Christian Guy

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Christian Guy est un artiste français né le 29 février 1948 à Lyon et mort le 29 août 2006 à Roanne.

[modifier] Biographie

Aux frontières du réel, entre le pop et l’hyperréalisme, Christian Guy exprime les temps forts de son époque. Né à Lyon le 29 février 1948, il avait déjà à son actif, à l’état de fœtus, une victoire dans le raid Marseille-Cannes de canot automobile, en juillet 1947.

Dès qu’il perçoit l’utilité de ses mains il dessine, il peint, il écrit. À 11 ans, il réalise sa première série de tableaux Feutres sur Isorel laqué/La Corrida. La même année il acquiert un poste de télévision. Nous sommes en 1959. La boîte à image le projette dans une nouvelle société de communication.

Après avoir écumé toutes les « foires aux croûtes », il étudie les beaux-arts à la Kunstgewerbeschule de Zurich en Suisse.

Son objectif est de se libérer de la peinture officielle, des techniques traditionnelles. Les maîtres de ses maîtres sont Rauschenberg, Lichtenstein, Oldenburg, Segal, Rosenquist et Wahrol.

Imprégné de leur esprit de designer, il rentre en France et s’installe à Paris. Publicis, Dupuis-Compton et Publi-Service lui servent de rampe de lancement mais aussi de révélateur. Il est définitivement inadapté à la société de consommation et à ses dérives : « L’art de la peau de banane et de la masturbation verbale me rend réfractaire à toute structure capitalistique traditionnelle. »

C’est Pierre Barret qui donne un nouvel élan à sa carrière en lui confiant la mise en page de Moto Journal. À plein temps jusqu’en 1977, puis deux semaines sur quatre jusqu’en 1986, cet arrangement professionnel lui laisse quinze jours de peinture par mois.

Il rencontre alors la laque glycérophtalique plus connue sous le nom de la marque « Ripolin »… « Procréation sur des tas de bois stratifiés comme des momies, dans un flot rhinocérotique de pigments et de touffes de pinceau sans cache, dans un subtil et triangulaire équilibre des couleurs. »

Pendant cette importante période de construction, il rencontre Nina et se marie. Pendant cette décisive période de création, ils ont un fils, Thibault, né en 1985.

[modifier] Expositions

À partir de cette date, il ne se consacre qu’à son art et à ses proches. Depuis plus de vingt ans, les œuvres de Christian Guy sont exposées dans des lieux aussi originaux que prestigieux :

« Maurice Guillaud, directeur du centre était tombé en arrêt sur ma série de la série Dallas. »
Chaque tableau était mis en scène spécifiquement par rapport à son histoire et à son cheminement dans l’exposition. Le tableau de Ray Charles par exemple était enfermé dans une pièce noire, elle-même enfermée dans un couloir noir. En traversant ce couloir, on entendait en boucle la mélodie du célèbre What I say.
Les plus curieux apercevaient un trait de lumière émergeant d’un minuscule orifice et, en s’approchant, pouvaient voir Ray Charles en train de chanter What I say.
  • La galerie des Serbes à Cannes pour « 40 ans de Festival en 40 tableaux », en 1987.
  • Les galeries du Byblos à Courchevel et à Saint-Tropez ; la Penson Gallery à New York en 1988.
  • Le premier salon de la Voiture de collection à Paris en 1989 et le Jazz Club Lionel-Hampton à l’hôtel Méridien-Étoile de Paris en 1991. Le Spiral Museum de Tokyo (Japon) en 1992.
  • L’orangerie du Sénat, jardin du Luxembourg à Paris pour « Rétrospective » en 1997.
  • La galerie Angeline Gautier à Saarlouis (Allemagne) et la galerie Caplain-Matignon à Paris en 2000, 2001 et 2002.
  • La galerie Pikinasso à Roanne en 2000 pour la sortie de son premier livre L’Ère du temps.
  • Le salon du Prêt-à-Porter en 2001 à Paris lui commande quarante portraits de femmes.
  • La Délio Romang Gallery à Gstaad en Suisse en 2001 et 2002. En 2003, Délio Romang ouvre une deuxième galerie à

Ascona, au bord du lac Majeur et la galerie Seine 51 l'expose pour la première fois.

  • Expositions permanentes : Opéra Gallery Paris, Londres, New York, Miami...

[modifier] Lien externe