Denis Olivennes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Denis Olivennes, (né le 18 octobre 1960 à Paris) est un haut fonctionnaire et chef d'entreprise français. Il a dirigé entre 2003 et mars 2008 le groupe FNAC. Il est maintenant directeur général délégué et directeur de la publication de l'hebdomadaire le Nouvel Observateur[1].

Il est le fils d'Armand Olivennes, poète, et le neveu de Claude Olievenstein[2], psychanalyste et médecin spécialisé en toxicomanie.

Sommaire

[modifier] Carrière

Ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud (1980), il est agrégé de lettres modernes et ancien élève de l'ENA (promotion Michel de Montaigne).

Il a commencé sa carrière en tant qu'auditeur à la Cour des Comptes, avant de devenir en 1992 le conseiller du ministre de l'économie et des finances, puis du Premier Ministre Pierre Bérégovoy.

En 1993 il rejoint le groupe Air France, dont il deviendra Directeur général adjoint. Il quitte Air France en 1997 et devient Président directeur général de NC Numéricable rachetée ensuite par le groupe Canal +.

En juin 2000, il est nommé président de Canal+ France après en avoir été le directeur général. Puis, nanti d'une indemnité de départ s'élevant à 3M d'euros (ultérieurement contestée en justice par le groupe Canal+), il rejoint le groupe PPR en tant que Directeur général distribution en 2002, puis il est nommé en 2003 à la tête du groupe FNAC en tant que président directeur général[3].

En mars 2008, il quitte la FNAC et le groupe PPR pour rejoindre le Nouvel Observateur en tant que directeur général délégué[4].

[modifier] Droit d'auteur

Il a souvent pris position pour la possibilité de vendre de la musique sans DRM, rejetant la responsabilité de leur mauvaise image et de leur échec commercial sur les maisons de disques. Cependant il s'est toujours opposé au concept de licence globale, un temps mentionnée lors du débat de préparation à la loi DADVSI en France.

Il fait partie du groupe des « Gracques », hauts fonctionnaires de sensibilité socialiste ayant appelé à une ouverture au centre du PS et à une alliance avec l'UDF lors de l'élection présidentielle de 2007.

Le rapport Olivennes, remis à la ministre de la Culture Christine Albanel, sur l'offre culturelle et la lutte contre le piratage sur internet, est à l'origine du projet de loi Hadopi. Le rapport a suscité quelques fortes critiques à l'Assemblée nationale le 23 novembre 2007 en particulier de la part de Christian Paul, député PS de la Nièvre. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir, quant à elle, dénonce "la surenchère répressive". de plus la Sacem soupçonne la chaîne de magasins (FNAC) dont il est le PDG de distribuer des DVD pirates de concerts de grands groupes dans ses rayons.[5]

[modifier] Bibliographie

[modifier] Références

  1. Denis Olivennes entre à l'Obs, 25 mars 2008
  2. Jean-Gabriel Fredet, Mieux-disant culturel, Le Nouvel observateur, 17 avril 2003
  3. [1] : Présentation officielle sur le site de PPR
  4. [2] : Article sur le site Numerama (précédemment Ratiatum)
  5. La Sacem suspecte la Fnac d'écouler des DVD piratés - Actualités - ZDNet.fr

[modifier] Liens externes