Cosson

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Cosson
Photo souhaitée - Merci
Longueur 96,5 km
Débit moyen 3,97 m3.s-1
mesurés à Vineuil
Surface du bassin 779 km2
Régime pluvial
Se jette dans le Beuvron
Bassin collecteur la Loire
Pays France
Cours d’eau - Hydrologie

Le Cosson est une rivière de France, longue de 96,5 km, et affluent du Beuvron qu'il rejoint 1 km avant que ce dernier ne se jette dans la Loire.

Sommaire

[modifier] Géographie

La rivière prend sa source à Vannes-sur-Cosson en Sologne, puis arrose La Ferté-Saint-Aubin, La Ferté-Saint-Cyr, puis passe près du Château de Chambord où son cours a été détourné pour former un canal et alimenter les douves. Elle poursuit son cours pour passer à Vineuil où elle devient parallèle à la Loire à cause de la vallée en face de Blois et enfin, conflue avec le Beuvron à Candé-sur-Beuvron.

[modifier] Affluent - défluent

Le Cosson possède un affluent important, la Canne, dont il reçoit les eaux en amont de Ligny-le-Ribault.

Il possède aussi un défluent, le Vieux-Cosson. Il s'agit d'un bras qui se forme, et ne rejoint plus le cours principal. Il se jette directement dans la Loire.

[modifier] Hydrologie

Le Cosson est une rivière moyennement abondante, un peu plus que la plupart des cours d'eau de plaine du bassin versant de la Loire. Son débit a été observé sur une période de 16 ans (1968-1985) à Vineuil, localité du département de Loir-et-Cher située à peu de distance de son confluent avec le Beuvron [1]. Le bassin versant de la rivière y est de 710 km², soit un peu plus de 90 % de ce dernier qui fait 779 km² dans sa totalité.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Vineuil est de 3,97 m³ par seconde.

Le Cosson présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 5,46 et 8,98 m³ par seconde, de janvier à mai inclus (avec un maximum très net en février), et des basses eaux d'été-automne, de juillet à octobre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,744 m³ au mois d'août, ce qui reste encore appréciable.

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,13 m³ par seconde, en cas de période quinquennale sèche, soit 130 litres par seconde, ce qui devient assez sévère (voir note [2] ).

Quant aux crues, elles peuvent être assez importantes, caractéristique partagée par la plupart des affluents de plaine du bassin de la Loire.

Ainsi les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 29 et 41 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 49 m³ par seconde, le QIX 20 de 56 m³, tandis que le QIX 50 n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante pour le déterminer (voir note [3] ).

Le débit journalier maximal enregistré à Vineuil durant la période d'observation, a été de 52,5 m³ par seconde le 15 mai 1985. En comparant cette valeur à l'échelle des QIX de la rivière, on constate que cette crue était un peu plus que d'ordre vicennal, et donc destinée à se reproduire assez fréquemment.

Le Cosson n'est pas une rivière extrêmement abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 179 millimètres annuellement, ce qui est nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, ainsi qu'à l'ensemble du bassin de la Loire (244 millimètres). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) affiche de ce fait un chiffre très moyen : 5,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Banque Hydro - Station K4783010 - Le Cosson à Vineuil (ne pas cocher la case "Station en service")
  2. ↑ Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


Affluents de la Loire
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