Daniel du Janerand

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Daniel du Janerand, né en 1919 et décédé en 1990, était un peintre français figuratif de l'École de Paris. Il faisait partie du groupe d'artistes exposant au salon de la Jeune peinture au moment où ce salon était présidé par Gaëtan de Rosnay. Il pratiquait la peinture à l'huile, l'aquarelle, la gouache, le pastel.

Il est le père des acteurs français Philippe du Janerand et Gilles Janeyrand.

[modifier] Le peintre

Expositions

aux États-Unis, en Angleterre, au Canada, au Mexique, en Russie, au Japon, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Allemagne.

Expositions en France

Paris, Lyon, Vichy, Valenciennes, Nantes, Amiens, Créon, Fougères, Rennes.

Illustrations de livres

"Le Chemin des Dames" de J. Rousselot; "Feu d'artifice à Zanzibar" de Pierre Benoit; "Lève-toi et marche" d’Hervé Bazin.

Peintures murales

Lycées et collèges, siège social de Thomson, bâtiments SNCF de Quimper.

[modifier] Ses œuvres

À l'occasion de l’hommage rendu à son ami Daniel du Janerand, par la Société nationale des Beaux Arts, le peintre Maurice Boitel a écrit :

"Je ne peux, sans une grande émotion, revoir les toiles peintes en d'autres périodes que notre ami avait accrochées dans son atelier, comme la grande composition représentant une charrette espagnole, ou le bonheur (1955), son fils Philippe, enfant, tenant son vélo, Gilles, son deuxième fils, appuyé au mur, ou encore ce port breton si beau de matière et de luminosité, et cet admirable nu assis...

Daniel du Janerand a laissé plusieurs toiles inachevées dont une sur son chevalet: ultime témoignage; jusqu'au dernier jour il a peint, allant de plus en plus vers une grande sobriété d'expression, de plus en plus à l'essentiel de ce qu'il ressentait profondément; ses admirables pastels dessinés sur nature sont toujours là pour témoigner de la vigueur de son inspiration spontanée et magnifiée ensuite sur la toile; ces œuvres achevées nous transmettent un optimisme que souvent j'ai admiré; optimisme qu'il conservait même dans ses épreuves de santé; son dynamisme, son espoir, aidés par son grand talent, entraînaient vers un monde toujours meilleur; une lumière paradisiaque illumine le spectateur.

Daniel du Janerand, dans ses conversations sur notre art, notre vie, était toujours indulgent pour les autres, comme les plus grands. Autrefois, il y a longtemps, nous allions peindre ensemble en Brie. Je le vois encore devant son chevalet. Ces souvenirs anciens restent gravés en mon être, ces souvenirs que j'évoque encore aujourd'hui, de celui qui fut pour nous tous, un grand ami, un vrai peintre[1].

[modifier] Notes

  1. Source : catalogue de 1991 du Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, année du centenaire, p.22
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