Culture des Tikars

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Les Tikar ( ou Tikar-East, Tikar de l’est, Tikari, Tikali, Ndob, Tingkala, Ndome ) sont environ 300 000 établis dans les Grasslands du Cameroun, proches des Bamum, des Mambila et des Bamiléké. Ayant des dialectes différents, ils se trouvent une unité autour d’ancêtres communs.

Lorsqu’un problème est insoluble localement ou que la communauté est menacée dans son ensemble, les micro-initiatives se révèlent insuffisantes. Il faut traiter le mal à l’ampleur du mal. Les quelques exemples suivants, choisis parmi tant d’autres, offrent une illustration de cette nécessité d’associer de plus grandes puissances au traitement. Lorsque le soignant local est inopérant, il n'est pas rare que l'on fasse appel à des sorciers extérieurs (Mbororo, Bamiléké). Dans ce dernier cas, les rites sont toujours, et nécessairement, effectués par des gens extérieurs et étrangers aux villages visités. Qu’ils soient Kondja, Bamiléké ou Mbororo, ces « venants » sont par là même désinvestis de tout intérêt politique et professent forcément une parole impartiale. Ce type de manifestation est lié à la saison sèche : les récoltes induisent des tensions laissées jusqu’alors en suspens, et un meilleur accès routier est autorisé. Les exemples sont légions et rappellent que sorcellerie rime systématiquement avec histoire d’argent et jalousie de famille.