Collège d'enseignement général

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Le Collège d'enseignement général (ou CEG) était une filière d'enseignement scolaire en France de 1960 (entrée en vigueur de la réforme Jean Berthoin) à 1977, avec l'entrée en vigueur de la loi Haby (1975).

En vertu de l'article 28 du décret no 59-57 du 6 janvier 1959, le collège d'enseignement général dispense un « enseignement général court », qui comprend :

  • deux années de cycle d'observation, communes à l'enseignement général long et à l'enseignement technique ;
  • trois années d'enseignement spécifique.

La scolarité en CEG prenait fin avec le Brevet d'études générales (BEG) qui prend la place du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) dont le nom traditionnel subsistera dans le langage courant. Ce diplôme permettait, à l'instar du brevet élémentaire, d'enseigner dans le primaire.

Les collèges d'enseignement général ont été constitués :

  • soit par transformation de cours complémentaires ;
  • soit par la constitution de « groupes d'observation dispersés » (GOD) associés à des écoles primaires, à raison d'un au moins par canton[1].

En 1963 est institué un « premier cycle » de quatre ans (de la 6e à la 3e) qui regroupe l'enseignement général long et court, ainsi que les « classes de transition » pour les élèves ne pouvant suivre le cycle d'observation sans avoir atteint l'âge de fin de l'instruction obligatoire. Cette réforme, mise en œuvre par le décret no 63-793 du 3 août 1963, crée des collèges d'enseignement secondaire (CES) pour l'enseignement long.

Les collèges d'enseignement général ont été organisés par le décret no 64-1019 du 28 septembre 1964 et assimilés aux lycées municipaux. Certains CEG pouvaient avoir un internat qui, s'il accueillait au moins 70 élèves, pouvait être géré par l'État.

La loi Haby de 1975 crée un « collège unique » sur la base des CEG et des CES.

Aux Pays-Bas, les nl:Hogere burgerschool constituent en quelque sorte l'équivalent des CEG.

[modifier] Notes et références

  1. A. Prost, « Jean Capelle : profil d'un réformateur », dans Id., Regards historiques sur l'éducation en France (XIXe-XXe siècles), p. 81-84.

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