Cyprian Kamil Norwid

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Sa statue à Wawel
Sa statue à Wawel

Cyprian Kamil Norwid (1821-1883) est un ecrivain, peintre et poète polonais. Il est considéré comme un des plus grands poètes polonais avec Jan Kochanowski, Adam Mickiewicz, Juliusz Słowacki et Bolesław Leśmian. Son œuvre a été redécouvert par le mouvement modernisme polonais, dont il est devenu le « wieszcz » (prophète, grand poète polonais).

En 1842 il part étudier à l'Académie des Beaux-Arts de Florence. En 1845, il s'installe a Rome où il fait la connaissance de Maria Kalergis avec laquelle il va entreprendre de nombreux voyages en Europe.

En 1849 il s'installe de manière définitive à Paris, faisant partie de la grande diaspora intellectuelle que compte la capitale française. Il y fréquenta, entre autres Adam Mickiewicz, Frédéric Chopin, Juliusz Słowacki ou encore Zygmunt Krasiński.

Ayant longtemps vécu dans des conditions misérables il devint, jusqu'à sa mort en 1883,pensionnaire d'une institution de bienfaisance: l'Œuvre de Saint Casimir, maison de repos entretenue par des sœurs polonaises de l'ordre des Sœurs de la Charité, construite en 1860.

Cette institution est située encore de nos jours au 119, rue Chevaleret à Paris, ([Montrer la localisation sur une carte interactive] 48° 49′ 53″ N 2° 22′ 23″ E / 48.831412, 2.373058 )quartier qui, à l'époque de Norwid dépendait de la ville d'Ivry-sur-Seine. Saint-Casimir fut créée afin d'accueillir des membres de la noblesse polonaise, ayant fui leur pays à la suite de la révolution de 1830.

Norwid fut enterré dans la fosse commune du cimetière voisin, avant de rejoindre en 1890 le carré polonais de Champeaux situé à Montmorency dans le Val-d'Oise. Ses restes (en fait quelques poignées de terre prélevée dans le carré des indigents du cimetière de Montmorency, département du Val-d'Oise) furent transférés au château de Wawel en Pologne.

Son œuvre fut redécouvert par un critique et éditeur polonais Zenon Przesmycki en 1901 dans une bibliothèque de Vienne.


Sa notoriété n'a fait depuis que grandir, et un de ses plus fidèles admirateurs, le pape polonais Jean-Paul II, a contribué encore à populariser ce poète national.


Mais toi ? et moi ? — Entonnons le chant du jugement,
En criant : « Réjouis-toi, tardif héritier !
Les pierres sourdes gémirent :
L'idéal a atteint le pavé. »
Le fragment de Le piano de Chopin, traduction de Joseph Pérard.

Sommaire

[modifier] Œuvres

[modifier] Poémes

  • Bema pamięci żałobny rapsod (1851) (Rhapsode funebre pour memoir de Józef Bem)
  • Coś ty Atenom zrobił, Sokratesie (Qu'est-ce que tu a fait a Athènes, Socrat) (janvier 1856)
  • Vade-mecum (1858-1865)
  • Assunta (1870)
  • Wesele. Powieść. (1847) Le mariage
  • Pompeja (1848 lub 1849)
  • Niewola. Rapsod (1849)
  • Promethidion (1851)
  • Szczesna. Powieść (1854)
  • EPIMENIDES. Przypowieść (1854)
  • QUIDAM. Przypowieść (1855-1857)
  • Fulminant. Rapsod (1863)
  • W Weronie À Verone

[modifier] Prose

  • Łaskawy opiekun czyli Bartłomiej Alfonsem (1840)
  • Wyjątek z pamiętnika (1850)
  • Czarne kwiaty (1856)
  • Białe kwiaty (1856)
  • Bransoletka. Legenda dziewiętnastego wieku (1858)
  • Cywilizacja. Legenda (1861)
  • Ostatnia z bajek (1884)
  • Milczenie
  • Pamiętnik Podróżny

Nouvelles

  • Ad leones! (1883)
  • Stygmat (1883)
  • Tajemnica lorda Singelworth (1883)
  • Archeologia (1866)
  • Dwie powieści (1866)

[modifier] Drame

  • Noc tysiączna druga. Komedia (1850)
  • Wanda (1851)
  • Krakus. Książę nieznany (1851, 1861)
  • Słodycz (1855 lub 1856)
  • Aktor. Komediodramat (1867)
  • Rzecz o wolności słowa (1869)
  • Pierścień Wielkiej Damy, czyli Ex-machina Durejko (1872)
  • Kleopatra i Cezar (ok. 1870, 1878)
  • Za kulisami

[modifier] Traductions françaises d'œuvres de C. Norwid

  • Cyprien Norwid, Le piano de Chopin. traduction de Joseph Pérard avec le texte polonais et deux pointes sèches de K. Brandel (C. Norwid en 1846 dessin par lui-même). Paris, Bibliothèque Polonaise, 1937, (plaquette de 33 p.)
  • Cyprien Norwid, Le Stigmate. Traduction de Paul Cazin. Paris, Gallimard, 1932
  • Cyprian Kamil Norwid, Vade-mecum. Traduction de Christophe Jezewski, Noir sur Blanc, 2004

[modifier] Liens externes