Diamant mandarin

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Diamant mandarin
Couple de diamants mandarins
Couple de diamants mandarins
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Passeriformes
Famille Estrildidae
Genre Taeniopygia
Nom binominal
Taeniopygia guttata
(Vieillot, 1817)
Statut de conservation IUCN :


LC  : Préoccupation mineure

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Le Diamant mandarin (Taeniopygia guttata), parfois nommé Mandarin tout court, est l'estrildidé le plus commun et le plus familier du centre de l'Australie.

Sommaire

[modifier] Habitat

Les diamants mandarins habitent les steppes ouvertes avec les buissons dispersés et les arbres, mais se sont adaptés aux perturbations humaines, tirant profit des trous d'eau faits par l'homme, et des espaces ouverts par la déforestation.

[modifier] Sous-espèces et répartition

Il existe deux sous-espèces distinctes. Taeniopygia guttata guttata, le Diamant mandarin de Timor, s'étend de Lombok dans les îles de la Sonde ou de Nusa Tanggara en Indonésie à Sermata, en plus des secteurs côtiers autour du continent australien. L'autre sous-espèce est Taeniopygia gutatta castanotis . Cette dernière est trouvée sur la plus grande partie de l'Australie continentale et certaines de ces variétés sont considérées comme domestiques.

Les différences morphologiques entre les sous-espèces incluent des différences dans la taille. Taeniopygia guttata guttata est plus petit que Taeniopygia guttata castanotis et ne porte pas la même marque distinctive sur la gorge et la partie supérieure de la poitrine.

Il semblerait que depuis quelques années le Diamant mandarin ait fait son apparition en Europe du Sud au Portugal, où les conditions climatiques lui seraient assez favorables.

[modifier] Reproduction

Le Diamant mandarin se reproduit après que d'importantes pluies se sont produites dans son habitat naturel, à n'importe quel moment de l'année. Adaptables et versatiles dans la construction de leurs nids, les diamants sauvages peuvent s'installer dans des niches, grottes, buissons, maquis, terriers de lapins, sur des nids de termites voire dans les trous présents dans des structures humaines. En dehors des périodes de reproduction, les nids servent également pour le repos nocturne des oiseaux.

[modifier] Comportement

Les diamants mandarins ont un comportement extrêmement grégaire, et il est rarissime d'apercevoir un individu isolé: ces oiseaux préfèrent évoluer en groupe de plusieurs couples. Mâles et femelles ne s'éloignent l'un de l'autre que lorsque le nid doit être gardé.

[modifier] Elevage

Les individus en captivité sont donc susceptibles de s'accoupler tout au long de l'année.

[modifier] Utilisation

Les diamants mandarins sont parfois utilisés pour modéliser des populations aviennes ou pour étudier les capacités d'interprétation des sons par le cerveau, grâce à leur capacité à reconnaitre et réagir aux chants de leurs congénères. Leur popularité en tant que sujet d'étude vient également de la facilité de leur reproduction - c'est pour cette même raison qu'ils peuvent également être acquis par les particuliers comme oiseaux de compagnie à un prix relativement abordable.

[modifier] Voir aussi

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Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Diamant mandarin.

[modifier] Liens externes

Taxinomie:

Fiche:

[modifier] Bibliographie

  • Dupuyoo M. (2002) Diamants, Papes et Capucins. Estrildés de l'Indo-Pacifique. Jardin d'Oiseaux Tropicaux, La Londe les Maures, 240 p.
  • (en) Zann R.A. (1996) The Zebra Finch. Oxford University Press, Oxford, 352 p.