CC 1100
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locomotive électrique |
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| Série | CC 1100 |
| Entreprise ferroviaire | PO puis SNCF/Fret |
| Constructeur | Batignolles-Châtillon/Oerlikon |
| Numérotation | CC 1001-1012 PO puis CC 1101-1112 SNCF |
| Année de construction | 1937-1948 |
| Effectif en service | 3 dont 1 garée (2006) |
| Vitesse maximale | 30 km/h |
| Longueur hors-tout | 17,20 m |
| Motorisation | 6 moteurs FM 640 Z 337,5 V continu |
| Puissance | 400 kW |
| Alimentation | continu 1,5 kV |
| Écartement | standard |
| Disposition des essieux | C'C' |
| Masse à vide | 102 t |
[modifier] Description
Les CC 1100 sont une ancienne série de locomotives électriques fonctionnant sous courant continu 1500 V construites à 12 exemplaires pour le PO (Paris-Orléans) par les sociétés Batignolles-Châtillon/Oerlikon à partir de 1937. Surnommées les « mille pattes », d'une puissance de 400 kW, elles sont équipés de six essieux moteurs situés sous la partie centrale de la machine, et aptes à la vitesse de 30 km/h.
Elle ont bénéficié d'une importante rénovation entre 1989 et 1995, qui les a vu revêtir la livrée à base de marron des engins de manœuvre.
Ce sont les plus anciennes locomotives en service à la SNCF. Ce sont également les seuls engins étudiés pour un service de triage pur : faible vitesse, mais puissance de traction élevée et excellente visibilité.
[modifier] Service
Ces locomotives de manœuvre ont circulé sur le réseau sud-ouest (ancien PO) en particuler dans les triages situés sur l'axe Paris-Toulouse. La SNCF a ensuite étendu leur utilisation à certains triages de la région sud-est (Villeneuve-Saint-Georges en particulier, mais aussi Avignon et Lyon).
Les trois dernières, basées à Toulouse, sont condamnées à court terme ; l'une est déjà garée.
