Déesse-Mère

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Les Déesses-mères sont appelées après la conquête romaine Matrae, Matres ou Matronae, elles sont, plus encore qu'Épona, les déesses de l'abondance, de la richesse, de la famille.

Déesses des eaux et principalement des sources et des fontaines, guérisseuses, elles ne ressemblent toutefois pas aux déesses-mères romaines.

Beaucoup de fontaines et lieux consacrées aux Matrae ont été christianisées sous le nom de Sainte Marthe ou de Sainte Marguerite, parfois, mais plus rarement, sous le nom de Sainte Madeleine ou de Sainte Brigitte [réf. nécessaire]. Par exemple, le monastère de Kildare (Irlande), fut construit pour Sainte Brigitte, pour s'adapter au culte de Brigit; ce batiment est célèbre pour ses Sheela Na Gig (ou Sheila-Na-Gig), sculptures figuratives féminine aux traits grotesques, représentant une mise en valeur et exagération du sexe, ce qui indique que, malgré l'invasion romaine et la christianisation, la région a conservé son culte de la fértilité et le souvenir de la déesse-mère.

Elles ont parfois été assimilées à Minerve, plus rarement à Vénus, Junon, Diane, Cérès ou Cybèle.

On les représente sous la forme de groupes de femmes portant des bébés qu'elles allaitent.

Elles sont symbolisées par trois cercles ou un triangle de sphères, et par l'association de cœur, de palmettes et de fleurons que l'on trouve aujourd'hui dans des sociétés ésotériques modernes.

[modifier] Bibliographie

  • Les Mythes celtes, la déesse blanche, Robert Graves, Monaco, Le Rocher, 1989
  • La Grande Déesse, Jean Markale, Albin Michel, 1997
  • La Femme celte: mythe et sociologie, Jean Markale, Payot, 1992
  • Mystères, le surnaturel face à la science, Colin Wilson, Albin Michel, 1981, Paris, ISBN 0-399-50461-3

[modifier] Articles internes