Duché de Prusse

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Histoire de la Prusse

Le Duché de Prusse était un Duché fondé en 1525. Il fut le premier état à se convertir au protestantisme. En 1618, il sera lié à la Marche de Brandebourg au sein d'une union personnelle nommée Brandebourg-Prusse et placée sous la souveraineté des Hohenzollern jusqu’en 1918.

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[modifier] Histoire

Le Duché de Prusse (en hachuré) durant la seconde moitié du XVIe siècle.
Le Duché de Prusse (en hachuré) durant la seconde moitié du XVIe siècle.

Dans l'espoir d'interrompre le déclin de l'Ordre teutonique amorcé en 1410, Albert de Brandebourg-Ansbach, de la famille souabe des Hohenzollern, fut élu trente-septième Grand Maître de l'Ordre en 1511. Quoique neveu du Roi de Pologne Sigismond Ier le Vieux, il mena une guerre contre lui de 1519 à 1521, qui se termina par une trêve de quatre ans.

A la fin de la trêve Albert négocia avec son oncle un accord qui l'autorisait à se convertir à la religion luthérienne. Sigismond Ier approuva l'offre avec une condition : la Prusse restait fief vassal du royaume de Pologne. Albert accepta et le traité de Cracovie fut signé le 5 avril 1525. Il transforma se qui resta de l'ancien territoire de la Prusse teutonique resté entre les mains de l'Ordre au lendemain du Traité de Thorn en 1466, en Duché héréditaire et installa son gouvernement à Königsberg. Il réalisa par cette conversion la plus importante des sécularisations. Cependant cette transition provoqua des protestations de la part des princes du Saint Empire, mais la colère contre Albert de Brandebourg s'apaisa avec le temps.

Les premières années du règne d'Albert de Brandebourg furent prospères. Bien qu'il eût quelques ennuis avec la paysannerie, les terres et les trésors de l'Église lui permirent de faire face aux dépenses de sa cour. Il fit la promotion de l'étude en créant des écoles dans chaque ville du Duché, libéra les serfs, et fit imprimer en allemand le catéchisme protestant. En 1544, malgré une opposition, il créa l'université Albertina de Königsberg, et en 1549.

Mais des conflits religieux et politiques internes eurent raison de la santé d'Albert de Brandebourg qui fut contraint d'abandonner quasiment le pouvoir. Son fils Albert Frédéric étant encore mineur, il dut choisir un régent. Il décéda de la peste à Tapiau le 20 mars 1568.

Albert Frédéric lui succéda donc. Ayant reçut une bonne éducation, il était atteint d'une aliénation mentale profonde, il mourut le 27 juin 1618 sans héritier masculin.

A la mort du duc Albert Frédéric de Prusse, le duché échut à son gendre Jean Sigismond de Brandebourg, époux de Anne de Prusse. La Marche de Brandebourg et le Duché de Prusse formèrent alors une dynastie union personnelle sous le nom de Brandebourg-Prusse.

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[modifier] Bibliographie

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