Entraigues-sur-la-Sorgue

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Entraigues-sur-la-Sorgue
Pays	France
Région	PACA
Département	Vaucluse
Arrondissement	Arrondissement de Carpentras
Canton	Canton de Carpentras-Sud
Code Insee	84043
Code postal	84320
Maire Mandat en cours	Guy Moureau 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes Les Sorgues du Comtat
Latitude Longitude	44° 00′ 13″ Nord          4° 55′ 38″ Est / 44.0036111111111111, 04.92722222222222
Altitude	20 m (mini) – 42 m (maxi)
Superficie	16,57 km²
Population sans doubles comptes	6 612 hab. (1999)
Densité	399 hab./km²

Entraigues-sur-la-Sorgue est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les habitants sont les Entraiguois et Entraiguoises.

Sommaire 1 Géographie 1.1 Accès 1.2 Communes limitrophes 1.3 Relief 1.4 Géologie 1.5 Hydrographie 2 Toponymie 3 Histoire 3.1 Au Moyen-Âge et à la Renaissance 3.2 Durant la Révolution 3.3 Révolution industrielle 3.4 Durant la seconde guerre mondiale 3.5 Héraldique 4 Administration 4.1 Intercommunalité 4.2 Urbanisme 4.3 Budget et fiscalité 4.4 Jumelage 5 Démographie 6 Économie 6.1 Industrie 6.2 Tourisme 6.3 Agriculture 7 Lieux et monuments 8 Équipements ou Services 8.1 Transports urbains 8.2 Éducation 8.3 Sports 8.4 Santé 9 Vie locale 9.1 Culte 9.2 Environnement 10 Personnalités liées à la commune 11 Photographies 12 Notes 13 Pour approfondir 13.1 Articles connexes 13.2 Liens externes

[modifier] Géographie

La commune, située à une altitude de 30 m, s'étale sur 1 657ha.

[modifier] Accès

La commune est située à 10 km d'Avignon, préfecture du département et à 13 km de Carpentras, la sous-préfecture. Entraigues est reliée à ces deux principales villes du départements par la D942.

[modifier] Communes limitrophes

Entraigues est entourée des communes de Monteux et Bédarrides au nord, sur le côté Est, on trouve Althen-des-Paluds et la pointe sud-ouest de la commune de Pernes-les-fontaines.

Au sud d'Entraigues, on retrouve les communes de Saint-Saturnin-les-Avignon et de Vedène. La frontière avec Sorgues, située à l'ouest d'Entraigues, est géographiquement symbolisée par la colline de Sève.

[modifier] Relief

[modifier] Géologie

La ville ancienne est construite sur une roche datant de l'helvétien (miocène) ; de la terre alluviale entoure ce rocher contenant de nombreux coquillages.

[modifier] Hydrographie

La commune est irriguée par les nombreux bras de la Sorgue. Plusieurs dizaines de kilomètres de fossés parsèment le territoire communal pour réguler les flux hydriques (depuis décembre 2003, il n'y a plus eu d'inondations dans la commune), dont 50 kilomètres sont classés "syndicaux" (dont l'importance pour l'écoulement nécessite un entretien particulier).

[modifier] Toponymie

Au Moyen-Âge, le village s'appelait Interaquis (1253), puis le nom évolua en Interaquas (1358) et Entre Aygues en 1560. On attribue ce nom, qui signifie "Entre les eaux" au fait que la ville, construite à l'origine sur un rocher de safre coquillier, était initialement entourée de marécages (ce qui n'est plus le cas actuellement). Jusqu'en 1993, la commune s'appelait Entraigues-sur-Sorgues.

Le nom provençal est Entr'aïgo de Sorgo selon la norme mistralienne et Entraigas de SÒRGA selon la norme classique.

[modifier] Histoire

[modifier] Au Moyen-Âge et à la Renaissance

En 1247, Barral de Baux, détenteur de la juridiction entière depuis moins d'un an, l'inféode à Raymond Amorosi (ce dernier devint par conséquent son vassal).

Les papes rachètent les villes d'Entraigues, de Loriol-du-comtat et de Bédoin en 1298 à Bertrand des Baux. Les Entraiguois eurent ensuite pour seigneurs successifs les papes eux-mêmes qui inféodèrent successivement le village à divers seigneurs. Le fief reste entre les mains des seigneurs des Baux jusqu'en 1314, où Cécile des Baux d'Avellin (dite Rascasse) apporte le domaine à Guilherm de Clermont, recteur du Comtat Venaissin de 1310 à 1317^[1].

Du début du XVeme siècle, à 1568, les Cabassole et les Mayaudi sont coseigneurs de la ville. Au XVIIe, Entraigues fait partie de la dot d'une fille des Châteauneuf, et le domaine se retrouve entre les mains de Pierre de Montmorency. Une génération plus tard, sont fils, Charles de Montmorency épousa Anne de Montaigu qui récupéra Entraigues à la mort de son mari^[1].

Le XVIe siècle, Entraigues fut éprouvée par les guerres de religions. L'église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs fut notamment ravagée et incendiée à deux reprises par les Huguenots, en 1563 et 1588. La paroisse fut par la suite reconstruite sous le vocable de Saint-Pierre-ès-Liens.

[modifier] Durant la Révolution

Enchâssée entre Carpentras la papale et Avignon la républicaine, Entraigues souffrit de cette position délicate. Les troupes avignonaises faisaient halte dans le village ce qui engageaient les Entraiguois à se révéler partisans des Républicains.

[modifier] Révolution industrielle

La commune relève d'une forte tradition industrielle. De nombreux moulins profitèrent de la proximité de la Sorgue pour s'implanter dans la ville. Déjà, en 1454, on blanchissait les toiles dans le Moulin des Toiles. On tissa ensuite les toiles puis de la soie dans les années 20.

L'usine de Valobre traitait quand à elle la ramie afin d'en tirer les fibres nécessaires à la fabrication des billets de la Banque de France. C'était une importante papeterie qui compta jusqu'à 250 ouvriers.

L'usine de Trévouse, initialement orientée vers le traitement de la garance, devint une glacière renommée au début du XX^e siècle. Les pains de glace parallélépipédiques étaient obtenus à partir d'un forage effectué près de la Sorgue^[2].

[modifier] Durant la seconde guerre mondiale

Entraigues, comme toute la partie sud de la France, fit partie de la zone dite libre jusqu'en novembre 1942. Un fait marquant peut-être signalé lors de la retraite des allemands, suite au débarquement de Provence. Une partie de la ville, ancien terrain militaire désormais devenu ZAC du plan, fut utilisée pour stocker d'énormes quantités d'explosifs (bombes, torpilles et V2). Dans la nuit du 24 au 25 aout, des cordons Bickford furent placés sous les munitions afin d'y mettre le feu, mais les troupes coloniales s'employèrent à couper les mèches enflammées, sauvant ainsi les villes d'Entraigues et de Saint-Saturnin-les-Avignon^[1].

[modifier] Héraldique

"De sinople à deux clés d'or passées en sautoir liées d'un ruban de sable et d'or"

Les deux clés d'or sont les clefs pontificales, emblème du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel du Pape, et les trois tours correspondent aux trois portes de l'enceinte médiévale (XII^e et XIV^e siècles).

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période		Identité	Parti	Qualité
1989	2014	Guy Moureau	PCF
	1989	Max Bertrand	PCF
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Intercommunalité

Depuis le 24 octobre 2001, par arrêté préfectoral, Entraigues est rattachée à la Communauté de communes Les Sorgues du Comtat.

[modifier] Urbanisme

[modifier] Budget et fiscalité

[modifier] Jumelage

La commune est jumelée avec la ville italienne de Fossombrone.

[modifier] Démographie

Évolution démographique

1962	1968	1975	1982	1990	1999
3357	3357	4900	5335	5788	6612
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Économie

[modifier] Industrie

Les industries sont principalement situées sur la ZAC du Plan. On peut noter que le barrage de l'usine de Valobre est désormais utilisé pour produire de l'électricité.

[modifier] Tourisme

[modifier] Agriculture

[modifier] Lieux et monuments

• La Tour dite des Templiers : entièrement rénovée en 2006 après quatorze ans de travaux morcelés, cette tour carrée de 20 m (qui n'a jamais eu aucun rapport avec l'ordre des Templiers) se dressant au cœur de la commune est le vestige du Château Vieux. L'édifice, probablement construit au XI^e ou XII^e siècle, a été remanié plusieurs fois aux XIII^e et XIV^e : deux étages furent rajoutés, ainsi que les créneaux. On peut observer les vestiges des fortifications effectuées au XIV^e dans la vieille ville. La tour peut être visitée et offre un panorama sur le mont Ventoux, les Dentelles de Montmirail et les Monts du Vaucluse.

• L'église Saint Pierre aux liens: cette église fut érigée en 1840 sur les ruines de Notre-Dame-des-sept-douleurs, détruite par les Huguenots. Après huit ans de travaux, elle fut totalement rénovée en 2006.

• La Bastide de Trévouze: la Bastide de Trévouze est le seul monument de la commune à être partiellement inscrit sus la liste des Monuments Historiques. En effet, la tour d'escalier, les façades et toitures de l'aile ainsi que le portail d'entrée sont protégés depuis le 31 janvier 1997. Le nom de Trévouze viendrait des premiers propriétaires de la bastide : les Trivulzio (francisé en Trivulce).

[modifier] Équipements ou Services

[modifier] Transports urbains

[modifier] Éducation

La commune possèdent deux écoles maternelles (écoles Jacques Prévert et Louise Michel) ainsi que deux écoles primaires (écoles Marie Mauron et Robert Desnos).

[modifier] Sports

US Entraigues XIII
US Entraigues Basket - Ball
La Boule Entraiguoise

[modifier] Santé

[modifier] Vie locale

[modifier] Culte

Catholique (Paroisse d'Entraigues)

[modifier] Environnement

La réhabilitation de la friche industrielle du moulin des Toiles fait partie d'une démarche HQE et est l'objet d'un label Agenda 21.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Photographies

Un trompe-l'œil au carrefour de la route de Carpentras et de la rue Laurent Bertrand

Une ruelle dans le vieux village

La mairie

Le clocher de l'église Saint Pierre aux liens]]

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[modifier] Notes

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Articles connexes

• Communes du Vaucluse
• Comtat Venaissin

[modifier] Liens externes

• Site officiel d'Entraigues

• Portail du Vaucluse