Emmanuel Félix de Wimpffen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Wimpffen.


Emmanuel Félix de Wimpffen
Naissance : 13 septembre 1811
Laon
Décès : 26 février 1884 72 ans)
Paris
Origine : France France
Arme : infanterie
Grade : général d'armée
Conflits : Conquête de l'Algérie
Campagne d'Italie
Guerre franco-allemande de 1870
Commandement : Armée du camp de Châlons
Faits d'armes : Bataille de Sedan
Distinctions : Grand officier de la Légion d'honneur

Le baron Emmanuel Félix de Wimpffen, né le 13 septembre 1811 à Laon et mort 26 février 1884 à Paris, est un général français de la guerre franco-allemande de 1870.

issu d'une des plus anciennes familles de l'aristocratie européenne (on en trouve des branches en Hongrie, Pologne, Allemagne, Alsace etc.), il est le petit-fils du général Georges Félix de Wimpffen. Sous le Second Empire, il eut une certaine influence dans la conquête de l'Algérie, aux côtés des figures militaires de l'époque (Chanzy, Mac Mahon, Palikao, Cavaignac...)

Il fut promu général de brigade le 17 mars 1855, puis général de division le 5 juin 1859. Il commandait une brigade d'infanterie de la garde impériale durant la Campagne d'Italie (1859). Il fut nommé grand officier de la légion d'honneur le 12 août 1861. Il commandait la province d'Oran lors de la déclaration de guerre de 1870.

Les circonstances malheureuses de la guerre de 1870 et son retour d'Afrique du Nord à ce moment, le conduisirent, aprés la blessure du maréchal de Mac-Mahon, à prendre le commandement de l'armée du camp de Châlons lors de la Bataille de Sedan. A ce titre, il signa la capitulation de son armée le 2 septembre 1870 au château de Bellevue prés de Sedan.

On peut encore en lire les mots signés de son nom, sur l'affiche présentée au Musée d'Orsay.

Conduit en Allemagne comme prisonnier, il dut à son retour lutter contre une cabale incriminant, jusqu'à le mener au procès, sa responsabilité dans la défaite de 1870, dont il ne fut à l'évidence qu'un instrument fortuit.

Autres langues