Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT

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Martina Navrátilová et Mark Tewksbury lisent la Déclaration de Montréal lors de l'ouverture des Outgames le 29 juillet 2006 au Stade Olympique de Montréal
Martina Navrátilová et Mark Tewksbury lisent la Déclaration de Montréal lors de l'ouverture des Outgames le 29 juillet 2006 au Stade Olympique de Montréal

La « Déclaration de Montréal » fut adoptée par les participants de la «Conférence internationale sur les droits humains des LGBT» qui s'est tenu à Montréal, Québec, Canada, dans le cadre des 1ers Outgames mondiaux 2006 le 29 juillet 2006. Cette dernière sera portée et publicisée auprès des autorités des Nations unies et des gouvernements nationaux afin de mobiliser un appui indéniable au respect des droits LGBT. Il s’agit de l’héritage de la Conférence, héritage qui sera enrichi par la participation d’un grand nombre de personnes d’origines et de cultures diverses.

Plus de 1 500 délégués ont traversé le globe pour participer à cette Conférence et y discuter dans les différents ateliers et plénières, où plusieurs experts internationaux ont pris la parole : des juristes, des leaders d’opinion, des universitaires, des spécialistes et des défenseurs des droits de l’homme. Parmi les conférenciers invités furent présents Gene Robinson, Louise Arbour (haut-commissaire aux droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies), Claire L'Heureux-Dubé, Mark Tewksbury, Irshad Manji, Georgina Beyer, Waheed Alli et Martina Navrátilová.

Sommaire

[modifier] Déclaration sur les droits fondamentaux

La Déclaration de Montréal a fait le point sur les droits des LGBT dans le monde en général et dans le monde du sport en particulier. Elle a dénoncé, par ailleurs, le double discours de l'ONU qui refuse d'appliquer aux homosexuels sa Déclaration universelle des droits de l'homme. Plusieurs droits fondamentaux, y compris à la vie, sont bafoués dans plusieurs pays-membres de l'ONU, où l'homosexualité est criminalisée. Les actes homosexuels sont encore passibles de peine de mort dans sept pays de nos jours : Afghanistan, Arabie saoudite, Iran, Nigeria, Mauritanie, Soudan et Yémen. Dans 27 autres pays ils sont aussi condamné par diverses peines d'emprisonnements ou des 100 coups de fouets.

[modifier] Déclaration sur le droit au mariage ou union civile

La situation avec les droits des GLBT dans les années 2000
La situation avec les droits des GLBT dans les années 2000

La Déclaration de Montréal interpelle ainsi les gouvernements du monde et les grandes religions. Les premiers parce qu'ils ne garantissent pas aux homosexuels le droit de se marier et d'élever une famille et les secondes parce qu'elles n'appliquent pas leurs principes de tolérance envers les homosexuels. Cette intolérance et les tabous entourant la question nuisent, selon la Déclaration de Montréal, à la lutte contre le sida.

[modifier] Mise en œuvre de la déclaration

Suite à l'émission de la Déclaration, le conseil d'arrondissement de Ville-Marie et le conseil municipal de Montréal sont devenus les premiers gouvernements au monde à l'entériner; ensuite, le Nouveau Parti démocratique du Canada est devenu le premier parti politique au monde à faire ainsi lors de son congrès à Québec en septembre 2006.

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens externes

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