] Histoire

Il y avait à Eppe-Sauvage une seigneurie (arrière fief de la pairie d'Avesnes) mouvance de la pairie de Hainaut composé de deux fiefs que possédait en 1473 Thieri De Morchipont [1]. Cette seigneurie fut détruite en 1651[2].
Il existait un autre fief possédé par Henri MAHIEU de Maubeuge (arrière fief de Messire Philippe de Mastain) mouvance de la pairie de Hainaut [3]. Le village faisait parti du marquisat de Trélon. Dans l'album II « Les propriétés des Croÿ, » ce village fait parti de la terre d'Avesnes, principauté du château Porcien, marquisat de Montcornet.
L'église Saint Ursmer faisait partie du décanat d'Avesnes et de la collation de l'abbaye de Liessies avec Linières, Jeumont et Marpent.
Concernant l'église du village et selon un écrit de Georges Maire : une convention du 14 juillet 1619 est intervenue entre Guillaume Jacqmain, procureur de l'église St Laurent de Liessies et les habitants et hommes de loi d'Eppe-Sauvage pour la cession de l'autel, dans le but d'augmenter l'église paroissiale trop petite. Cette cession fut consentie moyennant 800 livres, que le Monastère donna à la Communauté d'Eppe-Sauvage, pour l'aider dans la construction du nouvel autel à la charge par cette communauté de l'entretenir à perpétuité" [4]. La cloche (toujours selon Georges Maire) a été installée en 1700. Elle s'appelait "Caroline d'Etroeungt" et eut pour parrain et marraine les époux Polchet, seigneurs de Nahau résidant à Voyaux". Malheureusement la cloche d'origine a été confisquée par les armées allemandes courant le conflit de 1914/1918. Une forge existait au lieu dit la Bouquerie depuis le XIVe qui a laissé place au XIXe à un établissement destiné à exploiter les couches considérable de laitier provenant de la forge. Concernant cette industrie, Monsieur Emile Dony écrit[5] : « Il semble établi que c'est dans la partie la plus reculée de l'entre Sambre et Meuse, dans le pays de Chimay et nous pouvons ajouter le long du cours de la Helpe majeure jusque Liessies, que la sidérurgie belge et celle du Nord de la France trouva son berceau ». Par ailleurs, André Lequeux écrit[6] : « Les forges ci-dessus auraient leur origine historique dans les lettres patentes de Charles de Croy en 1515 ou 1519. Je pense que déjà avant cette date, certaines de ces forges existaient, mais que par suite de ces lettres patentes, elles prirent une extension considérable ».
Le même auteur écrit encore : « Les industries du fer et du bois sont sœurs jumelles dans leurs débuts les plus lointains. La plus ancienne forge dans notre région remonte à la période celtique. Elle fut florissante à l'époque romaine. Elle continua pendant la période carolingienne et pendant le moyen-âge. Celle de Liessies est déjà citée en 600 ». Il en découle qu'à Eppe-Sauvage, des maîtres de forge tels que les Jacquis devenu Jacquier et les Polchet investirent dans le courant du XVIIè siècle, qu'ils firent fortune et construisirent de splendides maisons d'habitation. Ils constituèrent une sorte d'aristocratie locale. La famille des Polchet fut ennoblis [7].

[modifier] Blason

D'or à quatre pals de gueules, à la bordure engrêlée d'azur (http://membres.lycos.fr/paleographie/heraldique/sommaire.html).

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Viviane Desmarchelier
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[8])
1773 1850 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2001
232 903 307 335 264 231 248 227 218
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Saint Ursmar (église) Le château de Willies ou château Cavrois (ancienne forge détruite lors de la mise en eau du barrage du Val Joly – Ronald HANON) Les Couturelles (Chemin de Couturelle – Ronald HANON). La Rue de Grand Rieux Grigneaux (ancienne forge) Le château Maillard (qui vient du patronyme du personnage ayant reconstruit sa demeure sur les fondations très anciennes dont l'origine est inconnue – Ronald HANON). Starchon (la rue des Tarchons, chemin rural de Starchon – Ronald HANON) La Fontaine (Chemin rural – Ronald HANON). La rue d'en Haut Strohaut (Chemin rural – Ronald HANON). Touvent (Tout-Vent) Le gué de Voyaux (Vadum Voyonus, merdosus Voyonus, voëz de Voyaux) Linières (chapelle rattachée à Eppe en 1140) Le mont Gomont (chemin rural de Chaumont ?). Chaumont (chemin rural – Ronald HANON). La seigneurie de Morchipont. La bouquerie. Val Joly (Parc départementale). Marteau (chemin, ancienne forge détruite lors de l'édification du barrage – Ronald HANON). Brousmiche (Chemin Trouillet – Ronald HANON). La planche du Chat (le long du cours d'eau de Montbliart – Ronald HANON). La Faguette (chemin rural de la Fagnette – Ronald HANON). Terne-Nolet. Fosse-Perquet. Le Courtil (ce nom aujourd'hui est attribué à une pâture face à l'ancienne laiterie – Ronald HANON). La Haie de Beaumont (chemin rural – Ronald HANON). Trou Colette (Chemin – Ronald HANON). Moulin (Chemin – Ronald HANON). Irlande (Chemin rural – Ronald HANON).

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes, références, souces

  • « Monuments anciens » par Saint Genois.
  • NORDLIEU (S.G.H.P.N.)
  • « Recherches historiques sur Maubeuge, son canton et les communes limitrophes » (Z. PIERART – 1851 – Maubeuge).
  • Annuaires RAVET-ANCEAU.
  • Ronald HANON.
  1. Saint Genois Tome 1 page 2
  2. Ronald HANON
  3. Saint Genois tome 1 page 3
  4. Bib 10015 - archives départ. à Lille
  5. Notre Hainaut dans le passé. tome II
  6. Préface :L'Avesnois au temps des Archiducs" de l'album II Les propriétés des croÿ
  7. Recueil du Condt E. Michaux
  8. Eppe-Sauvage sur le site de l'Insee