Château de Berzé-le-Châtel

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Le château

Château situé sur la commune de Berzé-le-Châtel en Saône-et-Loire

Le château et solutré

Sommaire

1 Description
2 Historique
3 Bibliographie
4 Lien externe

[modifier] Description

Bâtie sur un éperon rocheux face à la Roche de Solutré, dominant la vallée de la Petite-Grosne, la forteresse occupait au Moyen Âge une position stratégique sur la ligne de démarcation entre le Mâconnais et le duché de Bourgogne, ce qui lui valut d'être le théâtre de multiples affrontements.

Le château de Berzé-le-Châtel est la plus grande et la mieux conservée des forteresses de Bourgogne. Trois enceintes successives, treize tours encore visibles (dont deux donjons) dont certaines ont des murs atteignant une épaisseur de 3,60 mètres à la base, trois cours nobles implantées dans le giron du noyau fortifié.

Le château, propriété privée, est ouvert à la visite de juin à septembre. Il est classé monument historique depuis 1982.

[modifier] Historique

991 : existence attestée dans le cartulaire de Cluny (Castrum Bertiacum) d'une forteresse autour d'une chapelle carolingienne, succédant sans doute à un poste de légionnaires romains et tenue par Geoffroy de Berzé.
XII^e siècle : extinction de la lignée des Berzé dont le nom est toutefois relevé par une famille alliée.
1196 : les seigneurs de Berzé affirment leur indépendance à l'égard du comte de Mâcon en se déclarant vassaux du roi.
1320 : extinction de la deuxième famille de Berzé.
XIV^e siècle : par mariage, Berzé passe, successivement, à Jean de Frolois, Jean de Thil, connétable de Bourgogne, Edouard de Beaujeu et Jacques de Savoie, prince de Morée.
Début XV^e siècle : pris par les Bourguignons, le château est repris par les Armagnacs.
1424 : il est repris par Philippe le Bon, duc de Bourgogne.
1436 : Philippe le Bon, duc de Bourgogne en fait don à Macé de Rochebaron, son écuyer, à la suite de son mariage avec sa fille Philipote de Bourgogne.
1471 : il résiste aux troupes de Louis XI.
1591 : il capitule devant le duc de Nemours, à la tête des armées de la Ligue.
1594 : érigé en comté par Henri IV, la terre est transmise à Antoine duc d'Aumont, neveu et héritier des Rochebaron.
1713 : en ruine, le domaine est vendu par le petit-fils du précédent à Alexandre-Antoine Michon.
1789 : en ruine, le château est confisqué, pillé et brûlé.
1802 : le château est racheté par les Michon de Pierreclos qui doivent s'en séparer six ans plus tard.
1817 : rachat du château par la famille de Thy de Milly et reconstruction des logements seigneuriaux laissés à l'abandon depuis 1591 ; l'édifice est adapté aux conceptions esthétiques romantiques.