Combat de Bais

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Combat de Bais
Informations générales
Date février 1796
Lieu Bais
Issue Sans vainqueur
Belligérants
Chouans Républicains
Commandants
Toussaint du Breil de Pontbriand,
Pierre Rossignol
inconnu
Forces en présence
inconnues inconnues
Pertes
1 mort
18 blessés
30 morts
Chouannerie
Chouannerie dans les pays de Fougères et de Vitré

La Brossinière — Mellé — Saint-Brice-en-Coglès — Les Houlettes — La Touche — Javené — La Selle — 1er La Chapelle-Saint-Aubert — Le Châtellier — La Chène — Argentré — La Bazouge-du-Désert — Pont de Cantache — 1erLa Gravelle — 1erRomagné — 1erRocher de La Piochais — Saint-Jean-sur-Vilaine — 1erLa Bataillère — 2e La Chapelle-Saint-Aubert — 2eLa Bataillère — 1erLa Croix-Avranchin — Carnet — Laignelet — Blanche-Lande — Fleurigné —Pocé — Saint-Marc-le-Blanc — Tremblay — Fougères — 2eLa Gravelle — Dourdain — 1erSaint M'Hervé — La Vieuxville — Bois-Rouland — Boucéel — 1erSaint-James — 2eRocher de La Piochais — 2eLa Croix-Avranchin — Lande d'Izé — 2eRomagné — Romazy — 1erLa Pèlerine — 2eSaint M'Hervé — Bréal — Bais — Cornillé — Juvigné — 2eLa Pèlerine — Saint-Hilaire-des-Landes — Valennes — Toucheneau — Le Bourgneuf — Maison-neuve — Saint-Aubin du Cormier — 2eSaint-James — Les Tombettes

Le combat de Bais opposa Chouans et Républicains pendant la Chouannerie.

Sommaire

[modifier] Prélude

En février 1796, Pierre Rossignol chef des cantons de Saint–Didier et Pocé avait dispersé ses hommes dans la paroisse de Bais. Ceux-ci s'étaient dispersés dans les fermes lorsqu'ils furent alertés de l'arrivée de soldats républicains. Il s'agissait des Gardes territoriaux de Bais, Moulins et Louvigné-de-Bais. Sans avoir eu le temps de se réorganiser, les Chouans vidèrent les lieux et se débandèrent.

[modifier] L'embuscade

Toussaint du Breil de Pontbriand arriva en renfort depuis Étrelles, d'où il avait entendu la fusillade alors qu'il était en train faire faire l'exercice à ses hommes. Il fit rallier les fuyards derrière lui et fit tendre une embuscade afin de surprendre les poursuivants. Le capitaine Pierre Carré, dit Piquet, escarmoucha les républicains et les attira dans le piège. Les territoriaux, surpris, prirent la fuite dés les premières décharges. Les Chouans se lancèrent alors à leur poursuite et gagnèrent Bais. Ils décidèrent alors de profiter de la victoire pour tenter de s'emparer du bourg.

Les Chouans pénétrèrent dans le bourg et furent accueillis par des décharges tirées par les Républicains depuis l'église, le cimetière et quelques maisons. Pontbriand, à la tête d'une quarantaine de soldats, escalada les mûrs du cimetière, puis se posta à l'abri des tirs qui venaient de l'église, depuis la tour et les redoutes situées devant les portes. Pontbriand vit qu'il était impossible de prendre l'église, il ordonna à ses hommes de cesser le feu et de battre en retraite. Un Anglais, qui combattait avec les Chouans, proposa à Pontbriand d'incendier l'église mais ce dernier refusa. Cependant alors que la retraite s'opérait, l'Anglais tenta malgré tout de provoquer un incendie, mais il ne brûla qu'un bâtiment isolé et fut inutile.

[modifier] Conséquences

Si les Républicains avaient perdu un plus grand nombre d'hommes, les Chouans n'avaient pas réussi à prendre Bais. Ces derniers ramassèrent environ 65 fusils et plus de cent paquets de cartouches.

[modifier] Bibliographie

  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, 1989
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand, 1897