Druyes (rivière)

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Druyes
Photo bienvenue - Merci
Longueur 10,5 km
Débit moyen 1,57 m3.s-1
mesurés à Surgy
Surface du bassin 194 km2
Régime pluvial
Se jette dans l' Yonne
Bassin collecteur la Seine
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

La Druyes encore appelée ruisseau d' Andryes est une rivière française qui coule dans les départements de la Nièvre (58) et de l' Yonne (89). C'est un affluent direct de l' Yonne en rive gauche, donc un sous-affluent de la Seine par l' Yonne.

Sommaire

[modifier] Géographie

La Druyes est un cours d'eau du sud de la Forterre, petite région de l'Yonne au sous-sol calcareux et perméable, souvent associée à la Puisaye, alors que bien des choses les séparent. Elle naît sur le territoire de la petite ville de Druyes-les-Belles-Fontaines, fruit des nombreuses sources de l'endroit qui sont des résurgences de l'importante nappe d'eau souterraine caractérisant la Forterre. Son orientation générale va de l'ouest vers l'est. Elle se jette dans l' Yonne (rive gauche) à Surgy, dans le département de la Nièvre, à cinq kilomètres en aval de Clamecy.

[modifier] Communes traversées

La Druyes n'a qu'une dizaine de kilomètres de longueur. Elle ne traverse que trois communes :

[modifier] Hydrologie

Le débit de la Druyes a été observé pendant une période de 39 ans (1969-2007), à Surgy, localité du département de la Nièvre, située au niveau du confluent avec l' Yonne[1]. Le bassin versant de la rivière est de 194 km².

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Surgy est de 1,57 m³ par seconde.

La Druyes présente des fluctuations saisonnières de débit assez modérées, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau oscillant entre 1,89 et 2,62 m³ par seconde, de fin décembre à mai inclus (maximum en février et mars). Dès la fin du mois de mai, le débit diminue progressivement jusqu'aux basses eaux de fin d'été-début d'automne (d'août à octobre), avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'au minimum de 0,668 m³ du mois de septembre (668 litres par seconde), ce qui reste très consistant.

Le VCN3 peut cependant chuter jusque 0,150 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 150 litres par seconde. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

D'autre part les crues ne sont pas très importantes, le passage en souterrain d'une bonne partie du débit amortissant sérieusement ces dernières. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 3,8 et 5,2 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale vaut 6,1 m³ par seconde, tandis que le QIX 20 se monte à 7 m³ et le QIX 50 à seulement 8,2 m³ par seconde (voir note[2] ). Ce sont là des débits de crue cinq à dix fois moins importants que les cours d'eau environnants, en tenant compte de l'importance des bassins.

Le débit instantané maximal enregistré a été de 7,2 m³ par seconde le 12 janvier 1982, tandis que la valeur journalière maximale était de 7,18 m³ par seconde le même jour. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît clairement que cette crue était d'ordre vicennal et nullement exceptionnelle, et statistiquement destinée à se répéter tous les 20-25 ans environ.

La lame d'eau écoulée dans le bassin de la Druyes est de 256 millimètres annuellement, ce qui est abondant pour la région, mais encore nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France. C'est cependant supérieur à l'ensemble du bassin versant de la Seine (240 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 8,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Curiosités - Tourisme

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Banque Hydro - Station H2083110 - La Druyes à Surgy (Synthèse)
  2. ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes