Dreneuc

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L'hôtel du Dreneuc.

L'orthographe de ce nom varie beaucoup. Edouard de Villiers du Terrage, dans ses souvenirs, cite l’hôtel du "Dresneux". Les révolutionnaires, eux, écrivirent tantôt « maison Dreneux » tantôt "Dreneuc". Il s'agit probablement du logis du marquis Le Long du Dreneuc. Le Drennec (orthographe actuelle) est une presqu'île bretonne. Cette famille de militaires émigra vers 1791. Le marquis mourut à Minorque en 1800.

L'hôtel particulier de la rue de Provence, réquisitionné sous la Terreur, semble avoir surtout accueilli des otages étrangers dans la période thermidorienne. Il y eut par exemple le comte de Rofiniaco, alias M. de Rofignac. Le comte allemand de Linange et sa famille. Frédéric von Hatzfeldt-Wildenburg, frère cadet du prince héritier de la principauté de Wildenburg, avec sa femme et sa fille.

L’hôtel pouvait contenir jusqu’à soixante-dix personnes. Il lui fut annexé la maison voisine, l'hôtel Randon de La Tour, le 22 nivôse an III, devenu bien national par l’exécution de son propriétaire.

A lire : Eugène Saulnier, Une prison révolutionnaire, les otages et prisonniers de guerre à l’hôtel du Dreneuc en 1795, Paris 1914.

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