Déclin de civilisation
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Le déclin de civilisation est une idée courante selon laquelle la vie des civilisations suivrait un cycle de vie: gestation, naissance, croissance, apogée, et déclin. Les exemples à l'appui de cette thèse sont souvent :
- le déclin de l’Empire kusana (Inde, IIe siècle);
- le Déclin de l'Empire romain d'Occident (Ve siècle);
- la disparition des Mayas;
- la disparition de la civilisation sur l'Île de Pâques;
- le déclin de la dynastie de Simashki (XXe siècle);
- le Déclin de la dynastie Chosŏn en Corée (XXe siècle).
L'idée d'un déclin éventuel à toute civilisation reflète pourtant une vision anthropomorphique de la société. Les historiens et les économistes ne parviennent pas à documenter cette conception commune. Enfin, celle-ci peut s'avérer dangereuse, pour peu qu'on fixe des objectifs dans une temporalité quasi-religieuse: Hitler n'avait-il pas promis une « domination pour toujours et de la créer pour qu'elle doive durer au moins mille ans »[1]. Jean-Pierre Sironneau parle alors de "religion politique" (à la suite de Raymond Aron et des "religions séculières"
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[modifier] Notes et références
- ↑ Hermann Rauschning, Hitler m'a dit, préf. de Raoul Girardet, Hachette, Paris, (1939) 2005 (ISBN 2012792391), p.253
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Bibliographie
- Julie Bouchard, Comment le retard vient aux Français. Analyse d’un discours sur la recherche, l’innovation et la compétitivité. 1940-1970, préf. de Pierre Papon (ancien Directeur du CNRS), Septentrion, coll. « Information – Communication », Lille, 2008, 328 p. (ISBN 978-2-7574-0032-6) [prés. en ligne]
Réflexions sur la notion de déclin et de retard
- Jean-Hervé Daude, « L'Île de Pâques »
- Jean-Pierre Sironneau, 1986. « Eschatologie et décadence dans les "religions politiques" ». Cahiers Figures, nº1 (« Décadence et apocalypse »).