Châteaurenard

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Châteaurenard
Carte de localisation de Châteaurenard
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arrondissement d'Arles
Canton Canton de Châteaurenard
Code Insee 13027
Code postal 13160
Maire
Mandat en cours
Bernard Reynes, député
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Rhône Alpilles Durance
Latitude
Longitude
43° 53′ 00″ Nord
         4° 51′ 19″ Est
/ 43.8833333333, 4.85527777778
Altitude 15 m (mini) – 110 m (maxi)
Superficie 34,95 km²
Population sans
doubles comptes
14 200 hab.
(2005)
Densité 406 hab./km²

Châteaurenard est une commune française du département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sommaire

[modifier] Géographie

Sud-Est de la France. Bouches du Rhônes. A coté d'Avignon (84)

[modifier] Géologie

[modifier] Accès

par l'autoroute A7, vous prenez la sortie AVIGNON-SUD. Après le pont sur la Durance, vous prenez à droite, vous faites le tour du pont, Chateaurenard se trouve environ à 5 km Par la RN7, vous prenez la direction de CHATEAURENARD où vous aboutissez sur le pont ci-dessus et vous suivez le même itinéraire.

[modifier] Hameaux

[modifier] Histoire

Les premiers signes d'occupations sur le site de Châteaurenard dateraient de 2000 à 1800 avant J.C. Le fait qu'une flèche en cuivre ait également été découverte, permet de dire que l'on est au chalcolithique (étymologiquement : âge de la pierre et du cuivre). Ces individus sont robustes, mais de faible stature. Ils sont agriculteurs (céréales) et éleveurs de moutons.

L'arrivée des Romains en Provence se fit le long des vallées fluviales. Le Rhône et la Durance furent les voies de pénétrations. À Châteaurenard, c'est dans le quartier du Vigneret que l'on trouve le plus de vestiges romains.

Au Ve siècle après J.C., les grandes invasions saccagèrent la région effaçant malheureusement tous les témoignages importants de cette période sur la commune.

Le premier seigneur qui portait le nom de Châteaurenard vivait vers l'an 970. Sa mère s'appelait Balde et son père, Lambert dit Dodon. Il apparaît sous le nom de "Eldeberthus de Castro-Raynardus" au bas d'une charte concernant une dotation faite en faveur du monastère de Montmajour en 1015, par la comtesse Emma, fille de Guillaume Taillefer, comte de Toulouse. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1094[1]. Il fusionne avec celui de Rognonas vers 1450[2].

Au XIIe siècle, lorsque Ildefons d'Aragon devint comte de Provence, il voulut se doter de fortifications imprenables. Jordane, la maîtresse de ce comte de Provence, reçut la lourde charge de veiller à la transformation du castel primitif en une place forte. La pierre remplaça le bois et la construction dura plusieurs années. Femme de goût et de culture, Jordane organisa des cours d'amour. Les troubadours passèrent par Châteaurenard, et l'un d'eux composa un poème que l'on fit graver sur une pierre (encore visible aujourd'hui) dans la "Tour des Trois Poignards".

Au XVe siècle, le pape Benoît XIII alors en poste sur Avignon vient se réfugier à Châteaurenard pour échapper au siège du Palais des Papes mené par Charles VI.

En 1727, Sexte Gabrielle d'Aymar, épousa Jean Louis Gabriel de Thomassin, marquis de Saint-Paul. En 1781, Joséphine Henriette de Thomassin de Saint-Paul épousa Louis Marc Antoine de Valori. Ainsi par le biais des mariages successifs, les Aymar, les Thomassin et les Valori se succédèrent tout au long du XVIIIeme siècle dans la baronnie de Châteaurenard.

[modifier] Démographie

[modifier] Administration

[modifier] Devise

Tutus in arce vigil. A l'abri dans la forteresse je veille.

[modifier] Héraldique

De gueules au château de quatre tours d'argent, ouvert et ajouré de sable, sommé d'un renard passant d'or, chacune de ses pattes sur une tour.

[modifier] Économie

[modifier] Communes jumelées

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Bibliographie

  • Henry de Valori: Histoire de la baronnie royale de Châteaurenard en Provence. Reprise de l'éd. restaurée de 1869. Paris: Res Universis, 1993. Monographies des villes et villages de France; 1037. ISBN 2-7428-0004-2.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, ISBN 2-906162-71-X, p 55
  2. Catherine Lonchambon, op. cit., p 54