Château de Miolans

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Château de Miolans

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Commune Saint-Pierre-d'Albigny
Région historique
Département Savoie
Région Rhône-alpes
Pays France France
Période ou style
Type forteresse
Architecte
Début construction
Fin construction
Propriétaire initial
Destination initiale
Propriétaire actuel
Destination actuelle
Classement
Site internet
Château - Château par pays |  v · d · m 

Le château de Miolans est un château-forteresse médiéval situé dans la Combe de Savoie, sur la commune de Saint-Pierre-d'Albigny.

Sommaire

[modifier] Géographie

Le château de Miolans est situé entre les communes de Montmélian et d'Albertville.

Situé sur les contreforts de la dent de l'Arclusaz (Massif des Bauges), le site est une bourlet rocheux (550 m) surplombant la Combe de Savoie, à plus de 200 m.

[modifier] Histoire[1]

Le site, un oppidum, est déjà occupé au temps des Romains, à partir du IVe siècle. Il permet ainsi de contrôler l'axe alpin entre Aoste et Vienne, par le Col du Petit-Saint-Bernard, les vallées de l'Isère et de l'Arc.

Vers 923, le site accueille un donjon-manoir, appelé tour Saint-Pierre, occupé par la famille des Miolans, une des plus anciennes famille de Savoie. Dans la deuxième moitié du XIVe siècle, les seigneurs de Miolans mettent en place un système de fortifications agrémenté d'un deuxième donjon. Au XVIe siècle, celui-ci est complété par une troisième tour, dite de la Sauvegarde.

Lors de la disparition de la lignée des Seigneurs de Miolans (1523), le château passe dans le domaine des Comtes de Savoie. Le Comte Emmanuel-Philibert de Savoie transforme la forteresse en prison qui garde sa fonction jusqu'en 1794, lors de la libération des prisonniers par les révolutionnaires français. Le château tombe par la suite en ruines.

Le préfet de Savoie Guiter rachète la forteresse en 1871, à titre personnel, et réalise une restauration en collaboration avec les Beaux-Arts.

Aujourd'hui, le château reste une propriété privée, mais peut se visiter.

[modifier] Constitution

L'enceinte du château fait 200 m de long, sur 60/80 m de large[2].

Il est équipé de défenses, d'oubliettes et de souterrains.

[modifier] Prison

Du XVIe siècle à 1794, la forteresse servit de prison. On lui donne parfois le nom de « Bastille savoyarde » ou « Bastille des Alpes ». Elle a accueilli plus de 200 prisonniers. Le nom des cachots portaient le nom de Enfer, Purgatoire, Paradis, Trésor, petite et grande Espérance...[3].

Personnalités emprisonnées :

  • l'historien Pietro Giannone, 1736 à 1738
  • Vincent-René Lavini, 1767 à 1786, faussaire en billets de banque
  • François-Marie de l'Alée, baron de Songy, en février 1772, évadé dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1773
  • Marquis de Sade, en 1772, évadé dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1773

[modifier] Sources

  1. Site de Sabaudia.org, op. cit. et Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie. Editions Amboise. 1989. 2e édition p.257
  2. Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie. Editions Amboise. 1989. 2e édition p.257
  3. Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie. Editions Amboise. 1989. 2e édition p. 257

[modifier] Bibliographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens

45°34′48″N 6°11′11″E / 45.58, 6.18639

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