Critiques du libéralisme économique

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Les critiques du libéralisme économique sont d'origine et de nature diverses et ne forment pas un ensemble homogène. Certaines émanent d'une mouvance antilibérale, mais d'autres trouvent leur source parmi des libéraux qui réclament des aménagements de cette doctrine économique.

Sommaire

[modifier] Nature et origines des critiques

  • Un premier ensemble est formé de critiques théoriques du libéralisme en tant que théorie d'organisation du système économique dans sa totalité.
  • Un second ensemble est formé de critiques empiriques, qui condamnent les conséquences des applications des politiques économiques des théories libérales.
  • Certaines critiques sont issues largement de la gauche marxiste des XIXe et XXe siècles.
  • Certaines viennent de Keynes et des courants qui continuent plus ou moins dans sa lignée (post-keynésien, néo-keynésien).
  • D'autres sont plus récentes et sont en partie liées au discours altermondialiste.

[modifier] Critiques théoriques

[modifier] Critique interne

La critique interne accepte le cadre conceptuel de l'économie néoclassique (autodétermination des agents, rationalité complète de l'individu, informations parfaites, efficience de la concurrence), et remet en cause les inférences en faveur du libéralisme économique qui en découlent habituellement.

Ce type de critique accepte la seule prise en compte de la liberté individuelle mais souligne que la théorie libérale s'interroge peu sur les conditions de possibilité de l'exercice de cette liberté. Il s'agit essentiellement de trois types de conditions :

  • La possibilité matérielle : l'exercice de la liberté suppose que les circonstances matérielles ne privent pas l'individu de la possibilité de choisir ce qu'il estime meilleur pour lui. On peut par exemple se demander dans quelle mesure une personne devant se prostituer pour pouvoir manger est libre. Certains courants politiques ont pris acte de ce problème et proposent l'instauration d'un revenu citoyen, versé par exemple sous la forme d'un capital initial (versé à la majorité de la personne) tel que l'individu puisse l'investir pour se garantir un revenu minimal sans risque. Cette solution permettrait que chaque individu parte avec les mêmes moyens matériels (en supposant qu'il n'y a pas d'héritage).
  • La possibilité sociale : l'exercice de la liberté suppose une égale capacité à traiter les informations. Ce point pose la question de l'éducation. Le sociologue Pierre Bourdieu a ainsi construit une théorie de l'habitus qui tendrait à reproduire les inégalités sociales. Elle expliquerait par exemple la faible proportion des enfants d'ouvriers en master bien que l'égalité en droit soit la même. En effet, un enfant acquiert des capacités par l'environnement dans lequel il grandit, en particulier la qualité de l'éducation, ce qui conduit à un phénomène de reproduction sociale[1]. Les individus ne partiraient pas sur un pied d'égalité et la concurrence serait faussée.
  • La possibilité informationnelle : l'exercice de la liberté repose sur la possibilité de faire des choix informés quant à leurs conséquences. Or, cette condition n'est pas remplie si l'information est imparfaite et coûteuse à obtenir. Ces imperfections rendent difficile à défendre l'idée de l'efficacité du résultat des interactions libres entre les agents.

Les libéraux reconnaissent ces limitations mais refusent qu'elles puissent être levées en limitant la liberté légitime des individus, par exemple celle de disposer librement de ses revenus ou d'envoyer ses enfants à l'école de son choix.

[modifier] Critique externe

La critique externe remet en cause d'une manière ou d'une autre les postulats soutenus par le libéralisme économique, et le plus souvent par le libéralisme tout court.

  • Contestation de la réalité de ses postulats de base supposés : absence de monopole, information accessible à tous et sans coût, etc.
  • Contestation de la primauté de la liberté comme valeur devant organiser la société : le libéralisme économique ne fournit aucune prédiction sur la valeur de son résultat face à des impératifs d'équité ou de toute autre valeur prétendant à une portée universelle, comme le respect de la dignité humaine. La critique considère qu'il existe des situations particulières où la liberté n'est pas le point le plus fondamental et où d'autres valeurs doivent prédominer (égalité, lutte contre l'exclusion, promotion sociale...). C'est ce qui permet à Jacques Testart de dire : « Le libéralisme économique est bien l'ennemi de l'humanisme.[2] »
  • Contestations fondées sur l'analyse marxiste : celle-ci conteste toute pertinence aux postulats qu'elle prête au libéralisme économique. Selon cette critique :
    • Cette théorie tendrait à perpétuer les inégalités initiales, et n'en serait qu'une construction a posteriori pour justifier la domination économique des détenteurs du capital sur les travailleurs.
    • Ce sont souvent les plus riches qui sont libéraux, ce qui pose la question des réelles motivations des libéraux. Le libéralisme économique serait alors un habillage doctrinal pour justifier un égoïsme comportemental.
    • Le libéralisme économique ne serait qu'une phase de transition et ne peut être un système pérenne.

[modifier] Critiques sur les applications concrètes

Les critiques suivantes s'adressent à l'application de décisions se réclamant du libéralisme économique. Ces décisions ne constituant jamais qu'une application partielle d'un projet d'ensemble, les libéraux peuvent arguer que les dysfonctionnements viennent du fait que le reste du système économique, politique et social n'applique pas intégralement les règles du libéralisme économique.

[modifier] Critique sur la spéculation

En s'interdisant tout contrôle sur les marchés autre que ceux garantissant leur existence (système judiciaire, « police de la bourse », système de défense des droits de propriété...), le libéralisme économique est accusé de laisser le champ libre aux spéculateurs.

Sur le plan économique, la spéculation[3] apporte de la liquidité aux marchés et en général des corrections de prix hors bulles spéculatives, mais aussi une contrepartie de couverture financière. Certains lui reprochent toutefois d'être à l'origine de certaines crises économiques (la Grande Dépression de 1929, la crise économique asiatique de 1997, la crise économique argentine de 1998...), alors que d'autres pensent au contraire qu'en favorisant les micro-ajustements permanents, elle contribue à éviter les crises.

La libéralisation des marchés a vu l'explosion du volume des transactions et de la spéculation, y compris sur des actifs sensibles comme la monnaie ou la dette publique, marchés surveillés par les banques centrales. En contrepartie elle a permis le développement d'outils de couverture des risques, comme les contrats financiers dérivés.

  • Sur le marché des changes, ces mouvements sont alimentés par des capitaux flottants souvent supérieurs en montant aux réserves de change des États (pratique utilisée par Soros). Ils tirent parti d'infimes différences de taux entre deux marchés (arbitrage) ou sur de très faibles variations de cours d'un jour à l'autre. Ces capitaux entrent dans un jeu à somme nulle, aucune richesse supplémentaire n'étant directement créée, mais toutefois participent à une meilleure allocation des ressources par un taux de change plus réaliste sous réserve de concurrence parfaite.
  • Le même phénomène intervient sur le marché des actions, avec des conséquences pratiques importantes pour les entreprises, qui peuvent voir leur valeur boursière s'effondrer, parfois à juste titre, parfois sur une rumeur.

Sur ce sujet controversé qu'est la spéculation, certains libéraux concèdent qu'elle entraîne parfois des problèmes d'allocation. Ils les attribuent à des défauts d'information des acteurs du marché, censés disparaître à terme, puisqu'ils croient - dans le cas de marchés parfaits - à la « main invisible » auto-régulatrice. Sur les marchés réels, le phénomène est probablement plus complexe : taille des intervenants, indépendance ou non des acteurs, moyens de contrôle des marchés, etc. La situation n'aurait donc pas nécessairement vocation à se résorber naturellement.

L'américain James Tobin, « prix Nobel » d'économie, estime préjudiciables les excès qui peuvent frapper la spéculation. Il avait suggéré de les maîtriser par une taxe pour limiter les mouvements spéculatifs répétés en leur faisant perdre leur intérêt financier de court terme. La balance entre les bénéfices et les inconvénients qu'aurait ce genre de taxe est très discutée, ainsi que le taux auquel elle serait fixée (0,01 % dans la première proposition). Tobin a depuis lors abandonné l'idée.

D'une manière générale, les libéraux se considèrent comme des incompris à propos de la spéculation. Ils sont convaincus, contrairement à leurs détracteurs, que la spéculation est un phénomène toujours bénéfique. En effet, aux yeux des libéraux, tout échange librement consenti entraîne un enrichissement de chacune des parties, même si cet échange a l'apparence (comptable et illusoire) d'un jeu à somme nulle. En effet, les parties ne seraient pas consentantes à l'échange si elles n'y trouvaient pas d'avantage. Ainsi, toujours aux yeux des libéraux, les spéculateurs, qui s'enrichissent en se livrant à de nombreux échanges, non seulement n'appauvrissent pas les autres agents économiques, mais au contraire les enrichissent tout autant qu'ils s'enrichissent eux-mêmes et, en même temps, assainissent le marché.

[modifier] Critique du recul du politique

Le libéralisme économique priverait la politique de moyens d'action et par là transformerait la politique en une annexe du marché libéral (car, si la politique n'agit pas, le marché va combler le besoin et choisir à sa place). Il s'agit en réalité d'une critique à l'encontre du libéralisme en général, puisque le recul du pouvoir politique, son cantonnement au minimum, voire sa disparition complète pour certains (comme les libertariens), sont l'essence du libéralisme.

L'idée libérale repose sur le principe du contrat entre libres parties. Celles-ci peuvent négocier et parvenir a un accord commun par le jeu de l'offre et de la demande. Un tel système est évidemment plus légitime qu'un système où une partie impose son point de vue aux autres à l'issue d'une bataille (même seulement électorale). Mais en fait, il est pratiquement impossible d'obtenir que toute une population se mette d'accord sur une position en temps voulu par simple marchandage, et c'est même d'autant plus difficile que c'est plus nécessaire. La théorie du choix public doit prendre en compte le problème de la légitimité d'un choix partiellement imposé.

En la matière, il y a de part et d'autre une pétition de principe, qui conduit à une opposition irréductible et même à une incompréhension complète entre les deux positions.

  • la position antilibérale met la source de toute légitimité dans la communauté, qui peut, par volonté politique, en déléguer une partie aux individus sous forme d'une participation au processus de décision (consultation par des canaux divers, droit de vote plus ou moins étendu...). Une règle comme celle de la majorité apparaît comme un compromis supportable et, dans ce cadre, parfaitement légitime en toutes circonstances. La légitimité du politique est toujours illimitée, seul des limites pratiques existent.
  • la position libérale met la source de toute légitimité dans l'individu seul ; l'individu peut, par commodité et sécurité, aliéner une partie de son pouvoir aux organes politique, adhérer aux règlements de la communauté, etc., mais la légitimité politique est seulement « dérivée », inférieure. Si, en pratique, il faut que certaines décisions soient imposées (le meilleur exemple étant les décisions de justice, qui font forcément au moins un mécontent), des principes profonds mettent des bornes strictes à ce qu'il est possible d'imposer, et donc à la légitimité des pouvoirs, au point qu'un vote même unanime peut n'avoir aucune légitimité s'il transgresse les droits naturels. Dans ce cadre, chacun fait ce qu'il veut du pouvoir politique, certains proposant même de permettre d'en vendre ou d'en acheter…

Les critiques, héritiers du père Henri Lacordaire, voient dans le libéralisme l'instauration de la loi du plus riche, une forme de ploutocratie. Il y a certes une différence entre une ploutocratie et un marché politique : dans un marché politique, le riche doit transférer une partie de sa richesse à ses adversaires (et pas seulement à ses amis) pour obtenir une décision politique conforme à ses souhaits, ce que ne font ni les ploutocrates, ni les hommes politiques dépensant des fortunes en propagande. Mais les critiques ne considèrent pas cette différence comme suffisante : dans leur perspective où le politique peut légitimement tout, il est bien évident pour eux que l'investissement politique est le plus rentable du monde, et que les vainqueurs n'auraient aucun mal à récupérer leur mise, faisant du marché politique un marché de dupes pour les vendeurs de leur droit. Alors que, dans la perspective libérale, ce détournement n'est pas possible, puisque le pouvoir politique ne peut que ce qui lui est spécifiquement délégué.

On notera que, pour que la critique ait une portée, il faut supposer que les organes politiques sont légitimes. Et que, paradoxalement, cette critique émane généralement de gens qui estiment que les organes existants ne sont pas assez démocratiques, et donc pas assez légitimes.

[modifier] Critique concernant les services publics

Les deux principales difficultés pour analyser la pertinence des services publics à l'aune du libéralisme économique résident :

  • d'une part, dans le principe a priori, soutenu par les libéraux, de « moins d'État » ;
  • d'autre part, sur un plan technique, dans la mesure proposée, uniquement financière, de l'utilité ou des bénéfices escomptés, qui ne prend pas en compte des problématiques sociales ou d'aménagement du territoire par exemple.

Il y a également d'autres points dans cette analyse qui sont souvent critiqués, comme par exemple l'horizon temporel envisagé (généralement le court terme) ou le postulat d'une meilleure gestion économique par le privé. Certains économistes insistent par ailleurs sur les externalités positives qu'ont les services publics sur l'économie, comme la formation d'une main-d'œuvre qualifiée par les services d'éducation.

Le constat de non-rentabilité financière d'un service public annexe justifierait ainsi pour les libéraux son abandon ou son transfert (accompagné dans de nombreux cas de subventions publiques) au privé par un processus de privatisation.

Les libéraux avancent les arguments suivants :

  • « moins d'État » : sur ce point ils soutiennent l'égalité en droit, impliquant un égal accès aux emplois publics régulièrement remis en jeu (et non offerts à perpétuité à une organisation, fut-elle administrative et supposée incarner l'État) ; en pratique les libéraux limitent la sphère étatique aux fonctions régaliennes : l'armée, la police, la justice, la monnaie.
  • Efficacité : la question est de savoir si ces services sont fournis de la façon la plus efficace possible, ce que seule leur mise en concurrence peut établir. Il faut donc ouvrir ces secteurs à la concurrence, afin qu'ils soient fournis de manière efficace et que les ressources éventuellement gaspillées puissent être réallouées à d'autres usages.
  • Utilité : c'est essentiellement à travers ce que les gens sont prêts à payer que l'on définit l'utilité d'un service. À ce titre, une collectivité garde toute latitude pour permettre aux populations fragiles d'accéder à ces services, par le biais d'allocations, qui doivent être conçues pour ne pas perturber le marché :
    • en laissant les bénéficiaires décider du fournisseur auquel ils peuvent s'adresser ;
    • en préférant une allocation unique multi-usages (logement, nourriture, transport, etc.) plutôt qu'une multitude d'allocations spécifiques qui créent autant de marchés artificiels et captifs, ou, pire encore, des attributions en nature gérées par file d'attente (et copinage, corruption, etc.) ; en outre, une allocation unique est plus facile à gérer tant pour l'administration que pour les bénéficiaires, par définition peu en position pour jongler avec les conditions diverses et peu concordantes de multiples allocations ;
    • en fixant le nombre de bénéficiaires de façon à ne pas leur donner un poids économique trop important sur le marché, ni un poids politique conduisant à « toujours plus », jusqu'à l'éclatement du système.


[modifier] Critique sur la répartition de la richesse créée

Une critique extrêmement répandue est que le libéralisme économique serait favorable aux déjà riches et défavorable aux plus pauvres, au sein des nations (entre classes sociales) et entre nations. En effet, les plus riches auraient les moyens d'investir dans un enrichissement futur, alors que les plus pauvres n'auraient pas ces moyens. Il en résulterait un accroissement des écarts de richesse entre les classes riches et les classes les plus pauvres et souvent une paupérisation plus importante des classes les plus démunies.

Au niveau international, les politiques préconisées par le Fonds monétaire international ont été accusées d'entraîner des conséquences sociales dévastatrices et d'accroître la pauvreté. L'économiste néo-keynésien Joseph Eugene Stiglitz a ainsi reproché au FMI de faire passer l’intérêt de son « principal actionnaire », les États-Unis, avant ceux des nations les moins favorisées[4].

Les libéraux ne partagent pas cette analyse et avancent que sur un plan théorique, et comme pour la spéculation, aucun système politique n'est en droit de dicter à chacun la bonne façon de vivre sa vie. Si certaines inégalités sont à combattre, d'autres sont le fruit de trajectoires de vie différentes dont la responsabilité repose sur l'individu. Les libéraux accusent aussi les systèmes qui cherchent officiellement à réduire les inégalités, de les entretenir ou les développer. L'interventionnisme social est pour eux au final contre-productif pour les plus pauvres. Sur le plan pratique, les libéraux renvoient aux exemples russe, indien ou chinois, où l'on observe une répartition plus équitable des richesses au sein de leurs populations respectives depuis que leurs économies ont été libéralisées et qu'elles connaissent en retour des gains de croissance importants. Même chose pour l'économie des pays du Sud-Est asiatique, ou celle de certains pays du Maghreb, qui n'a décollé qu'à partir des années 80, période au cours de laquelle ces pays se détournent du socialisme au profit du libre marché. L'État se voyant attribué la fonction de protéger les libertés individuelles dont le droit naturel de propriété, celui-ci lutte contre le vol. On admet parfois dans ce cas qu'il intervienne pour éviter que des mafias et les oligarques n'édifient des monopoles. Le caractère libéral de cette justification de l'intervention de l'Etat est cependant contesté par de nombreux libéraux dont ceux de la tradition autrichienne.

Répondant à la critique dans Liberté économique et interventionnisme, l'économiste autrichien Ludwig von Mises écrivait ainsi : « Le libéralisme économique ne se bat pas en faveur des intérêts de ceux qui sont riches aujourd'hui. Au contraire, ce que le libéralisme économique veut, c'est laisser les mains libres à quiconque possède l'ingéniosité pour supplanter le riche d'aujourd'hui en offrant aux consommateurs des produits de meilleure qualité et moins chers. Sa principale préoccupation est d'éliminer tous les obstacles à l'amélioration future du bien-être matériel de l'humanité ou, dit autrement, à la suppression de la pauvreté. »[5]

[modifier] Notes et références

  1. Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, Les Héritiers. Les étudiants et la culture, 1964 ; La Reproduction : éléments d'une théorie du système d'enseignement, 1970.
  2. Jacques Testart, Le Monde, 19 avril 2007.
  3. Spéculation (en matière économique) : opération financière ou commerciale qui consiste à profiter des fluctuations naturelles du marché pour réaliser un bénéfice ; pratique de ce genre d'opérations (d'après le Petit Robert).
  4. Joseph Eugene Stiglitz, La Grande Désillusion, Paris, Plon, 2002.
  5. Ludwig von Mises, Liberté économique et interventionnisme, chap.46

[modifier] Bibliographie

  • Christian Chavagneux, Les Dernières Heures du libéralisme : Mort d'une idéologie, Perrin, 2007.
  • René Dumont et Charlotte Paquet, Misère et Chômage : libéralisme ou démocratie, Seuil, 1993.
  • Guillaume Duval, Le Libéralisme n'a pas d'avenir. Big business, marchés et démocratie, La Découverte, 2003.
  • Bernard Guerrien, La Théorie économique néo-classique. Tome 1 : Microéconomie, La Découverte, Paris, 1999.
  • René Passet, Une Économie de rêve ! La planète folle, Mille et une nuits, 2003.
  • Jean-Christophe Rufin, La Dictature libérale, Hachette Littérature, 1995.
  • Jean-Claude Saint-Onge, L'Imposture néolibérale. Marché, liberté et justice sociale, Écosociété, 2005.
  • Raoul Vaneigem, Pour l'abolition de la société marchande pour une société vivante, Rivages, 2004.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes